La Cantabrie, de Bilbao à San Vicente de la Barquera (les
photos)
Lundi 14 août (de Bilbao à Castro Urdiales)
Petite navigation jusqu'à
Castro Urdiales au moteur (pas de vent, essai de
voiles malgré tout).
Essai de pêche
aussi : un malheureux maquereau qui finira mariné au
citron dans une salade.
Visite de la
ville et repas au restau :
-
pimientos au gros sel ou farcis de
crabe,
-
bacalao (morue),
-
santiaguinias a la plancha ( sorte
de crustacé, grosse langoustine ou
petite langouste ...),
-
le
tout arrosé de txacoli auquel nous
avons pris goût.
Mardi 15 au jeudi 17 août (à Castro Urdiales)
Mardi, ce
sont les fêtes du 15 août, religieuses ... et moins religieuses.
Dès 7 heures du matin, les concurrents (nous
nous sommes demandés longtemps de quelle compétition il s'agissait
!) s'installent sur les quais pour préparer les plats qu'ils
présenteront et qu'ils dégusteront ensuite. La "compétition"
consiste en fait à cuisiner un plat qui sera ensuite jugé, c'est un
concours de "marmitas".
L'ambiance est très festive.
Les joyeux participants, buveurs de sangria
dès le matin, se mêlent aux touristes curieux comme nous.
L'après-midi, il y a beaucoup de vent et
nous préférons rester à bord. Heureusement car nous devons nous
déplacer pour laisser la place à la course de
yoles.
C'est un vrai spectacle, d'autant plus que les équipages viennent
saluer leurs supporters massés sur les quais.
Mercredi, la
météo n'est pas très bonne et comme nous avons le temps, nous
décidons de rester à Castro Urdiales et, après beaucoup
d'hésitations, d'aller marcher.
La variante nord du chemin de Saint Jacques, le long de la mer, nous
tente. Le début n'est pas très "folichon" avec la sortie de Castro
Urdiales et le suivi de l'autoroute avant de trouver une "vrai"
chemin (les pèlerins n'avaient pas à longer l'autoroute en leur
temps ...).
Retour en car; le vent se
lève, le ciel est menaçant (et ça évite l'autoroute !).
Jeudi, la météo annonce un grand
frais sur toutes les zones de l'Atlantique.
Le vent atteint 20 noeuds dans le
port, l'ancre tient bien mais nous préférons rester à bord jusqu'à
ce que ça se calme un peu.
Toute la
journée, nous sommes à l'écoute des météo, BBC, VHF, France Inter et
ce n'est toujours pas génial.
Nous décidons de partir le lendemain malgré la possibilité d'orages
et d'un force 7 dans la soirée.
« A trop écouter la météo, on reste au bistrot » d'après le marin
breton. Sur Gwennidell, c'est « A trop écouter la météo, on reste à
Castro ».
Vendredi 18 août (de Castro Urdiales à Santander)
Mauvaise nuit :
ça roule et ça fait du bruit dans la jupe.
On part avec un
ris et le foc de brise, mais passée la jetée, il n'y a pas le vent
annoncé. On largue tout au bout d'un
moment mais ça fraîchit ans l'après-midi, et comme on veut arriver à
Santander avant l'orage, on finit au moteur bout a vent avec un ris.
On se rend à la marina
del Cantabrico, après le port de commerce, et elle n'est pas si mal
que cela (nous sommes bien à
l'abri sous le tonnerre, les éclairs et la pluie du soir !).
Un grand
frais est toujours annoncé sur toutes les zones de l'Atlantique.
Samedi 19 août (à Santander)
Journée à
Santander. Bus vers la ville jusqu'au
marché au poissons. Belles crevettes et chipirones pour
un repas de samedi soir.
Una caña
et une belle assiette de chorizo et
jamon serrano avant de repartir au bateau.
Dimanche 20 août (de Santander à San Vicente de la Barquera)
Très belle journée de mer
jusqu'à San Vicente de la Barquera.
Peu de vent, soleil,
pêche (2 maquereaux et une daurade).
Soirée tranquille au mouillage dans la rivière.
L'eau est à 24° et je ne peux résister au
bain malgré un fort courant.
Nous sommes contents de retrouver ce petit port où
nous étions passés en 2001 avec Françoise. Mais
cette année nous ne nous attarderons pas car nous
voulons aller à Gijon avant de repartir pour la
Bretagne.
La suite ... les
Asturies jusqu'à Gijon.
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