13/10/2004 18h00
................

C'est vrai que c'est beau le corps d'une Femme .
Surtout le tien .
Mais tu es bien plus qu'un corps .......

12/10/2004 17h10
Un petit poeme .

Sur La Femme ,
Je sais c'est un petit peu naif, mais bon c'est joli , non ??
Toujours est-il que moi j'aime .
A+ , Fred .

12/10/2004 17h00
Joyeux anniversaire Marie .

Plein de bonheur , bisoux .

10/10/2004 20h15
Baudelaire :

Le serpent qui danse .

Que j'aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau !

Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,

Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.

Tes yeux, où rien ne se révèle
De doux ni d'amer,
Sont deux bijoux froids où se mêle
L'or avec le fer.

A te voir marcher en cadence,
Belle d'abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton.

Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D'un jeune éléphant,

Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l'eau.

Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,

Je crois boire un vin de Bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D'étoiles mon coeur !


Charles BAUDELAIRE


Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne .

Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne,
Ô vase de tristesse, ô grande taciturne,
Et t'aime d'autant plus, belle, que tu me fuis,
Et que tu me parais, ornement de mes nuits,
Plus ironiquement accumuler les lieues
Qui séparent mes bras des immensités bleues.

Je m'avance à l'attaque, et je grimpe aux assauts,
Comme après un cadavre un choeur de vermisseaux,
Et je chéris, ô bête implacable et cruelle !
Jusqu'à cette froideur par où tu m'es plus belle !

Charles BAUDELAIRE

Tu vois Marie , je t'es mis quelque chose de joli , pas que du triste ...
A+ , Fred .


10/10/2004 20h10
Humeur d'un soir !!!!

Debout dans ma salle de bain,
Une lame de rasoir à la main,
J’ai tendu mon poignet devant moi
Et l’ai ouvert en pensant à toi.

Le sang se mit à couler,
Ma tête à tourner.
Je me suis laissé tomber par terre,
Comme je suis tombé devant cette amour éphémère
Puis j’ai entendu une porte claquer,
Mon nom fut crié.
Tout à coup, je reconnu ta voix. . .
C’était bien toi!

Tu es entré,
M’as pris dans tes bras.
J’ai regretté,
Le geste qui vint avant toi.

Le sang continuais à ruisseler,
Tu ne savais que faire.
C’est quand j’ai dis "je t’aime. . . ", mes dernier mots prononcés,
Que tu es redescendue sur terre.

Pour la première fois,
Tu as versée une larme pour moi.
Tu dis que si je devais partir,
Toi aussi tu allais en finir.

Mes yeux se sont fermés,
Pour rester clos à jamais.
Mon âme s’envolait. . .
Du haut de la pièce, je te regardais.

A ton tour, tu pris la lame
Pour rejoindre mon âme.
Tu as mêlée ton sang au mien,
Comme pour mêler notre chemin.

Tu t’es allongée à mes côtés,
As enlacée mes doigts des tiens.
Tu as dis: " on va se retrouver. . . "
Et ce fut la fin...

Je sais , mais je trouve ca tellement beau .....
Ne vous inquietez pas , A+ , Fred .

10/10/2004 20h00 Mon âme est triste jusqu'à la mort !

... J'ai vécu ; c'est-à-dire à moi-même inconnu
Ma mère en gémissant m'a jeté faible et nu ;
J'ai compté dans le ciel le coucher et l'aurore
D'un astre qui descend pour remonter encore,
Et dont l'homme, qui s'use à les compter en vain,
Attend, toujours trompé, toujours un lendemain ;
Mon âme a, quelques jours, animé de sa vie
Un peu de cette fange à ces sillons ravie,
Qui répugnait à vivre et tendait à la mort,
Faisait pour se dissoudre un éternel effort,
Et que par la douleur je retenais à peine ;
La douleur ! noeud fatal, mystérieuse chaîne,
Qui dans l'homme étonné réunit pour un jour
Deux natures luttant dans un contraire amour
Et dont chacune à part serait digne d'envie,
L'une dans son néant et l'autre dans sa vie,
Si la vie et la mort ne sont pas même, hélas !
Deux mots créés par l'homme et que Dieu n'entend pas ?
Maintenant ce lien que chacun d'eux accuse,
Prêt à se rompre enfin sous la douleur qui l'use,
Laisse s'évanouir comme un rêve léger
L'inexplicable tout qui veut se partager ;
Je ne tenterai pas d'en renouer la trame,
J'abandonne à leur chance et mes sens et mon âme :
Qu'ils aillent où Dieu sait, chacun de leur côté !
Adieu, monde fuyant ! nature, humanité,
Vaine forme de l'être, ombre d'un météore,
Nous nous connaissons trop pour nous tromper encore !

