Les îles Anglo-normandes (les
photos)
Mardi 20 juillet (de Bréhat à
Guernesey)
Départ au petit matin. Il fait gris et le vent est faible. Nous ne
tardons pas à nous trouver dans le brouillard à une allure confortable
avec un petit vent portant.
Les maquereaux mordent, je décide de remonter la ligne au douzième … en pensant au travail qui m'attend...
Après
une demi-journée de voile, le vent tombe et nous poursuivons au moteur
jusqu'à Guernesey où nous arrivons à 16h30. Il y a beaucoup de monde
dans l'avant-port mais nous pouvons entrer dans
la marina Victoria, un "port control" nous prenant immédiatement en charge après que nous ayons accosté au ponton d'attente.
Un
petit tour en ville nous permet de constater que la ville est plus
animée que lorsque nous sommes venus en 1998, bien que les magasins
ferment toujours à 17h30. Déception cependant : les restaurants chinois
que nous aimions bien n'existent plus, nos magasins préférés Bucktrout
et Corkscrew où nous faisions le plein de whiskys que nous ne trouvions
pas encore en France ont réduit considérablement leur surface de vente.
On vend même des téléphones portables dans l'ancien magasin Bucktrout !
Comble de la déception, il n'y a plus de marché. Guernesey, ce n'est plus ce que c'était !
Mercredi 21 juillet (à Guernesey /
Saint-Peter)
Courses, préparation de rillettes de maquereaux, lessive le matin.
Après-midi petite randonnée vers
Fermain Bay et baignade dans une eau très fraîche.
Très beau temps mais ce n'est pas la canicule (20° environ).
Jeudi 22 juillet (de Guernesey / St-Peter à
Herm)
Dernières courses avant le départ pour Herm. Petite navigation
sympathique sous le soleil. Nous pensions mouiller à Belvoir Bay pour
être bien protégés à l'est de l'île. Mais comme ça roule, nous nous
déplaçons vers Shell Beach, à quelques encablures, où il y a plus de
monde… Ce n'est pas mieux !
La
mer qui descend découvre un « joli » rocher derrière nous.
Nous observons les fonds qui semblent être de sableavect des algues.
Finalement nous préférons nous éloigner et revenir à
Belvoir Bay où nous passons une soirée agréable bien que ça roule un peu.
Vendredi 23 juillet (à Herm / Belvoir bay)
Nous n'avons pas dormi aussi bien que d'habitude. C'est davantage le
clapotis à l'arrière que le roulis qui nous a gêné.
Ce matin, exploration du nord de l'île. La marée basse découvre un un vaste champ de cailloux.
Quelques bouées prévues pour les visiteurs près du petit port assèchent
sur un fonds de petits cailloux... Nous sommes bien contents d'avoir
opté pour l'est de l'île !
Nous
cherchons des bigorneaux mais nous ne trouvons que des bigorneaux
« de chien » ou bigorneaux de « parisien ». Comme
il n'y a que ça, j'en prends une dizaine pour goûter …
C'est donc vrai que c'est moins bon et surtout très difficile à sortir de la coquille.
Après
le déjeuner, nous repartons pour le tour du sud de l'île. Les hautes
falaises font que le sentier côtier est plus accidenté qu'au nord.
Au
retour, il fait toujours beau, il y a du monde sur « notre
plage » de Belvoir Bay et le bain nous tente. L'eau est à 16° mais
nous apprécions ce bain dans cet environnement exceptionnel...
Samedi 24 juillet (de Herm / belvoir bay à
Sark / Havre Gosselin)
Départ pour Sark où nous avons choisi d'aller au
Havre Gosselin, côté ouest de l'île. C'est plus direct pour le départ vers la France et il y a des bouées.
Nous
profitons de cette journée pour visiter l'île qui se mérite. Il faut
d'abord gravir la colline de 100m par un petit sentier qui compte pas
moins de 200 marches ! Nous redescendons au niveau de la mer à Port
Creux, à l'est de l'île, où nous avions passé une nuit d'enfer, il y a
quelque 35 ans ...
Après le repas au bateau nous regrimpons la colline en direction du jardin de la
Seigneurie.
Nous n'avons pas de monnaie pour mettre 3£ dans une urne prévue à cet
effet et nous avons droit à une remarque désagréable d'un visiteur
anglais : « french never pay ».
Après quelques courses, nous faisons un grand tour vers le sud avant de regagner notre bord.
Il n'y a pas de vent mais le
mouillage est très agité
(à cause des courants puissants ?). Durant la nuit ça se calme et nous
dormons assez bien. En revanche, au petit matin c'est de nouveau
« rock and roll » et nous ne traînons pas à quitter le
mouillage.
Dimanche 25 juillet (de Serk / Havre Gosselin à Bréhat / La Corderie)
Traversée vers Bréhat. Tout va bien jusqu'aux Roches Douvres, super
bien même, avec vent, soleil et courant favorable.
La pêche donne bien on s'arrête à 8 maquereaux.
Puis
le courant s'inverse ... et là, c'est galère pour rejoindre Bréhat. A
un moment, nous mettons le moteur et nous arrivons à peine à étaler le
courant ! Même si nous avions laissé les Roches Douvres à bâbord pour
que la marée montante nous ramène ensuite sur Bréhat, nous minimisons
toujours le courant …
« Notre
place » est prise dans le fond de la Corderie, mais nous mouillons
à côté sans problème et la nuit de passe bien, sans ressentir ni
l'échouage ni la flottaison à la marée montante.
La suite ...
le retour vers Brest |