Sujet de stage                       Esterline Souriau

a) Connecteur

  • Définition : Un connecteur permet au courant électrique d’aller d’un conducteur à un autre. Un connecteur peut être assimilé à une prise de courant, avec une partie mâle et une partie femelle, que l’on appelle aussi l’embase (partie fixe) et la fiche (partie mobile). Voir ci-dessous :

  • La fiche est la partie mobile du connecteur. Elle est composée d’un corps (corps de fiche), dans lequel on place l’isolant mâle ou l’isolant femelle, ainsi qu’une bague de verrouillage qui permet le maintien de la fiche sur l’embase.

    L’embase est la partie fixe du connecteur. On la reconnait grâce à la collerette qui permet sa fixation sur un support. Elle est également composée d’un corps d’embase et d’un isolant mâle ou femelle.

    Les contacts à l'intérieur du connecteur sont constitués de deux parties, une partie mâle appelée broche, et une partie femelle, appelée douille. Ces deux parties une fois réunis forment un contact, c'est à l'intérieur que circulera le courant électrique.

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  • b) fabrication

  • La fabrication d’un connecteur se déroule en quatre étapes :

    le moulage

    l’usinage

    la protection

    l’assemblage

    Le moulage se fait par injection plastique. Le boitier et l’insert du connecteur sont des thermoplastiques ou appelés thermodurcissables. Avant d’avoir sa forme finale, le polymère est présenté sous forme de granulés ou de poudre, puis il est injecté est chauffé dans des moules afin de prendre la forme voulue.

    L’usinage peut se faire de deux manières possibles. Les corps de fiches et d’embases sont en métal. Selon le métal utilisé on peut réaliser un usinage sur embarreur hydraulique ou un usinage après frappe à froid.

    La galvanoplastie, ou traitement de surface, consiste, par électrolyse, à déposer de l’or, par exemple, sur la surface des boitiers ou des contacts afin de les protéger.

    L’assemblage est la dernière étape du processus de fabrication. On va assembler les différentes parties de l’insert entre elles, les corps de fiches et d’embases avec leurs inserts respectifs etc.

    Ces procédures seront plus amplement détaillées dans les annexes du rapport.
  • c) Les contacts

    Un contact peut être simplement défini par un conducteur métallique transmettant un signal à un autre conducteur. Constitué d’une partie femelle nommée douille et d’une partie mâle nommée broche. La partie active du contact est celle qui constitue la surface de contact entre la broche et la douille. C’est à ce niveau que la température est la plus élevée lors du passage d’un courant.

    Ceci constituera l’un de mes sujets de stage, il consistera à mesures l’échauffement du connecteur lors du passage du courant a différentes intensités, cet échauffement étant principalement produit au niveau du contact.

    En voici le principe :

    Au passage d’un courant le connecteur s’échauffe. Les connecteurs sont classés à une certaine température d’utilisation. Il faut donc mesurer ces connecteurs à un certain courant pour une température ambiante donnée. Ce phénomène est la source de nombreuses demandes…

    Vous pouvez telecharger ici, un document PDF résumant la procédure de mesure d'échauffement.

    Il existe de nombreux modèles de contacts, pour de nombreux types de connecteurs. Les paramètres changeants sont majoritairement leurs dimensions, les matériaux les constituant, et les traitements chimiques subis lors de l’assemblage (Galvanoplastie).

    d) Equipement du laboratoire

  • L’entreprise possède un laboratoire d’essais, ceci lui permet de réaliser des tests demandés par les autres services (qualité, B.E (Bureau d’étude)) et même par le client.

    Exemple : Si le service qualité, a un retour-client pour un connecteur donné, qui a un défaut d’étanchéité, le laboratoire va effectuer des contre essais pour reproduire sur le connecteur le défaut donné, afin de vérifier si le connecteur a un défaut de fabrication ou non. (voir mon rapport pour de plus amples détails).

    Le laboratoire possède de nombreuses machines pour pouvoir effectuer ses mesures, comme une machine d’étanchéité, des étuves (de +300°C a -65°C), un banc d’échauffement, une machine de traction-compression, et plus encore.

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