De Brest à La Corogne (les
photos)
Lundi 28 juin (de Brest à Camaret ... et retour)
Cette année,
Daniel
nous accompagne pour la deuxième fois. La première,
nous avions atterri dans le bassin d'Arcachon, alors
que nous espérions rallier l'Espagne mais le mauvais
temps en avait décidé autrement. Espérons que cette
année sera la bonne !
Ca commence assez
mal, car le mauvais temps de fin juin, encore lui,
nous bloque 3 jours à Brest.
De plus, nous avons un grave problème de démarreur
moteur qui refuse de fonctionner à
Camaret. Un
mécano "bricolo" de Morgat nous dépanne après deux
jours d'attente faute de pièce détachée, mais nous
laisse avec une fuite de courant dès que le moteur
fonctionne. Nous décidons alors de rentrer à Brest
pour faire revoir tout cela à notre mécanicien
favori (M. Fernandez, d'Armor Moteur).
Ce retard fait que Daniel ne pourra nous accompagner
jusqu'en Espagne (il doit nous porter malchance !)
et qu'il décide de rentrer chez lui.
Lundi 5 au jeudi 8 juillet (de Brest à La Corogne)
Après la réparation en bonne et due forme du démarreur, nous nous
retrouvons tous les deux pour appareiller de
Brest le lundi 5 juillet à 7h10
vers les côtes espagnoles. La météo nous prévoit du vent nord-ouest 2 à 3
pour les trois prochains jours, donc tout va bien !
Jusqu'au mardi après-midi,
tout est calme, et nous avançons
gentiment à 4 noeuds.
Par contre les prévisions météo deviennent un peu alarmantes : grand
frais à la fois dans le bulletin côtier et pour les zones du large
dans le bulletin de France-Inter le mardi à 20h00. En fait une
dépression (non prévue il y a 2 jours) est en train de remonter
d'Espagne en longeant les côtes françaises et elle va provoquer des
dégâts car le vent sera bien plus fort que prévu. Nous obliquons
donc notre route vers l'ouest pour rester bien en bordure de ces
vents trop forts.
Le mercredi, nous sommes sous de gros nuages noirs d'orage, avec un
vent ouest-bord-ouest 5 à 6, donc de travers pour nous, et c'est très bien ainsi,
malgré quelques rafales et grains désagréables. Ceci ne nous empêche
pas de trainer nos lignes et
un joli thon s'y laisse prendre.
La nuit de mercredi à jeudi est assez fatigante car nous sommes
assez proches des côtes espagnoles, et il y a beaucoup de bateaux de
pêche, donc la veille doit être très attentive.
On rentre dans la baie de La Corogne au
lever du jour, en croisant
plein de petits bateaux qui sortent pêcher. Nous nous amarrons à une
bouée derrière le Castillo de San Anton à 7h10, soit exactement 3
jours après notre départ de Brest, bien contents d'être arrivés car
la traversée qui s'annonçait calme a été particulièrement "musclée".
Bilan : 345 milles en 72 heures, soit à la moyenne de 4,9 noeuds.
Dans la matinée,
nous quittons notre boule de mouillage pour aller dans la marina "Darsena
Deportivo" plus confortable et près du cenre ville. Cependant, le
gardien du mouillage vient nous réclamer 13€ car il pense que nous y
avons passé la nuit. Malgré sa maîtrise de la langue de Cervantes,
Marie-Claire n'arrive pas à lui exliquer la réalité, ou il ne veut
pas comprendre !
Vendredi 9 juillet (La Corogne)
Le temps n'est pas très beau, il crachine
de temps en temps. Cela ne nous empêche pas de faire une bonne
balade sur le chemin côtier qui est en fait une belle promenade
aménagée pour les piétons et les cyclistes.
La suite ... la
descente vers
la baie de Vigo.
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