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Des tabliers qui grandissent

Il faut bien que les vêtements suivent, pendant quelque temps du moins, la croissance de leurs petits propriétaires.

Selon la façon dont vous vous y prendrez, on sentira tout de suite « le raccommodage », ou, au contraire on aura l'illusion du nouveau et d'une imagination adroite.

Les modèles réunis ici sont choisis pour toutes saisons et de telle sorte que, assez coquets, ils puissent dispenser d'une robe et être portés avec une simple guimpe de tissu ou de tricot.

1. Un joli modèle blanc de linon, de piqué même, peut être allongé par deux rangs d'entre-deux de dentelle épaisse s'il s'agit de piqué (un genre de guipure), ou légère et fine pour accompagner le linon ; une petite guimpe simplette, en blanc ou en couleur, terminera l'ensemble. Voilà un « tablier élégant » qui peut convenir pour l'appartement, l'après-midi, des jeux au goûter.

2. Une mousseline légère à rayures, ou un crêpe combiné avec un tissu uni donne un gentil modèle utilisant deux coupes restreintes ou deux vêtements devenus trop étroits ; le volant froncé peut être remplacé par un grand col plat (2 bis). Si le tissu n'est pas transparent, le col, comme le volant, permettent de diminuer, le cas échant, une doublure prolongeant le corsage jusqu'à l'encolure, ou une couture assemblant deux bandes pour le corsage.

3. Enfin ce modèle d'allures paysannes, moins habillé que le précédent, est cependant charmant si les deux tons mélangés sont bien choisis : blanc et une couleur, pour une fin d'été, ou deux roses, deux bleus, deux verts, ou un jaune très doux avec du mauve, etc. Entre les deux tons, un étroit ruban plus foncé est cousu en cache-joint. Compléter par une petite guimpe.

M. S.

Le Chasseur Français N°668 Octobre 1952 Page 626