Oui, je te connais trop, ô vie ! ...
Que tu sais bien dorer ton magique lointain !
Qu'il est beau l'horizon de ton riant matin !
Quand le premier amour et la fraîche espérance
Nous entrouvrent l'espace où notre âme s'élance
N'emportant avec soi qu'innocence et beauté,
Et que d'un seul objet notre coeur enchanté
Dit comme Roméo : "Non, ce n'est pas l'aurore !
Aimons toujours ! l'oiseau ne chante pas encore !"
Tout le bonheur de l'homme est dans ce seul instant ;
Le sentier de nos jours n'est vert qu'en le montant !
De ce point de la vie où l'on en sent le terme
On voit s'évanouir tout ce qu'elle renferme ;
L'espérance reprend son vol vers l'Orient ;
On trouve au fond de tout le vide et le néant ;
Avant d'avoir goûté l'âme se rassasie ;
Jusque dans cet amour qui peut créer la vie
On entend une voix : Vous créez pour mourir !
Et le baiser de feu sent un frisson courir !
Quand le bonheur n'a plus ni lointain ni mystère,
Quand le nuage d'or laisse à nu cette terre,
Quand la vie une fois a perdu son erreur,
Quand elle ne ment plus, c'en est fait du bonheur !

... Ah ! si vous paraissiez sans ombre et sans emblème,
Source de la lumière et toi lumière même,
Ame de l'infini, qui resplendit de toi !
Si, frappés seulement d'un rayon de ta foi,
Nous te réfléchissions dans notre intelligence,
Comme une mer obscure où nage un disque immense,
Tout s'évanouirait devant ce pur soleil,
Comme l'ombre au matin, comme un songe au réveil ;
Tout s'évaporerait sous le rayon de flamme,
La matière, et l'esprit, et les formes, et l'âme,
Tout serait pour nos yeux, à ta pure clarté,
Ce qu'est la pâle image à la réalité !
La vie, à ton aspect, ne serait plus la vie,
Elle s'élèverait triomphante et ravie,
Ou, si ta volonté comprimait son transport,
Elle ne serait plus qu'une éternelle mort !
Malgré le voile épais qui te cache à ma vue,
Voilà, voilà mon mal ! c'est ta soif qui me tue !
Mon âme n'est vers toi qu'un éternel soupir,
Une veille que rien ne peut plus assoupir ;
Je meurs de ne pouvoir nommer ce que j'adore,
Et si tu m'apparais ! tu vois, je meurs encore !
Et de mon impuissance à la fin convaincu,
Me voilà ! demandant si j'ai jamais vécu,
Touchant au terme obscur de mes courtes années,
Comptant mes pas perdus et mes heures sonnées,
Aussi surpris de vivre, aussi vide, aussi nu,
Que le jour où l'on dit : Un enfant m'est venu !
Prêt à rentrer sous l'herbe, à tarir, à me taire,
Comme le filet d'eau qui, surgi de la terre,
Y rentre de nouveau par la terre englouti
À quelques pas du sol dont il était sorti !
Seulement, cette eau fuit sans savoir qu'elle coule ;
Ce sable ne sait pas où la vague le roule ;
Ils n'ont ni sentiment, ni murmure, ni pleurs,
Et moi, je vis assez pour sentir que je meurs !
Mourir ! ah ! ce seul mot fait horreur de la vie !
L'éternité vaut-elle une heure d'agonie ?
La douleur nous précède, et nous enfante au jour,
La douleur à la mort nous enfante à son tour !
Je ne mesure plus le temps qu'elle me laisse,
Comme je mesurais, dans ma verte jeunesse,
En ajoutant aux jours de longs jours à venir,
Mais, en les retranchant de mon court avenir,
Je dis : Un jour de plus, un jour de moins ; l'aurore
Me retranche un de ceux qui me restaient encore ;
je ne les attends plus, comme dans mon matin,
Pleins, brillants, et dorés des rayons du lointain,
Mais ternes, mais pâlis, décolorés et vides
Comme une urne fêlée et dont les flancs arides
Laissent fuir l'eau du ciel que l'homme y cherche en vain,
Passé sans souvenir, présent sans lendemain,
Et je sais que le jour est semblable à la veille,
Et le matin n'a plus de voix qui me réveille,
Et j'envie au tombeau le long sommeil qu'il dort,
Et mon âme est déjà triste comme la mort !

Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)


07/10/2004 23h50
Des fois on se sent bien , tout simplement .....

Et oui , des fois il suffit d'un petit DVD , d'une soirée "mouligasse" , de petits bisous , de moments tendres et de caresses plus ou moins sages pour etre mieux .
Et là , je suis super mieux .
A+ , Fred .


06/10/2004 09h50
Dans tous nos états .

J’aime quand on se parle comme ça , quand on se dit tout , comme ça .
A vif , a cœur ouvert , dans le blanc des yeux du téléphone ( humm , mais moi je trouve ça drôle d’abord ! !)
Tu m’as dit des choses magnifiques , merveilleuses , hier soir au milieu de tout le reste .
Je pensais bien te faire réagir avec mes mots hier , mais tu as été au delà toute mes espérances , et attentes .
Et au delà de ce que je pensais , aussi , en virulence ;-)
C’est fou qu’il faille te mettre dans tous tes états pour que tu me dise tout ça .
Mais , merci , tout simplement .



05/10/2004 17h45
HELP !!!!



J'en cherche un , si vous en connaissez un je suis preneur .
Siouplait , siouplait .....


05/10/2004 17h30
Bon quand y en a marre !!!!

Y a malabar !!!!!
Mais la franchement c'est plutot : j'suis en petard !!!!
Je crois que dans cette societé pour heureux il faut etre blindé et sans coeur .
Je vais tout cadenasser , tout sur-proteger .
Ne plus rien donner et etre indifferent a tout .
Comme ca je serais dans le meme moule .
Comme ca je n'aurais plus mal ( je n'aurais plus rien d'ailleurs !) .
Mais c'est pas grave .
Aprés tout il y a tellement de personnes de mon entourage qui survivent tres bien comme ca , pourquoi pas moi ??
ben paske moi , je suis gentil ( con diraient certains et avec raison ) .
Et paske moi je ne peux pas me resoudre a perdre mon humanité .
Alors , je vais continuer comme ca , a donner sans rien attendre , a aimer sans l'etre en retour , et a tout supporter .
Ou pas ..................
A+, Fred .


05/10/2004 13h25
Pas vexé mais bien dégoûté  !!!

On essaye de faire plaisir.
On essaye de montrer, de prouver qu’on a changé, que nos sentiments ont changés.
On fait des efforts pour être, toujours de bonne humeur, pour tout accepter, même d’en prendre plein le cœur.
Et pour quel résultat ? ?
Aucun.
Juste une vague excuse a deux balles : "j’en ai pas envie, ça me ferait plaisir, mais vaux mieux pas ! »
Alors deux choses :
Ou tu as peur de passer le week-end avec moi, parce que tu as peur de te retrouver seule avec moi ; Et là ça prouve que mes efforts et mes démonstrations ne servent à rien et que contrairement a moi et a ce que tu dis, ben tu n’as pas tourné la page.
Ou alors ben tu n’en as pas envie, simplement parce que tu préfère rester chez toi.
Mais là j’y crois pas trop.
Mais une fois de plus, je vais te laisser le bénéfice du doute, parce que c’est ce que font des amis entre eux.
Moi tout ce que je voulait c’était te faire plaisir , te rendre un peu heureuse .
C’est tout .
Tu en as eu souvent des personnes qui s’offraient , juste pour toi ? ?
Moi je n’en ais eu qu’une , TOI , et c’est pour ça que je voulais te faire plaisir .
Mais que faut-il faire pour te faire plaisir ? ?
Que faut-il faire pour te rendre heureuse ? ?
Que faut-il faire pour te donner envie ? ?
Rien ne te touche jamais, rien ne te fait jamais plaisir.
Même un petit rien, tu t’en fous.
Pour preuve, tu ne m’as jamais dit merci.
Ce n’est pas que je veuille des remerciements juste pour flatter mon ego.
Mais bon, il me semble que ça se dit  "merci".
Quand je t’offre un ciné, un resto, une crêpe.
En principe on dit merci, pour montrer à l’autre qu’on a apprécié.
Pour lui dire simplement merci d’y avoir pensé, merci d’être attentionné, d’être avec moi, de penser à moi et a me faire plaisir.
J’aimerais tellement qu’un jour tu me dises merci, ça prouverait que quelque part j’ai réussi à te toucher.
A+, Fred.

