Difficile à déplacer, le compteur n'est jamais beau à voir,
surtout lorsqu'il s'offre aux regards dès le vestibule.
1° Parmi les différents « camouflages » ingénieux,
je vous donne celui que j'ai utilisé, avec deux portes d'un lit breton achetées
jadis pour la somme de 100 francs. Si le prix a augmenté, l'idée reste valable,
et les portes peuvent être réalisées en plaqué ou sapin, qui sera peint de la
couleur des murs, ou patiné au brou de noix et à l'encaustique.
Ces portes ont exactement 40 centimètres de largeur sur 85
centimètres de haut ; à 13 centimètres du compteur, elles sont fixées par
trois charnières à deux moulures de la boiserie.
Si vous n'avez pas de moulures, vous pouvez clouer deux
baguettes ou deux moulures qui serviront à fixer les portes. Elles se
rejoignent en V et sont fermées en bas par un crochet en fil de fer qui passe
d'un piton. Le livre de relevés est maintenu à l'intérieur par un élastique.
2° Un cadre de bois, formant coffrage, est garni d'un rideau
à volant froncé sur une tringle ; une tablette horizontale, sous le
compteur, délimite le rayonnage de livres. Cette tablette est facultative.
3° Une ancienne bonnetière ou un meuble moderne très simple,
sans fond, encadrera, le compteur ; quelques rayons pour les livres et une
petite porte en feront un meuble utile. Sur les côtés du compteur vous pourrez
accrocher vos outils ou différents objets ménagers.
M. S.
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