Horta
Gwennidell en Galice


28 juin au 9 juillet 2004
 
 
 

De Brest à La Corogne (les photos)

 

Lundi 28 juin (de Brest à Camaret ... et retour)

Cette année, Daniel nous accompagne pour la deuxième fois. La première, nous avions atterri dans le bassin d'Arcachon, alors que nous espérions rallier l'Espagne mais le mauvais temps en avait décidé autrement. Espérons que cette année sera la bonne !
Ca commence assez mal, car le mauvais temps de fin juin, encore lui, nous bloque 3 jours à Brest.
De plus, nous avons un grave problème de démarreur moteur qui refuse de fonctionner à Camaret. Un mécano "bricolo" de Morgat nous dépanne après deux jours d'attente faute de pièce détachée, mais nous laisse avec une fuite de courant dès que le moteur fonctionne. Nous décidons alors de rentrer à Brest pour faire revoir tout cela à notre mécanicien favori (M. Fernandez, d'Armor Moteur).
Ce retard fait que Daniel ne pourra nous accompagner jusqu'en Espagne (il doit nous porter malchance !) et qu'il décide de rentrer chez lui.

Lundi 5 au jeudi 8 juillet (de Brest à La Corogne)

Après la réparation en bonne et due forme du démarreur, nous nous retrouvons tous les deux pour appareiller de Brest le lundi 5 juillet à 7h10 vers les côtes espagnoles. La météo nous prévoit du vent nord-ouest 2 à 3 pour les trois prochains jours, donc tout va bien !
Jusqu'au mardi après-midi, tout est calme, et nous avançons gentiment à 4 noeuds.
Par contre les prévisions météo deviennent un peu alarmantes : grand frais à la fois dans le bulletin côtier et pour les zones du large dans le bulletin de France-Inter le mardi à 20h00. En fait une dépression (non prévue il y a 2 jours) est en train de remonter d'Espagne en longeant les côtes françaises et elle va provoquer des dégâts car le vent sera bien plus fort que prévu.  Nous obliquons donc notre route vers l'ouest pour rester bien en bordure de ces vents trop forts.
Le mercredi, nous sommes sous de gros nuages noirs d'orage, avec un vent ouest-bord-ouest 5 à 6, donc de travers pour nous, et c'est très bien ainsi, malgré quelques rafales et grains désagréables. Ceci ne nous empêche pas de trainer nos lignes et un joli thon s'y laisse prendre.
La nuit de mercredi à jeudi est assez fatigante car nous sommes assez proches des côtes espagnoles, et il y a beaucoup de bateaux de pêche, donc la veille doit être très attentive.
On rentre dans la baie de La Corogne au lever du jour, en croisant plein de petits bateaux qui sortent pêcher. Nous nous amarrons à une bouée derrière le Castillo de San Anton à 7h10, soit exactement 3 jours après notre départ de Brest, bien contents d'être arrivés car la traversée qui s'annonçait calme a été particulièrement "musclée".
Bilan : 345 milles en 72 heures, soit à la moyenne de 4,9 noeuds.

Dans la matinée, nous quittons notre boule de mouillage pour aller dans la marina "Darsena Deportivo" plus confortable et près du cenre ville. Cependant, le gardien du mouillage vient nous réclamer 13€ car il pense que nous y avons passé la nuit. Malgré sa maîtrise de la langue de Cervantes, Marie-Claire n'arrive pas à lui exliquer la réalité, ou il ne veut pas comprendre !

Vendredi 9 juillet (La Corogne)

Le temps n'est pas très beau, il crachine de temps en temps. Cela ne nous empêche pas de faire une bonne balade sur le chemin côtier qui est en fait une belle promenade aménagée pour les piétons et les cyclistes.

La suite ... la descente vers la baie de Vigo.