Chez soi, pour un petit travail de couture et surtout en
déplacement, une trousse bien faite est indispensable.
Grâce à elle, vous n’aurez pas à chercher le dé ou le paquet
d’aiguilles qui auront glissé d’une boîte mal fermée. Vous aurez instantanément
tout sous la main, d’un rangement facile, y compris l’ouvrage s’il est fin (une
pochette par exemple).
Si vous avez un vieux sac à main en cuir, peut-être y
trouverez-vous de quoi tailler le dessus, sinon une toile serrée et solide, un
drap léger, voire de la rabane, feront l’affaire, bien que celle-ci ne soit pas
trop à conseiller pour un accessoire qui doit faire un long usage sans être
lavé. De plus, la rabane s’effilochant, il faut faire des rentrés assez larges,
ce qui est plus facile dans un grand ouvrage.
Le rectangle arrondi a 23 centimètres dans sa partie la
plus longue et 14 centimètres de largeur. Laisser les coutures en plus et
se procurer un fermoir éclair qui aura, fermé, la moitié du tour. Préparer la
doublure sur les mêmes mesures, y fixer une poche froncée sous un élastique et,
de l’autre côté, un élastique fixé aux deux bouts et séparé en travers en
plusieurs compartiments par des brides sous lesquelles il peut glisser et
s’adapter à l’épaisseur des objets (voir croquis).
Bâtir le fermoir au-dessus de la pochette, poser la doublure
et piquer ensemble les 3 épaisseurs.
M. S.
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