Généralités.
Bref historique : La classification bibliographique fait partie de ces travaux souvent considérés comme rébarbatifs à mettre en oeuvre mais si efficaces lorsqu'ils sont enfin réalisés. Les bibliophiles, les bibliothécaires, les libraires et tous les amateurs désireux d’ordonner avec raison leur bibliothèque se livrèrent durant des siècles à des travaux de classifications individuelles mais malheureusement toutes personnelles.
Nota: Lire à ce sujet (document ci-contre) cet extrait du dictionnaire bibliographique d'Étienne Psaume (éd. 1824)
Il faudra attendre la seconde moitié du XIX° siècle pour qu’un bibliographe américain Melvil Dewey imagine d’appliquer le système décimal à la classification bibliographique des connaissances humaines, ainsi naquit en 1876 la DDC, en français la CDD. Et ce n’est qu’à la fin du XIX° siècle que le vieux monde en prit connaissance grâce à MM. La Fontaine et Otlet en Belgique et leurs travaux sur la CDU.
M. Charles Richet, professeur à la faculté de médecine de Paris terminait ainsi son “exposé sur la méthode en bibliographie et la classification décimale” lors d’une réunion de l’AFAS en 1896 (document ci-contre) soit vingt ans après la première publication dans le “ Library journal ” . « Le système décimal a été un grand bienfait ; il en est de même pour la classification analytique générale. Il y a là un grand effort vers l'unité, et je crois qu'il faut l'encourager ; car toutes les fois que les hommes s'entendront au lieu de se diviser, ils pourront arriver à combattre plus facilement l'ennemi commun qui est l'ignorance ! »

Lucide et conscient de l'esprit critique de ses contemporains le professeur Richet continuait ainsi: " Une. classification est donc artificielle, et la nôtre l'est franchement; mais peu nous importe, pourvu qu'elle nous permette de classer, peu importe donc si l'ordre établi, la discipline et la hiérarchie dans nos connaissances, sont le fait d'un classement artificiel. Le classement existe, et c'est déjà beaucoup que d'en avoir un ! ".

Avantages de la classification décimale pour les bibliothèques virtuelles : Certes le fait de pouvoir retrouver, à l'instar des bibliothèques traditionnelles aisément les ouvrages sur un thème donné n’est pas négligeable, mais la possibilité d’engranger un volume impressionnant de documents dans un espace aussi restreint que le disque dur d’un ordinateur, de l'ordonner sans souci matériel obligeant de raisonner en mètres linéaires disponibles et agencement de format, du petit IN8 au grand IN4 dans le meilleur des cas, prédispose la bibliothèque numérique aux travaux d’étude et notamment à la recherche dans les volumineux corpus d’ouvrage.
Vous pourrez ainsi précisément cibler vos recherches soit dans les ouvrages eux-mêmes (document actif) soit dans l’une des divisions catégorielles soit dans l’ensemble de votre bibliothèque numérique. C’est ainsi que je procède personnellement pour répondre aux demandes de recherches personnelles des utilisateurs de mes éditions. Contrairement au monde réel les étagères ici sont auto-ajustables, tant en largeur d’ailleurs qu’en format, on peut faire tenir, en mode image sur texte, seul fidèle au document original, et au format in quarto, entre 20 000 et 30 000 pages par gigaoctet. Vous trouverez ainsi des informations dans des ouvrages que vous n'auriez pas pensé à consulter, ou dont la consultation vous aurait vraisemblablement découragé.
Je vous propose d'en faire gratuitement la démonstration, il vous suffit simplement de me proposer un thème de recherche très précis ( patronyme, toponyme, etc. ) en téléchargeant ce formulaire interactif (document ci-contre). Je vous enverrai les résultats sous forme de fichiers PDF des ouvrages concernés directement sur votre messagerie..

NB: Merci d'éviter les mots trop usuels et susceptibles de renvoyer des occurrences pléthoriques !