— Jusqu'à ces derniers temps, la pêche le long des
côtes du Gabon n'avait été pratiquée que par les procédés traditionnels des
pêcheurs autochtones installés à Port-Gentil et à Pointe-Denis. Mais, depuis le
mois de février 1950, un chalutier, venu de Saint-Jean-de-Luz, est basé à
Libreville et pratique la pêche industrielle.
Ce bâtiment moderne est équipé de sondeurs électriques et de
radio. Il est armé de chaluts et de filets tournants, ou « bolinches ».
La profondeur des fonds choisis pour la pêche varie de 10 à 200 mètres.
Jusqu'à présent, les sorties d'une durée de quarante-huit
heures environ rapportent entre une tonne et deux tonnes de poissons divers. À
bord, la conservation de la pêche est assurée par la glace concassée. Dès son
débarquement, le poisson est mis en caisse et vendu aussitôt au marché de
Libreville. Les poissons les plus couramment péchés sont : le grondin, le pironneau,
le capitaine, le pageot, la daurade, la sole, etc.
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