Cher Monsieur Paillot,

 

Ainsi que vous avez pu le voir dans le dernier n° des Comptes Rendus de l’Académie d’Agriculture, j’ai présenté votre livre à la séance du 7 novembre… le Directeur de la Revue Générale des Sciences qui assistait à la séance m’a demandé pour sa revue une note sur votre ouvrage analogue à celle de ma présentation. Je lui ai fait parvenir un texte légèrement modifié.

 L’attention est donc bien attirée en ce moment sur votre travail que M. Viala m’a demandé aussi en communication.

 C’est une fort bonne idée, je crois de publier un traité d’ensemble sur les maladies du ver à soie. Dans l’état actuel de nos connaissance, il sera difficile toutefois avec la synonymie embrouillée des types morbides dans les divers pays, et en présence des noms consacrés par l’usage dans tous les manuels de donner un exposé qui ne déroute pas trop le lecteur. Vous aurez sans doute à schématiser un peu et à simplifier certains chapitres.

 J’ai vu le dernier article d’Acqua dans le Bulletin d’Ascoli Piceno.

 Que pensez-vous de la façon dont il envisage le rôle de Streptococcus bombycis qui, si j’ai bien compris, non seulement ne serait pas l’agent infectieux, mais protègerait encore l’insecte contre des invasions microbiennes secondaires ?

 Avec des théories aussi contraires, on a quelque embarras pour se faire une idée de ce que sont réellement, au point de vue de l’agent infectieux, certaines de ces maladies du ver à soie.

Croyez, cher Monsieur Paillot, à l’assurance de mes sentiments bien dévoués.

 

Paul Marchal

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