BORDEAUX "Rue des Argentiers"  
 
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Sérigraphie sur Papier "Ivoire" 300g
Format : 0.50mx1.35m / Durée d'exécution : 600h

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En partant de la gauche du dessin.

Au n°2
Immeuble du XVIe siècle
Un bandeau mouluré sépare les niveaux 2 et 3.
Cette maison est construite en pierre de réemploi. Le rez-de-chaussée présente deux baies en anse de panier. Ces ouvertures devaient correspondre à des Tauliers (commerces) ou des chais. Elles s'ornent de moulures en ronds dites à boudins. Les étages 1, 2 et 3 comportent des croisées avec moulures et vitraux. La toiture est à faible pente (30%) et recouverte de tuiles de type "Canal".

Au n°4
Immeuble de la fin du XVIIIe siècle
Cet immeuble est construit (vers 1780) en pierre de taille avec bossages. Le rez-de-chaussée se compose de deux ouvertures. La porte d'entrée ainsi que la porte de chai sont en plein cintre.
Une imposte (partie vitrée fixe au-dessus de la porte d'entrée) avec fer forgé date de la construction de cet immeuble. Un bandeau mouluré les sépare des ouvertures du 1er étage. Des tables se trouvent sous les fenêtres des 3 niveaux, dont celles ornées du 2 et 3e étage.
Ces fenêtres possèdent toutes des garde-corps en fer forgé. Le fer forgé est apparu au XVIIe siècle et a rendu célèbre Bordeaux au XVIIIe pour ses garde-corps, balcons, rampes d'escaliers, grilles...

Au n°6
Immeuble du XVIIe siècle
Il est composé de pierre de taille pour les chaînettes d'angles, encadrements, ouvertures, corniche et mur de soubassement. Le remplissage des murs est en pierre de ribot (moellons) recouvert d'un crépi de chaux grasse. Deux grandes ouvertures, anciennes portes, avec anses de panier se trouvent au rez-de-chaussée. Les 1er et 2e étages possèdent chacun une croisée, une demi-croisée ainsi qu'une fenêtre bâtarde. Toutes les ouvertures de cette façade sont entourées de moulures plates. Des bandeaux moulurés se placent sous les fenêtres.

Au n°8
Immeuble de la fin du XVIIIe siècle
Il reprend les caractéristiques de l'immeuble situé au n°4 de la rue des Argentiers. Néanmoins des détails datant du XIXe apparaissent au 3e étage : les ouvertures sont surmontées de consoles entourées de plates bandes moulurées.
D'autre part, les garde-corps ne sont pas en fer forgé comme pour les autres ouvertures mais en fonte moulée (technique apparue au XIXe). La corniche reçoit des modillons (carrés de pierre sculptée).

Au n°10
Immeuble de la deuxième moitié du XIXe siècle
Les ouvertures des 1e et 2e étages sont surmontées de consoles et toutes sont entourées de plates bandes moulurées. Les bandeaux sous les fenêtres sont larges. La corniche est épaisse et comporte des denticules (petits carrés de pierre sculptée).

     
 
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Au n°12
Immeuble du début du XVIIIe siècle
Ouverture au rez-de-chaussée avec plein cintre. Baie du 1e étage certainement postérieure à l'immeuble. La fenêtre du 2e étage est en cintre surbaissé. La fenêtre du 3e étage a un linteau droit. Cet immeuble a subi toute une série de modifications mais reste attachant de par sa taille réduite.

Au n°14
Immeuble vers 1740
Au rez-de-chaussée décoré de bossages se trouve une porte en anse de panier. Les ouvertures au 1e étage possèdent de beaux garde-corps en fer forgé. Au 2e étage se trouve, sous les fenêtres, un beau décor sculpté représentant un personnage appelé par certain "Bacchus" ou "L'Angelot" (voir photo ci-dessus). De part et d'autre des chaînes de refends délimitent la façade. Le 3e étage recoit deux lucarnes en plein cintre sur brisis (pente raide de toit) d'ardoise . Le terrasson (pente de toit à 30%) est en tuiles "canal", ce type de toiture est appelé comble à la "Mansart".

Au n°16
Immeuble fin XVIIIe siècle
Un allègement du décor de la façade. Les bossages, chaînes de refends disparaissent peu à peu. Le fer forgé prend des formes plus géométriques.

Au n°18
Immeuble début XIXe siècle
Au rez-de-chaussée une baie en anse de panier et de part et d'autre une ouverture en plein cintre. Ces trois ouvertures possèdent en leurs parties hautes de magnifiques ferronneries (voir photo ci-dessus). Le balcon sur la largeur de la façade est richement décoré. Les baies du 1er et 2e étage sont surmontées de corniches. Toutes possèdent un encadrement mouluré. La corniche de toit large possède des denticules.

Au n°20
Immeuble début XIXe siècle
Au 1er étage un balcon en fer forgé (motifs Directoire). Les ouvertures du 1er étage sont surmontées de consoles avec frontons triangulaires (Directoire). Les ouvertures du 2e étage sont surmontées de consoles avec corniches. La corniche de toit possède de larges modillons (carrés de pierre sculptée).

Au n°22
Immeuble début XIXe siècle

Au n°24
Immeuble début XIXe siècle
Surélévation du 3e étage postérieure à la construction de l'immeuble.

Au n°26
Immeuble du XIXe siècle
Possédant un grande baie en plein cintre se terminant au 1er étage, dans lequel se trouve une loggia. Le garde-corps est en fonte moulée. Les ouvertures possèdent des encadrements moulurés et des volets persiennes.

Au n°28
Immeuble dernier quart du XVIIIe siècle
Siège de BORDEAUX MONUMENTAL (Office de tourisme, vitrine permanente du patrimoine). Cet immeuble de style Louis XVI possède au rez-de-chaussée une large baie en plein cintre. Le mur est à bossage (pierre à joints creux). Le 1er et 2e étage possèdent de belles feronneries "Rocaille" découlant du style Louis XV. Des chaînes de refends délimitent la façade.

Au n°30
Immeuble dernier quart du XVIIIe siècle

Au n°32
Immeuble vers 1770

Au n°34
Immeuble dernier quart du XVIIIe siècle
Rez-de-chaussée avec baies en anse de panier et plein cintre entourant l'entresol. Mur avec bossages (pierres à joints creux). Les ouvertures des 1er et 2e étage encadrées de moulures, comportent de belles feronneries. A cette époque, les chaînes de refends disparaissent. La corniche de cet immeuble supporte des génoises (embouts de tuiles canal en surplomb sur la corniche).

Au n°36
Immeuble vers 1770

 
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