De la baie de Vigo à Sada (les
photos)
Jeudi 15 juillet (des îles Ciès à Combarro)
Petite journée de navigation (17 milles) pour aller
au fond de la ria de Pontevedra.
Depuis hier, le vent est tombé (force 2 à 3) et la
remontée de la ria se fait au moteur.
Les paysages sont toujours magnifiques, et on
mouille devant le petit port de
Combarro, un vieux
village de caractère avec ses
greniers à grain en
bordure de mer. Nous ne sommes que deux bateaux au
mouillage !
Le soir, on mange des tapas dans un bar devant le
port : percebès, chipirons et vin blanc local, en
discutant avec des espanols tout contents de parler
français (Marie-Claire aurait préféré l'inverse et
ainsi améliorer son espagnol ...).
Vendredi 16 et samedi 17 juillet (de Combarro à Villagarcia de
Arousa)
Vendredi, on
continue notre remontée vers le nord en passant de la ria de
Pontevedra à celle d'Arousa (28 milles). Le soleil nous accompagne
encore, avec un petit vent variable (force 1 à 4) qui nous fait
alterner moteur et voile. Nous nous amarrons aux pontons de la
marina de Villagarcia, au fond de la ria, et nous inaugurons le
système de pendille (pas de catway mais amarrage au ponton pour une
extrémité et à un bout, la pendille qui va au fond, pour l'autre).
Nous avons choisi Villagarcia et sa marina pour pouvoir visiter
facilement Saint Jacques de Compostelle, car un train y mène
directement en une demie heure.
Samedi,
nous prenons donc le train de
9h48. Surprenant Santiago, un mélange de vrais pèlerins et de
touristes. Dans la
cathédrale, des vigiles orientent les touristes
pour ne pas géner les offices, et il y en a plusieurs simultanément
dans différentes chapelles !
Impressionnant aussi, les confessionnaux multilingues où passent les
nombreux pèlerins à leur arrivée.
Dimanche 18 juillet (de Villagarcia de Arousa à Santa Eugenia de
Riveira)
Petite navigation
(12 milles) vers ce petit port de l'entrée de la ria d'Arousa.
On mouille devant une
belle plage, mais à y regarder de plus près,
elle est jonchée de
déchets, sacs plastiques, bouteilles vides et
poissons morts ...
Alors que le guide nautique nous signalait qu'il ne fallait pas
manquer les sardines grillées du port, nous trouvons une ville
déserte (c'est dimanche !), et nous nous contenterons d'un repas à
bord fait des restes de légumes agrémentés de quelques rondelles de
chorizo.
Lundi 19 juillet (de Santa Eugenia de Riveira à Muros)
C'est avec le
brouillard que nous ferons la plus grand partie de cette étape de 31
milles. Pas de vent également, et il faut faire très attention car
la visibilité n'est que d'environ 150 mètres !
Avant l'arrivée, ça se dégage un peu, et à la pointe de Muros le
brouillard se lève faisant place au soleil. Une belle soirée nous
attend devant Muros où nous mouillons par 5 mètres de fond,
quasiment en ville. Nous apprécions Muros avec sa vieille
église et
ses ruelles étroites qui descendent vers la mer.
Surprise au mouillage : Bernard Tanguy est là (en bateau lui aussi),
c'est l'ancien directeur de l'Ecole des Hauts de Penfeld à Brest (il
a été instituteur au CP de notre fille Anne il y a vingt ans !). Il
vient prendre l'apéro à bord avec sa femme Josie (Jojo).
Mardi 20 juillet (de Muros à Camarinas)
Pas de brouillard
au réveil, alors on décide de partir vers Camarinas dès qu'on sera
prêts (vers 9 heures).
La météo n'est pas très conforme aux prévisions, et c'est un vent de
sud qui va nous accompagner toute la journée, ça nous arrange car on
monte vers le nord, et il va fraîchir de force 2 à 3 au départ
jusqu'à 6 à 7 à l'arrivée ! Les 47 milles vont être "avalés" en 8
heures, à près de 6 noeuds de moyenne.
De même, le ciel va beaucoup changé dans la journée : soleil au
début, puis brouillard (encore) à couper au couteau, puis temps gris
et pluie à l'arrivée au ponton de Camarinas.
Camarinas est un petit port très actif, et la région se caractérise
par sa spécialité de dentelles.
Mercredi 21 et jeudi 22 juillet (de Camarinas à Sada)
Mercredi nous
faisons une petite étape (25 milles) pour aller à Corme où nous
étions déjà passés en descendant. Nous mouillons au fond du port,
entre les grands viviers et une petite plage. Il fait beau et
Marie-Claire se baigne dans une eau à 15,7° ! Comme d'habitude, nous
sommes à l'heure espagnole et après l'apéro dehors nous sommes mieux
à l'intérieur après le coucher du soleil .... (à l'aller comme au
retour, nous ne sommes pas allés à terre à Corme, ça sera pour la
prochaine fois !).
Jeudi, grosse
étape (42 milles) pour rejoindre la baie de La Corogne. Le vent est
faible et la mer est belle, ce qui nous fait alterner voile et
moteur.
Sur les conseils de Bernard, nos allons dans la marina de Sada (ria
de Betanzos, tout prêt de celle de La Corogne), idéale pour faire
les préparatifs de la traversée de retour vers la France : pontons,
fuel, douches, supermarché (Champion) tout à côté. Très bien, sauf
qu'une fois à poste, il n'y a plus de carte magnétique disponible
pour ouvrir la porte d'accès au ponton, alors on se débrouille comme
on peut : attendre quelqu'un qui a une carte pour entrer, bloquer la
porte pour qu'elle ne se referme pas, ou aller au resto en annexe
...
Dernière soirée tapas donc dans un petit resto sans prétention.
D'ailleurs, à part cela, il n'y a pas grand chose dans cette petite
ville touristique, de belles plages et une eau à presque 20° tout de
même.
La suite ... le
retour vers la France et Noirmoutier.
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