De La Corogne à Viveiro (toutes les
photos)
Samedi 5 juillet (de La Corogne à Ares)
Tôt le matin, nous
étudions la situation météo qui prévoit du vent assez fort
aujourd'hui. Nous nous donnons 3 possibilités : rester à La
Corogne une journée de plus, aller à Cedeira avec beaucoup de
vent portant, aller dans la ria d'Ares à 10 milles de La
Corogne. Nous choisissons cette dernière solution.
Pas de problème
pour les 3 heures de navigation car, comme nous le pensions, le
vent ne se lève qu'en fin de matinée au plus tôt. A noter que le
démarreur est toujours aussi "poussif" et qu'il nous inquiète un
peu ...
Nous mouillons à
Ares, près de la
plage. La journée qui s'en suit n'est pas belle
avec du vent (pointes à 25-30 noeuds) et de la pluie, mais le
mouillage est plat et nous sommes contents d'être enfin partis
de La Corogne ... Nous passons la journée au bateau à "glander".
("glander = lecture, jeux, sieste, cuisine... MC)
Dimanche 6 juillet (de Ares à Cedeira)
Il a beaucoup plu
cette nuit et ce matin, le vent est complètement tombé, le
soleil arrive à percer un peu à travers les nuages.
Nous ne nous
pressons pas pour partir vers Cedeira car le vent est annoncé
sera plus favorable pour nous à partir de la fin de matinée. En réalité, il n'y a
pas de vent avant midi et c'est du moteur. Après, nous pouvons naviguer à la voile jusqu'à Cedeira où nous mouillons dans le fond de la ria, derrière
les corps-morts.
Nous faisons un
petit tour à terre où les promeneurs du dimanche déambulent dans
la petite ville, et nous nous attardons dans la
vieille ville.
De retour sur le
bateau, et devant le calme du mouillage, Marie-Claire se baigne
et trouve l'eau très bonne ..
Lundi 7 juillet (de Cedeira à Viveiro)
Nous partons tôt de Cedeira (7h50) pour passer le
trop fameux cap Ortegal dans le calme. Les 3 premières heures se
font au moteur avec un vent faible de sud. Une grosse houle nous
accompagne jusqu'au cap Ortegal que nous passons ainsi sans
encombre. Une fois le cap passé, le vent se lève un peu et nous
arrêtons le moteur pour naviguer avec la grand-voile seule car nous
sommes vent arrière et à cette allure le génois ne tient pas.
La force du vent va aller crescendo jusqu'à force
5-6 juste après l'Estaca de Bares ce qui nous contraint à prendre un ris.
Tout ceci est assez "plaisant" car nous avançons très bien, au
portant, et le soleil est
revenu. Nous arrivons à Viveiro en début d'après-midi dans le calme
du fond de la ria abrité du vent et nous nous mettons au ponton
de la marina juste à côté de Jason (notre compagnon d'infortune de La Corogne
...).
Nous faisons quelques courses au Gadis qui nous
tend les bras, et nous "commandons" un mécano Volvo pour essayer de
résoudre le problème du démarreur du moteur.
Nous finissons la journée par le même resto que
la dernière fois où le sympathique serveur nous reconnaît : pulpo à
la plancha (excellent) et chipirones.
Du mardi 8 au mardi 15 juillet (à Viveiro)
Mardi, nous attendons le mécano, sous la pluie le matin,
et il ne vient pas
...
Nous nous activons juste un petit peu
l'après-midi en allant faire la balade sur le
paseo fluvial du rio Landro. Le chemin bien aménagé
suit le rio qui débouche
à Viveiro, et nous marchons 10km (à partir du bateau) en 2 heures
dans un environnement très
calme et reposant. Il faut faire vite car nous espérons
toujours le mécano ...
Mercredi, ça bouge un peu ... Après m'être
renseigné sur le ravitaillement en gasoil, le chef du port m'informe
qu'un camion doit passer vers 10h00. Le camion est effectivement là
à l'heure prévue, mais il ne lui reste que 12 litres à mettre dans
notre bidon de 22 litres !
Le mécano arrive enfin en fin de
matinée. Conclusion : ce n'est qu'un problème de réglage de la pompe
de gasoil, mais seul un spécialiste Volvo peut le faire, alors nous
attendons encore pour savoir quand il pourrait venir ... et ça ne
pourra se faire que lundi prochain ! Nous voilà donc bloqués une
fois de plus dans un endroit qui pourrait être plus moche (on se
console comme on peut !). L'après-midi, je reste au bateau et
Marie-Claire va visiter le musée Legalxunqueira.
Jeudi, le temps s'améliore (plus de soleil, moins
de vent), ça sera donc journée marche (2 heures) et plage de l'Area
où il y a plus de monde qu'il y a 3 semaines, vacances obligent.
