Voici, cher connecteur, un aperçu des objets de Go Mars !
Ces objets sont destinés à naître sous les mains inexpertes d'élèves du Primaire.
Série "Lévitation"
Cette première série est composée d'objets prévus pour la lévitation aérodynamique.
Notre dispositif de lévitation est une soufflerie verticale :
Cette soufflerie verticale a été construite à partir d'une soufflante de ventilation. Le moteur de cette soufflante est équipé d'un variateur, ce qui est bien pratique pour diminuer la force du souffle lorsqu'un objet rentre dans des vibrations en phase avec sa propre période de rotation... | Auparavant, fatigué du bruit que produisent allègrement les sèche-cheveux, j'avais construit une première soufflerie verticale à partir d'un extracteur de hotte aspirante de cuisine (deux vitesses). On doit pouvoir trouver pas mal de ces hottes d'occasion pour pas cher ... |
Ceci dit, les objets de cette série Lévitation sont conçus pour que les enfants puissent, un fois rentrés chez eux, les faire vivre en utilisant le sèche-cheveux familial...
Pour des raisons aérodynamiques, ces objets sont de forme quasi sphérique. En effet les formes de la sphère assurent à celle-ci un recentrage continu dans l'axe du flux sortant de la soufflerie (cet axe, en vertu du théorème de Bernoulli est le siège d'une pression plus faible que le reste du flux ; autrement dit, les particules d'air les plus proches de l'axe sont à la pression la plus faible).
C'est la sphère qui se recentre le mieux dans ce courant ascendant, néanmoins les œufs d'une certaine taille se recentrent également ; ils possèdent une qualité particulière (qui peut être également un défaut) : celle de se mettre immédiatement à l'horizontale dès qu'on les place dans le flux de la soufflerie.
La sphère et l'œuf sont des formes classiques ; mais, ainsi qu'on peut le voir dans la page Nos vidéos de notre site, nous avons réussi à faire voler de façon stable des objets dont la forme s'éloigne nettement de celle de la sphère ou de l'œuf...
Les objets proposés ici à la construction sont bâtis à partir de sphères de mousse de polystyrène de 50 mm de diamètre (les boules de 60 mm volent bien également), ainsi qu'à partir d'œufs de 50 x 70 mm (le modèle au-dessus vole également très bien).
Des cure-dents sont piqués dans la mousse (pour tenir lieu de membre, par exemple) ainsi que des pointes tête-homme : dans le flux de la soufflerie, si les cure-dents sont emportés vers le haut par leur Traînée aérodynamique, les pointes résistent au courant d'air et leur fonction est donc de déplacer le Centre des Masses de l'objet vers le bas (ou vers l'avant de l'objet dans certains cas, comme celui de l'hélicoptère et du canon aérien).
Voici l'objet le plus simple : L'ovni
On remarque que ce sont les masses ajoutées (les pointes) qui assurent une stabilité "de poids".
Peu différent est l'hélicoptère
Ici les deux clous arrière rétablissent l'équilibre aérodynamique : en effet la queue a tendance à prendre le vent par sa Traînée et à rendre "piqueur" l'hélico...
Autre stabilité "de poids" : L'objet que les enfants appelleront "La montgolfière"
Attention au fait que les onglets de scotch mal collés feront vivement tourner cet objet...
Voici à présent le chuteur aérien.
Noter que la position des membres est représentative de celle utilisée par les vrais chuteurs...
L'enfoncement d'un clou au nombril de l'objet peut améliorer sa stabilité.
Voici une variante, peut-être un tout petit peu plus réaliste (le chuteur est constitué à partir d'un œuf )
Et pour finir, un autre objet que les garçons ne manqueront pas de choisir : le canon aérien
Cette
deuxième série est composée d'objets mettant en évidence de la force de
réaction. Ces objets fonctionnent donc "à réaction".
Voici le tourniquet à réaction. On devine que c'est en soufflant dedans que ce tourniquet se mettra à tourner :
La rotation de la partie mobile (le rotor) est très rapide. Si on l'approche d'un tube cathodique (ancienne télévision ou ancien moniteur vidéo), on peut l'estimer à 50 ou 100 tours par seconde.
Cette rotation du rotor par rapport à la partie fixe est possible du fait de la différence de diamètre entre ces deux parties.
Mais la pression du souffle de l'opérateur suffirait bien-sûr à projeter la partie mobile loin de la partie fixe. Si la partie mobile n'est pas projetée, c'est qu'elle est retenue à l'aide d'un emboîtement spécial des "soufflets" qui permettent d'ordinaire de couder les pailles : le schéma ci-dessous montre comment cette articulation axiale tournante est réalisée :
Noter que c'est la différence de diamètre qui permet à la paille bleue de se loger dans la paille rouge. La mise en place de la paille bleue se fait en forçant légèrement, jusqu'à entendre un clic.Retour à la page d'accueil...
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