De Vigo à La Corogne (les photos)
 

Mercredi 26 août (de Vigo à Pedras Negras)

Matinée grise accompagnée de crachin « breton ». Après le plein de fuel, nous quittons la marina du Real Nautico Club de Vigo vers 9 heures 40. Peu de vent et, quand il se lève (force 3-4), toujours très (trop !) portant. Nous parcourons 20 milles pour atteindre la petite marina de Pedras Negras qui est une bonne escale avant Muros ou Corcubion sans entrer dans la ria d'Arousa. Pedras Negras est essentiellement une station touristique, sans grand charme avec un seul petit supermarché comme magasin. Cela dit, nous avons fait une très belle balade en bord de mer sur un chemin fait de planches de bois (pas de photos car appareil oublié !).

Jeudi 27 août (de Pedras Negras à Portosin)

Au vu des prévisions météo pour vendredi et samedi (beaucoup de vent de secteur nord) nous décidons d'aller dans un endroit « tranquille » et nous choisissons la marina de Portosin dans la ria de Muros. Navigation d'une trentaine de mille commencée sous la grisaille, puis dans le brouillard (nous ne verrons pas l'île Salvora seulement distante de quelques centaines de mètres), et terminée sous un beau soleil avec un peu de vent de travers. Nous avons le temps d'aller nous baigner sur une plage toute proche de la marina et de faire connaissance avec la ville de Portosin.

Vendredi 28 au samedi 29 août (à Portosin)

Vendredi, le vent prévu arrive dans la matinée et va monter progressivement dans la journée jusqu'à atteindre pus de 30 noeuds dans la marina vers 20 heures. Le ponton des visiteurs sur lequel nous sommes est assez exposé dans l'entrée du port entièrement ouverte au nord, si bien que la houle entre dans les pontons et que l'ambiance à bord est très « rock'n roll » ! Il y a cependant du soleil quasiment toute la journée avec une bonne température, et Marie-Claire se baignera dans un coin de plage relativement abrité. Le bateau tangue sous l'effet de la houle, il tire sur ses bouts en faisant tout trembler à l'intérieur. Nous nous sommes demandé s'il n'était pas préférable d'aller dormir à l'hôtel ! Finalement, nous décidons d'attendre et de voir ...

Ce n'était pas si terrible, nous avons dormi !

Samedi, le vent est tombé un tout petit peu et ça bouge un peu moins, mais les bouts supplémentaires sont toujours mis à contribution dans des violents rappels du bateau par rapport au ponton. Toujours un grand soleil (pas un nuage de la journée), et après avoir vainement recherché une «pescaderia » (il n'y a pas moyen d'acheter du poisson frais dans ce port de pêche !), nous partons l'après-midi pour une balade dans les hauteurs de Portosin où les points de vue sur la ria ensoleillée sont magnifiques (pas de photos car oubli de l'appareil ...). Après la descente, nous rejoignons la plage où il y a plus de monde qu'hier, et l'eau encore plus froide (on approche la température des îles Ciès !) ne nous découragera pas. Fin de la journée par des courses au supermercado, douches et repas du samedi soir (apéro, morceaux de poulet au barbecue, courgettes, …).

Dimanche 30 août (de Portosin à Muros)

Vers 10 heures, alors que nous nous apprêtions à partir en direction de la baie de Corcubion, juste derrière le cap Finisterre, le vent s'est brusquement levé aux alentours de 20 noeuds. La perspective de faire du près serré, voire tirer des bords nous a vite dissuadés de partir.... Le soleil toujours présent nous promet donc une nouvelle journée de farniente.
Souhaitant ne pas rester inactive toute cette journée, et aussi parce qu'il n'y a rien d'autre que la plage à Portosin, Marie-Claire propose d'aller à Muros en fin d'après-midi.
Nous ferons donc une petite navigation de 5 milles, en partie à la voile (vent sud-ouest 3-4), sous un soleil éclatant et une température approchant les 30°. Nous mouillons à Muros au même endroit qu'à l'aller, et passons une superbe soirée très calme.
L'eau étant exceptionnellement à 19°, Marie-Claire ne peut résister à la baignade.

Lundi 31 août (de Muros à Camariñas)

Après avoir pris connaissance de la météo sur internet (merci à l'antenne qui nous a permis de capter un réseau « venu d'ailleurs »), nous levons l'ancre à 9 heures 10 sous un beau soleil, direction Camariñas à 40 milles.
Après du soleil sans vent, nous rencontrons des bancs de brouillard puis du temps gris. Le vent s'est levé un peu (force 3 à 4) mais contraire. Finalement, le soleil revient, avec juste quelques faibles passages nuageux mais peu de vent. Nous ferons tout de même un peu de voile grâce un un petit force 4 de travers puis arrière.
Dès la sortie de la ria, Marie-Claire met une ligne à l'eau, et la remontera après avoir pris 4 maquereaux qui assureront notre repas de ce soir.
Le passage du cap Finisterre est magnifique et nous avons une pensée pour Alain qui devrait y « sacrifier » ses chaussures s'il finit le chemin de Saint-Jacques.
Nous arrivons à Camariñas vers 18 heures et mouillons devant la plage « Cala de Vila ».

Mardi 1er septembre (de Camariñas à La Corogne)

Le jour à peine levé, nous partons de Camariñas pour une longue étape d'environ 50 milles pour La Corogne. Encore une fois, le temps est superbe, mais le vent est absent, d'où beaucoup de moteur. Ce n'est qu'après la mi-chemin, aux îles Sisargas, que nous arrêtons la « brise Volvo » pour se mettre vent arrière, avec le génois tangonné. 20 milles après, nous sommes au large de la tour d'Hercules marquant l'entrée de La Corogne, et nous sommes dans la « Darsena Deportivo » à 19 heures 30, voisin d'un bateau de Lampaul !

Mercredi 2 et jeudi 3 septembre (à La Corogne)

Journées à La Corogne en attente un créneau favorable pour traverser le golfe, et qui devrait intervenir à partir de vendredi. Courses, nettoyages divers, balades dans la ville, avec restos le soir (mercredi : pimientos del padron, chorizo à la plancha, pulpo à la Galaga, tarte de Santiago aux amandes, jeudi au « Rey del Jamon », évidemment, jambon et chorizo).

La suite ... le golfe de Gascogne et le retour à Brest.