Rambaldi, Milo Giacomo

1444-1496. Né à Parme en 1444, Milo Giacomo Rambaldi fut nommé architecte en chef du Pape Alexandre VI en 1492. A mi-chemin entre De Vinci et Nostradamus, Rambaldi fut artiste, architecte, sculpteur, mathématicien, ingénieur, inventeur, et prophète visionnaire. Il développa les plans d'inventions révolutionnaires, dont certaines dépassent même la technologie du 21ème siècle !
En 1482, Rambaldi conçut un langage-machine codé reposant sur des algorithmes cryptés composés de 0 et de 1. Des artéfacts de Rambaldi découverts récemment dans des collections privées contenaient des diagrammes décrivant les propriétés et la composition d'un transistor tel que ceux fabriqués au XXe siècle, d'un communicateur vocal préfigurant notre technologie moderne de télécommunication mobile.
Nombre de ses dessins et documents sont écrits dans de multiples langues allant de l'Italien au Démotique grec, en passant par de mystérieuses combinaisons de symboles pré-masoniques. Certains ont été dessinés de façon à rester invisibles à l'oeil nu et demandent une exposition à une solution chimique spéciale pour être révélés au lecteur. Le nombre 47 semble avoir une signification particulière pour Rambaldi et dans tous les carnets retrouvés à ce jours la page 47 revêt une grande importance.

Bien que Rambaldi eût été admiré par son bienfaiteur, le Pape Alexandre VI, ses inventions, radicalement en avance sur son temps, et ses positions sur la science - censée permettre un jour à l'homme de connaître Dieu - lui valurent une accusation d'hérésie de la part de l'Archidiacre Claudio Vespertini. Après la mort d'Alexandre, Vespertini condamna Rambaldi à être excommunié et exécuté, et il s'acharna à détruire toute trace des travaux de Rambaldi.

Or, en dépit des efforts de Vespertini, un certain nombre d'artéfacts subsistèrent. Depuis le 15e siècle, des fragments de travaux de Rambaldi ont refait surface en différents endroits d'Italie, de France, d'Europe orientale, d'ex-Union Soviétique, et même dans l'entrepôt d'un musée américain à Waterbury, Connecticut. La découverte d'oeuvres aussi précieuses attira inévitablement l'intérêt de nombreuses organisations de renseignement dont l'Alliance, le K-Directorate, et le Département de Recherche Spéciale de la CIA. Une vaste "chasse au trésor" s'en suivit dans laquelle l'Alliance obtint un grand nombre d'artéfacts de Rambaldi.
Après la chute de l'Alliance, c'est Arvin Sloane (en partenariat avec Julian Sark) qui devint le détenteur de ce qui est peut-être la plus vaste collection d'artéfacts de Rambaldi. Les carnets de Rambaldi et ses inventions indiquaient qu'un dispositif majeur pourrait être assemblé. Bien que Sloane prétendît qu'après avoir assemblé la machine un "message de paix" lui avait été délivré (par un moine tibétain), et que depuis il avait renoncé à ses activités criminelles (anéanti par la mort de sa femme Emily), le contenu véritable du message (ainsi que les objectifs réels de Sloane) demeurent inconnus.

Très récemment, l'Agent Sydney Bristow est entrée en possession d'un nouvel artéfact de Rambaldi qui contient un échantillon de son ADN conservé dans une solution. Mais le Département de Recherche Spéciale a confisqué l'artéfact à la CIA, et l'organisation appelée la Convention (The Covenant) l'a volé à son tour au DRS. Suivant une interprétation de la "Prophétie" de Rambaldi qu'ils croyaient pertinente, ils tentèrent de combiner l'ADN de l'échantillon avec un ovule de Sydney Bristow. La Convention pensait en effet que l'Agent Bristow était l'Elue citée par Rambaldi dans sa "Prophétie" et cherchait donc à permettre la "seconde venue" de Rambaldi en concevant un enfant issu de leurs deux ADN combinés.
Les Agents Bristow, Vaughn, Dixon, et Weiss s'introduisirent dans les locaux de la Convention où le processus était en cours et firent échouer le projet de leurs adversaires. Mais bien que l'Agent Bristow eût détruit l'équipement du laboratoire, Julian Sark réussit à s'échapper pendant l'affrontement. Il est donc impossible de savoir s'il reste encore le moindre échantillon d'ADN de Rambaldi...

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source et inspiration © SD-5.com
traduction et adaptation © 2004 éric alglave

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