Les structures psychologiques

 

La structure schizoïde   Éveil de la blessure De l'entrée de la conscience dans le corps à l'âge d'un an. Cette blessure est souvent réactivée et vécue avec le parent du même sexe. Expériences passées pouvant engendrer la source de la blessure Grande souffrance physique (torture, abus de toutes sortes). La mort a même pu représenter une libération. La peur de fond de la structure schizoïde Peur de l'existence physique. Peur de la vie en général, peur de s'impliquer. Le système de défense de la structure schizoïde La fuite, le retrait sous toutes les formes possibles et dans tous les domaines. Le refus de s'impliquer. Panique facilement car il est vite déstabilisé par les contraintes sociales. Les traits comportementaux de la structure schizoïde Détaché du matériel. Fuite face aux conflits. Tout comportement qui amène une séparation, un rejet, une non-implication dans le monde physique. Perfectionniste, intellectuel (seulement sur le plan abstrait). Le sujet passe par des phases de grand amour à des phases de haine profonde. Il ne croit pas à son droit d'existence, se croit souvent nul et sans valeur. Recherche la solitude. Se sent incompris. Ce sont souvent de grands voyageurs, au moins psychologiquement : ils rêvent toujours d'être ailleurs, sont en général très instables dès que les événements demandent un peu plus d'implication. Fuite dans une pseudo-spiritualité. La santé inhérente de la structure schizoïde Le sujet identifié à la structure schizo, chez qui donc règne la peur inconsciente d'être présent et d'avoir à s'investir dans le monde concret, peut manifester des symptômes divers : - appétit coupé par les émotions et/ou la peur (anorexie). Repas en petites quantité, à plusieurs reprises dans la journée ; - les diverses maladies de la peau (eczéma, allergies, ...) ; - problèmes respiratoires ; - angoisse et anxiété sans aucune raison extérieure ; - dépression, fatigue chronique, manque d'énergie, difficulté de concentration et de mémoire. L'inconscient retirant constamment l'énergie, le sujet déprime et perd le goût de vivre sans comprendre pourquoi ; - facilement attiré par les psychotropes, qui auront tendance à le propulser encore plus en dehors de la réalité, abus de sucres, drogues ; - faiblesse immunitaire et problèmes de circulation sanguine. Le sujet a souvent les extrémités du corps (mains et pieds surtout) froides ; - le sujet n'a pas tendance à prendre soin de son corps. L'aspect énergétique de la structure schizoïde L'activité physique étant réduite au maximum chez le sujet, il ignore son corps physique qu'il préférerait bien souvent ne pas avoir. Les chakras du bas sont peu actifs, voire même fermés. La plus grande partie de l'énergie est concentrée au niveau de la tête, et surtout au-dessus et plutôt à l'arrière du crâne. Le chakra coronal et celui du troisième œil sont ouverts à l'extrême (trop), et le plexus solaire est également ouvert, mais déformé. La relation avec le monde extérieur Difficulté en entrer en relation, difficulté à s'impliquer. Le sujet est souvent dans les nuages, il ne s'affirme pas car il désire éviter toute confrontation. Cela peut être ressenti par les autres comme de l'égoïsme. La réalisation pour le structure schizoïde Le sujet identifié à la structure doit se libérer de la peur du monde physique. Il doit s'ancrer à la terre. Le processus intellectuel n'entre pas ici en jeu et un travail de fond au niveau des mémoires doit être entrepris. Par contre, si vous vous reconnaissez vraiment dans cette structure, si vous avez pris conscience que vous vous identifiez très fort à celle-ci, il vous est possible d'entreprendre un travail conscient de libération effectué dans le quotidien par certains choix et certaines activités. - Dans un premier temps, il faut passer à l'action et mener une activité jusqu'au bout, aussi modeste soit-elle. Vous pouvez choisir d'entreprendre une tâche quotidienne que vous refusiez en principe de faire correctement, et vous y tenir tant que celle-ci n'est pas terminée. Vous pouvez faire du jardinage, de la danse, du sport, des arts martiaux, ... - Apprenez à repérer les moments où vous cherchez à fuir la réalité, surtout dans les activités qui demandent plus d'implication de votre part. Réfléchissez au mécanisme de défense inconsciemment choisi. - Impliquez-vous dans un groupe où se pratiquent des activités concrètes, du relationnel : beaucoup d'associations recherchent du bénévolat, offrant ces possibilités. - Vous pouvez également vous mettre à faire du théâtre ou du sport d'équipe. N'ayez pas peur de faire des erreurs. - Apprenez à maîtriser le temps, donnez-vous un programme à suivre, un emploi du temps. Mangez à heures fixes. Obligez-vous surtout à respecter ce que vous aurez fixé. - Regardez-vous dans un miroir et apprenez à observer les limites de votre corps. - N'hésitez pas à adopter la discipline, l'implication, la présence sur le terrain, et autant que possible avec d'autres. La structure schizoïde transformée En effectuant un travail conscient de dégagement de la peur et du refus du monde physique, on permet à la personnalité d'intégrer les expériences passées traumatisantes reliées à ces mémoires. Cette structure est susceptible de conférer à la personne la capacité naturelle de contacter les mondes subtils. Cela peut se faire de différentes manière, comme l'art. Grâce à l'inspiration le sujet peut contacter les hautes sphères de la beauté, qu'elle manifestera dans le monde physique. Bien entendu il n'est pas nécessaire d'être identifié à la structure schizoïde pour faire cela, mais pour ces personnes, cette capacité là sera plus marquée. Le sujet peut éventuellement être versé dans le service humanitaire, et développer son amour et sa compassion pour les autres au moyen d'un investissement réel. Une fois la peur dégagée, le sujet vivra dans une grande légèreté. Le détachement est facilement accessible au sujet qui a su transformer le système de défense. Il lui est également facile d'adopter un comportement altruiste.