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La statistique.
La pêche à l’espadon sur la côte algérienne.

La Statistique.

… indique qu’en 1947, 1.530.000 pêcheurs ont payé la taxe piscicole : 248.000 pêcheurs au lancer et 1.282.000 pêcheurs au coup, (il doit donc y avoir à peu près autant de « resquilleurs ».) Le produit brut de la taxe est de 101 millions environ.

On s’attend à un chiffre supérieur pour 1948, dont les résultats exacts ne pourront être connus que plus tard Soixante-huit millions sont rentrés à ce jour.

La pêche à l’espadon sur la côte algérienne.

— De toutes les pêches sportives cultivées par les Américains, la pêche à l’espadon est la plus représentative quant au sang-froid et à la vigueur musculaire du pêcheur. L’espadon, en effet, est à la fois lourd, vigoureux et rapide, et certaines expériences auraient démontré qu’il peut atteindre une vitesse de 112 kilomètres à l’heure. La capture représente donc dans certains cas une prouesse athlétique.

Sur les côtes d’Oranie où il se trouve en quantités appréciables, l’espadon est pêché par des pêcheurs professionnels, car sa chair fine, tendre et blanche est très demandée sur les marchés. On l’y pêche encore avec des moyens assez primitifs : des palangres, disposés autour d’un panier d’osier pour éviter qu’ils ne s’embrouillent, comportant 18 hameçons montés sur filins d’acier. Des plaques de liège munies de signaux lumineux permettent le repérage des palangres.

Il n’est pas rare que les bateaux de pêche rentrent au port avec plus de 1.000 kilos d’espadons.

Il semble que la pêche sportive de l’espadon pourrait devenir aussi facile aux Français sur les côtes algériennes qu’aux citoyens américains en Floride.

Le Chasseur Français N°629 Juillet 1949 Page 547