Prenez vos morceaux de pain
et, à l'aide d'une fourchette, trempez-les dans la
fondue en remuant un peu.
Après quelques secondes, vous
pouvez déguster votre première cuillère de fondue.
Attention ! C’est chaud !
Pour garder un bon rythme,
vous pouvez laisser refroidir le morceau que vous
venez d'extraire du caquelon dans votre assiette, le
temps d'en préparer un autre.
Après quelques instants, vous
allez ressentir le besoin de vous désaltérer. C'est
normal, le fromage chaud c'est salé.
Si vous regarder en face de
vous, vous verrez avec soulagement que quelqu'un
vous a servi du vin. Profitez-en.
Au milieu du repas, il est
d'usage de faire le trou normand : les convives
doivent engloutir "cul-sec" un petit verre de Kirsch
pour digérer. Abstenez-vous-en. C'est mortel.
En fin de repas, vous
constaterez que les convives ont apprécié votre
fondue, baissé le chauffage (la température
redescend au bout de 24 heures) et ouvert les
fenêtres (pour que le syndic de copropriété ne vous
adresse pas une lettre de remontrances à cause des
effluves). Seuls quelques savoyards lèchent encore
le caquelon.
La fondue est terminée …
dommage. Vivement cet hiver !
Pour
profiter pleinement de votre fondue, il est
nécessaire de l'agrémenter de kirsch.
Je
vous déconseille les flashes de kirsch fantaisie,
aromatisés à l'amande. Votre fondue risque d'avoir
un goût de forêt noire.
Le
vrais kirsch est fort. Le vrais kirsch a le goût de
noyau de cerise. Le vrais kirsch est fait à Lugrin,
petite bourgade des rives du Léman.
Si
vous ne pouvez vous en procurer, rabattez-vous sur
un ersatz alsacien.
Il
coûte environ 20 euros le litre mais rassurez-vous,
vous garderez la bouteille plusieurs hivers.
Il
est assez difficile de s'en procurer, sauf à
rechercher des contrebandiers. Afin de vous éviter
de tomber dans ce travers, je vous conseille la "distillerie
de la Dent d'Hoche" à Bernex (haute Savoie bien
sur).
cyberpic
Essayez également
la fondue fribourgeoise