Souvenirs de Knock 2007 : mémorable ! |
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Le texte de l'article publié dans Cactus |
Au mois de Juin, la troupe du lycée Henri Darras joua à deux reprises dans l’amphithéâtre de l’établissement une adaptation de Knock de Jules Romains. Deux acteurs de la troupe vous offrent l’occasion de revivre avec eux cette expérience unique.
Un jour, une professeure, des élèves, une décision prise, une pièce à jouer...une représentation, un exploit!!!
Tout commence par l'imitation d'une voiture, une dizaine de personnes, quelques bruits indéfinissables. Une idée derrière la tête? Oui, celle de nous faire jouer nous même le décor. Idée originale, novatrice et ma foi pas si bête que ça.
Un jour de juin, le jour J quelques montées d'adrénaline, quelques mises en scène de dernière minute, on est parti pour le grand spectacle tant attendu. Des petits exercices nous aidant à nous sentir mieux, un cri de guerre en rapport avec les costumes – ornés de peluche jaune vif - "POUSSINS !", une maman poule nous soutenant de son mieux : Miss Coget. Le lendemain, rebelote : on prend les mêmes et on recommence pour notre plus grand plaisir, on se lâche, on donne tout, on profite de notre seconde mais peut être pas dernière représentation. Fin du spectacle, petit texte et petit cadeau de remerciements en faveur de notre Maman Poule, elle a tout donné pour ses poussins, ce fut un réel plaisir pour eux!!!!
Pour conclure, Anthony, Marine, Alexandra, Jeremy, Laura, Emmanuelle, Louise, Hervé & Benoît vous remercient d'être venus si nombreux. A bientôt pour de nouvelles aventures.
Au nom des poussins, Benoît Darras
19h vendredi 29 juin: Nous voilà tous réunis le souffle rapide, le cœur qui s’accélère et tous ces regards sur nous, tous ces regards qui semblent coller à nos gestes comme le ferait une ombre. C’est alors qu’une porte s’ouvre ; les premiers pas, le début du silence, les angoisses, tout ceci s’entremêle et s’évanouit dans un même instant : nous étions sur scène. Il nous aura fallu 8 mois de travail, des heures d'apprentissage de répliques, de construction du décor, des accessoires, des costumes, des textes à écrire, des séances de réflexion pour trouver comment orienter la lumière ou encore quelle musique il faut lancer? Jusqu'au bout le sort s'acharna - ainsi l'abandon à la dernière minute d'une comédienne. Embarqués au-delà de nous-mêmes et de nos espérances, nous touchions au but, nous étions enfin arrivés à ce qui fut notre olympe, nous étions là, des petits existants prêts à dire à ce monde des autres : regardez ce que nous savons faire, regardez nous jouons pour vous. C’est dans ces petits moments de vie que l’on comprend le fond des choses. Nous n’étions pas là simplement pour dire un texte, pour respecter un programme, pour se plier à une mise en scène…Nous étions ici pour exister dans un ailleurs qui n’est pas celui de la réalité immédiate. Nous pouvions ressentir cette sensation si étrange, si absconse, presque comme un frisson qui parcourt le corps, peut-être était-ce juste le bonheur d’être ensemble. Nous étions à l’acmé de notre aventure quand, tous réunis et reliés par le contact des mains, nous nous inclinions devant l’assistance. C’est à cette seconde où j’ai pu relever mes yeux et constater que l’on recevait des applaudissements. Nous, pauvres jeunes lycéens avions réussi à toucher, à laisser notre trace, à marquer les esprits par le jeu du théâtre. En ce qui me concerne, je retiens le souvenir d’une belle aventure humaine avec des personnes très sympathiques et une ambiance très agréable et attachante. Des délires partagés, des fous rires tellement nombreux, des chutes sur scène, des lapsus énormes (je vous prends huit jours sur moi !!), des petites fêtes, un bel anniversaire (enfin j'espère que tu as aimé Louise), des moments de vie avec l’empreinte de ce que les gens appellent : bonheur. Bravo à tout le monde, je pense qu'on le mérite sans vouloir être prétentieux, c’était loin d'être gagné mais tout le monde s'est accroché et ce soir-là la magie a opéré. Ce n’était pas un de ces tours où l’on joue avec votre crédulité, non tout était vrai jusqu’aux émotions. Pour les comédiens : Un grand merci à Laura, Emmanuelle, Alexandra, Louise, Marine, Benoît, Hervé, Jérémy et moi Anthony, l’auteur de cet article. Merci surtout à Melle Coget sans qui rien de tout cela n'aurait été possible. J'espère que le public a apprécié, pour nous ce fut un grand moment. Un dernier mot que personne ne pourra comprendre sauf les comédiens : POUSSIN!!!!!! « Regarder, c'est être peintre. Souffrir, c'est être poète. De l'union de la plastique et de l'âme on peut faire naître le plus bel art vivant intégral : le théâtre. » (Henry Bataille) Anthony Devossel
Ces deux brillants acteurs poursuivent désormais leur vie hors du lycée, l’un en école hôtelière et l’autre en classe préparatoire, puisque, comme tous les acteurs de la pièce qui étaient en terminale, c'est-à-dire tous sauf une élève qui était en seconde, ils ont obtenu quelques jours après les deux représentations leur baccalauréat. |
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