PS : A part ça , je ne suis pas en colère , ni vexé , hein ? C’est juste que j’avais ça sur le cœur !
Et pis que ça m’énerve grave ……. Non mais des fois , c’est ben vrai ça ma bonne dame ! ! ! !
Qu’est ce que j’ais dit de mal ? ? ? C’etait pas beaucoup demander , c’était surtout te donner .



01/10/2004 08h30
je n’ai même plus envie d’écrire !!!!

Je te donnais, je t’offrais mon cœur, mon corps, mon esprit sur un plateau d’argent ! Et toi ? ? tu as tout envoyé valser avec une force ………
Je ne sais plus ou je suis là, c’est quoi cette nuit que je viens de passer ?
Pourquoi est ce que tu te mets dans des états pareils ?
Pourquoi est ce que tu me mets dans des états pareils ?
Pourquoi tu te fais du mal ?
Pourquoi tu me fais du mal ?
C’est quoi ce besoin autodestructeur ?
Il te suffisait simplement de te laisser aller, d’être toi-même, comme tu l’as été presque toute la soirée.
Qu’est ce que j’ai dit qui a déclenché cette tornade, cette tourmente ? ?
Que je te laissais le choix ? ? ? ?
Et bien là, rassure-toi, tu ne l’as plus : Le choix.
On ne peut pas jouer indéfiniment avec moi.
A force, j’en ai marre de me prendre un mur, j’en ai marre de me prendre des claques, j’en ai marre d’être une épaule sur qui pleurer et me faire jeter sans arrêt !
Alors, maintenant, je me rebelle !
Tu n’auras plus rien de moi que ce que je voudrais bien te donner.
Et j’irais aussi loin que j’en ai envie, ou pas.
Apres tout je ne risque rien de plus que ce que je prends déjà dans la gueule.
Je ne m’embarrasserais plus de ma délicatesse qui tendait vers l’immobilisme ou l’indécision.
Je n’hésiterais plus, je ferais ou je ne ferais pas !
Comprends-moi bien, ça ne m’empêchera pas de rester ton ami, de rester tel que je suis maintenant ; Mais je ne ferais plus que ce dont j’ai envie et au moment ou j’en aurais envie.
Et là, maintenant, et bien j’ai tellement de haine, de frustration, de dégoût, de rage, d’envie de te prendre dans mes bras pour te dire que ce n’est pas grave ; Que je vais aller m’enfermer dans les toilettes pour refouler tout ça, très vite, loin de moi.
Et pis là il est 13h30 je viens de manger avec toi , et tout vas mieux car une fois de plus on viens de discuter .
POURQUOI ON DISCUTE PAS AVANT les problemes ???? .

A+ , Fred ..

01/10/2004 08h15 fou le camp !

A tous points de vue !
* Une amie qui veut prendre de la distance ………
* Le Darllo qui ferme, donc Loic, Marie et les autres, ben en vrac, du coup je monte les voir ce week-end pour la dernière soirée du Darllo.
* Mon équipe de Paint de Bordeaux ( des petits jeunes que je devais aider à se monter ) qui me laissent tomber après m’avoir juré aux grands dieux qu’ils étaient à fond avec moi. ( en gros qui m’enculent bien profond )
* Et pour rajouter à tout ça, comme si ce n’était pas assez, Marie, ma Marie, a qui il n’arrive que des merdes et qui en plus m’envoie valser dans tous les sens.
Une semaine ou je me dis qu’après tout j’aimerais mieux ne pas exister.
Que ça serait peut être mieux ailleurs.
Ou alors que je vais devenir un gros con qui ne ressent plus rien, qui se fout de tout, qui ment, qui trompe, qui frappe, qui fait du mal, mais qui n’a aucuns états d’âme ni aucuns principes.
Voui ! ! Je vais devenir ce gros con là, ou pas …………………


 

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