Horta
De la baie de Vigo à Sada


15 - 22 juillet 2004
 
 
 

De la baie de Vigo à Sada (les photos)

 

Jeudi 15 juillet (des îles Ciès à Combarro)

Petite journée de navigation (17 milles) pour aller au fond de la ria de Pontevedra. Depuis hier, le vent est tombé (force 2 à 3) et la remontée de la ria se fait au moteur.
Les paysages sont toujours magnifiques, et on mouille devant le petit port de Combarro, un vieux village de caractère avec ses greniers à grain en bordure de mer.  Nous ne sommes que deux bateaux au mouillage !
Le soir, on mange des tapas dans un bar devant le port : percebès, chipirons et vin blanc local, en discutant avec des espanols tout contents de parler français (Marie-Claire aurait préféré l'inverse et ainsi améliorer son espagnol ...).

Vendredi 16 et samedi 17 juillet (de Combarro à Villagarcia de Arousa)

Vendredi, on continue notre remontée vers le nord en passant de la ria de Pontevedra à celle d'Arousa (28 milles). Le soleil nous accompagne encore, avec un petit vent variable (force 1 à 4) qui nous fait alterner moteur et voile. Nous nous amarrons aux pontons de la marina de Villagarcia, au fond de la ria, et nous inaugurons le système de pendille (pas de catway mais amarrage au ponton pour une extrémité et à un bout, la pendille qui va au fond, pour l'autre).
Nous avons choisi Villagarcia et sa marina pour pouvoir visiter facilement Saint Jacques de Compostelle, car un train y mène directement en une demie heure.

Samedi, nous prenons donc le train de 9h48. Surprenant Santiago, un mélange de vrais pèlerins et de touristes. Dans la cathédrale, des vigiles orientent les touristes pour ne pas géner les offices, et il y en a plusieurs simultanément dans différentes chapelles !
Impressionnant aussi, les confessionnaux multilingues où passent les nombreux pèlerins à leur arrivée.

Dimanche 18 juillet (de Villagarcia de Arousa à Santa Eugenia de Riveira)

Petite navigation (12 milles) vers ce petit port de l'entrée de la ria d'Arousa.
On mouille devant une belle plage, mais à y regarder de plus près, elle est jonchée de déchets, sacs plastiques, bouteilles vides et poissons morts ...
Alors que le guide nautique nous signalait qu'il ne fallait pas manquer les sardines grillées du port, nous trouvons une ville déserte (c'est dimanche !), et nous nous contenterons d'un repas à bord fait des restes de légumes agrémentés de quelques rondelles de chorizo.

Lundi 19 juillet (de Santa Eugenia de Riveira à Muros)

C'est avec le brouillard que nous ferons la plus grand partie de cette étape de 31 milles. Pas de vent également, et il faut faire très attention car la visibilité n'est que d'environ 150 mètres !
Avant l'arrivée, ça se dégage un peu, et à la pointe de Muros le brouillard se lève faisant place au soleil. Une belle soirée nous attend devant Muros où nous mouillons par 5 mètres de fond, quasiment en ville. Nous apprécions Muros avec sa vieille église et ses ruelles étroites qui descendent vers la mer.
Surprise au mouillage : Bernard Tanguy est là (en bateau lui aussi), c'est l'ancien directeur de l'Ecole des Hauts de Penfeld à Brest (il a été instituteur au CP de notre fille Anne il y a vingt ans !). Il vient prendre l'apéro à bord avec sa femme Josie (Jojo).

Mardi 20 juillet (de Muros à Camarinas)

Pas de brouillard au réveil, alors on décide de partir vers Camarinas dès qu'on sera prêts (vers 9 heures).
La météo n'est pas très conforme aux prévisions, et c'est un vent de sud qui va nous accompagner toute la journée, ça nous arrange car on monte vers le nord, et il va fraîchir de force 2 à 3 au départ jusqu'à 6 à 7 à l'arrivée ! Les 47 milles vont être "avalés" en 8 heures, à près de 6 noeuds de moyenne.
De même, le ciel va beaucoup changé dans la journée : soleil au début, puis brouillard (encore) à couper au couteau, puis temps gris et pluie à l'arrivée au ponton de Camarinas.
Camarinas est un petit port très actif, et la région se caractérise par sa spécialité de dentelles.

Mercredi 21 et jeudi 22 juillet (de Camarinas à Sada)

Mercredi nous faisons une petite étape (25 milles) pour aller à Corme où nous étions déjà passés en descendant. Nous mouillons au fond du port, entre les grands viviers et une petite plage. Il fait beau et Marie-Claire se baigne dans une eau à 15,7° ! Comme d'habitude, nous sommes à l'heure espagnole et après l'apéro dehors nous sommes mieux à l'intérieur après le coucher du soleil .... (à l'aller comme au retour, nous ne sommes pas allés à terre à Corme, ça sera pour la prochaine fois !).

Jeudi, grosse étape (42 milles) pour rejoindre la baie de La Corogne. Le vent est faible et la mer est belle, ce qui nous fait alterner voile et moteur.
Sur les conseils de Bernard, nos allons dans la marina de Sada (ria de Betanzos, tout prêt de celle de La Corogne), idéale pour faire les préparatifs de la traversée de  retour vers la France : pontons, fuel, douches, supermarché (Champion) tout à côté. Très bien, sauf qu'une fois à poste, il n'y a plus de carte magnétique disponible pour ouvrir la porte d'accès au ponton, alors on se débrouille comme on peut : attendre quelqu'un qui a une carte pour entrer, bloquer la porte pour qu'elle ne se referme pas, ou aller au resto en annexe ...
Dernière soirée tapas donc dans un petit resto sans prétention. D'ailleurs, à part cela, il n'y a pas grand chose dans cette petite ville touristique, de belles plages et une eau à presque 20° tout de même.

La suite ... le retour vers la France et Noirmoutier.