Un poste à galène ultra simple



Sur le poste ci-contre, il n'y a pas de condensateur variable d'accord, c'est donc la station la plus puissante qui l'emporte. Attention, il faut une belle antenne (>20 m) et une bonne terre pour capter une station éloignée. L'absence de condensateur d'accord devait en faire un poste d'entrée de gamme. Cela dit, il y avait sans doute moins de stations qu'aujourd'hui.

Un schéma synoptique (fig.2) permet de se faire une idée de l'utilisation du poste. On recherche la réception en «titillant» la pointe du ressort sur le morceau de galène coincé par une vis de serrage. Le condensateur Mikado de 0,2/1000e de µF ( 0.2nF), filtre le résidu "haute fréquence" favorisant le signal audible. Une des deux bobines est mobile. Lorsqu'on l'éloigne de la bobine fixe, on augmente la sélectivité : on sépare mieux les émetteurs trop proches.

fig.1


fig.2

Un coup d'œil sur les signaux

Quelques signaux prélevés sur le dispositif sont montrés plus bas. Pour rendre les signaux visibles, le poste est attaqué non pas par une antenne mais un générateur HF réglé sur 370 KHZ et modulé à 1100 Hz . Pour mieux simuler le comportement réel, un dipôle appelé "antenne fictive" est placé entre le générateur et l'entrée antenne du poste à galène.
Sur la dernière figure, la détection a eu lieu. Le résidu HF sera filtré par le condensateur en parallèle sur le casque.

On observe la détection caractéristique de la galène. C'est la dissymétrie de la fonction Tension/Courant qui rend celle-ci possible.

On peut assimiler le cristal de galène et la pointe au montage diode/résistances suivant .

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