Taxe sur locaux insuffisamment occupés.
— Pour l'établissement de cette taxe, l'occupation dont il
convient de tenir compte résulte d'une situation de fait indépendante de
l'existence d'un acte juridique autorisant cette occupation et de la régularité
de cet acte (arrêt du Conseil d'État).
Amnistie fiscale.
— Les textes régissant cette mesure nouvelle sont : la
loi du 24 mai 1951 (art. 8), l'arrêté du 7 juin 1951 et la circulaire
du 13 juin 1951.
Prêts construction habitation.
— Le maximum de ces prêts consentis par les sociétés de
Crédit immobilier vient d'être sensiblement augmenté : ainsi, pour des
logements types IV, le maximum est de 1.800.000 francs au lieu de 1.500.000.
De plus, à titre exceptionnel, ces prêts peuvent être accordés
pour l'achat et la remise en état de maisons d'habitation se trouvant dans les
communes de moins de 2.000 habitants, sous certaines conditions bien entendu.
Allocation Vieillesse.
— Le taux annuel de l'allocation vieillesse des personnes
non salariées des professions industrielles, commerciales, artisanales,
libérales est fixé à 24.600 francs à compter du 1er janvier
1951.
Échange de locaux d'habitation.
— La Cour de cassation a jugé que le coéchangiste devenu
locataire en vertu d'un acte d'échange régulier est en droit d'échanger
aussitôt cet appartement sans même l'avoir occupé.
Fermage, droit de préemption.
— En l'absence d'arrêté préfectoral de dérogation au moment
de la vente, tout bien rural faisant l'objet d'une location est soumis au droit
de préemption du fermier en cas de vente, même s'il s'agit d'une parcelle (Cour
de cassation A. 15-12-50).
Baux commerciaux.
— Lorsque le bailleur n'a pas été appelé à concourir à la
sous-location, la simple connaissance ultérieure de cette sous-location et
l'absence de clause prohibitive dans le contrat de bail ne peuvent être
assimilées au concours ou à l'agrément du propriétaire qu'exige la loi du 30 juin
1935 sur la propriété commerciale pour la validité d'une telle opération
(Cassation 6-4-51).
Agents d'affaires. Emploi de titres.
— Une loi du 24 mai 1951 interdit, sous peine de
sanctions, aux agents d'affaires et conseils juridiques de se prévaloir de
certains titres (avocat, magistrat, officier public ou ministériel honoraire ou
ancien avocat, magistrat, officier public ou ministériel, etc.) dans l'exercice
de leur activité.
Contribution foncière.— Le montant de la cotisation perçue, au profit du budget
des prestations familiales agricoles, sur le revenu imposable à la contribution
foncière à la propriété non bâtie vient d'être porté à 70p. 100 de ce revenu,
par une loi du 24 mai 1951.
Exonération cotisations allocations familiales.
— Cette même loi du 24 mai 1951 énumère les nouvelles
conditions auxquelles les exploitants agricoles et artisans ruraux peuvent être
exonérés de ces cotisations. Il est tenu compte notamment, suivant les cas, de
l'âge des intéressés, de celui de leur conjoint, du nombre d'enfants, du revenu
cadastral des biens exploités, de l'emploi de main-d'œuvre, etc. Les ayants
droit à cette exonération et qui étaient forclos pour la réclamer ont jusqu'au
31 août 1951 pour faire la demande.
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