Marie-Claire se baigne et trouve l'eau moins froide que lors de
notre premier passage.
Vendredi et samedi, ce seront des journées
tranquilles avec la ville qui s'anime pour 3 jours de Mercado
Renacentista (Marché de la Renaissance). Les rues sont pleines
d'animations avec boutiques, jeux pour les enfants et restauration,
le tout sur le thème de la Renaissance. A noter également que
beaucoup de gens sont habillés de costumes d'époque et que de
grandes tables pour dîner ont été installées dans beaucoup de
petites rues de la vieille ville.
Dimanche, nous prenons le
train pour Ortigueira
... La ria d'Ortigueira est réputée par sa beauté ... ses faibles
fonds et ses courants de marée. Après 35 minutes d'un train régional
très confortable, nous arrivons dans la petite ville d'Ortigueira où
le festival celtique connu "mondialement" (Chieftains et Bagad
Kemper cette année) se prépare pour débuter le 17 juillet.
Après un petit tour de ville, nous déjeunons dans
un petit bar-resto qui fait des grillades sur le trottoir. Nous nous
"empiffrons" de chorizos et poulet grillé avec frites, le tout pour
10,50€ pour deux ! (verre de vin rouge et caña compris). Une fois
ce "gueuleton" englouti, nous entamons une balade balisée qui longe la
ria vers sa sortie dans l'ensenada
de Santa Marta o Cariño. Nous
ferons ainsi 3,5km en longeant les vastes étendues de vase à marée
basse vers la plage de San Martin. Au retour, la mer montant, la ria
n'est plus qu'un vaste plan d'eau bien abrité.
La soirée se passe à écouter la finale de la
coupe de Monde de foot sur le bateau, et l'Allemagne l'emporte ... (J'ai
fermé mes petits clapets. MC)
Lundi, devinez quoi : on attend le mécano Volvo
qui arrive enfin à 12h15 ... Après avoir quasiment résolu le
problème, le démarreur fonctionne de nouveau mais avec un peu de
gaz, il nous dit (le chef du port, Fernando, jouant le rôle d'interprète) que pour la réparation soit totale, il faut démonter la
pièce changée à La Corogne et faire de nouveaux réglages, et cela
devrait lui prendre jusqu'à mercredi soir ! Nous acceptons cette
proposition car l'intervention est faite gratuitement par Volvo au
titre de la garantie de la précédente intervention. Au retour du
mécano à 16h00, nous allons à la plage de Covas profiter du soleil
en nous mettant à l'abri du vent derrière la dune (très bon bain de
Marie-Claire). A notre retour vers 18h30, bonne surprise (enfin !) :
le démarreur marche (c'était un problème de ressort qui n'avait pas
été changé avec la pièce neuve). Nous faisons des plans pour partir
...
Mardi, patatras ! Les prévisions météo ont changé
et notre beau plan de partir jeudi est mis à mal car des vents forts
sont prévus dans le Golfe de Gascogne en fin de semaine (force
6-7), alors on essaie de trouver autre chose ...
Du mercredi 16 au vendredi 18 juillet (de Viveiro à
El Barqueiro et retour)
Mercredi, on se décide quand même à bouger et
d'aller vers la ria de El Barqueiro à une dizaine de milles à
l'ouest de Viveiro où nous projetons revenir en fin de semaine.
C'est plus facile de faire les courses et les pleins en vue du retour vers la Bretagne.
Le temps est bruineux le matin, avec espoir de
soleil pour l'après-midi, et nous partons vers la ria de El
Barqueiro après avoir réglé la note du port (facture de 3 jours
seulement, avec une réduction de 25% en plus !!). Après 2 heures de
route (moteur et voile), nous mouillons à Vicedo, à l'est de la ria,
devant une petite plage bien à l'abri du vent d'est-nord-est 4. La plage est belle, mais le bourg de Vicedo n'a aucun charme, avec une
petite marina apparemment réservée aux seuls locaux.
Vers 19 heures, à une heure de la marée haute,
nous partons en direction de El Barqueiro, sur la rive ouest de la
ria, dont l'approche est délicate (chenal étroit avec des fonds de
3-4 mètres seulement) et où nous mouillons dans le courant. Nous
sommes positionnés après le petit port entre un voilier immatriculé à Concarneau, des
bateaux locaux et avant les
3 ponts
qui enjambent le rio Sor (voitures, piétons et train).
Jeudi, nous nous réveillons sous un beau soleil
après une nuit très calme. Comme prévu, un fort vent
(ouest-sud-ouest 5) se lève l'après-midi, mais nous sommes bien à
l'abri. Une heure
avant la basse mer, nous allons à terre vers le petit
port de El Barqueiro que nous trouvons très agréable.
Nous entamons alors une
grande balade vers la plage Campelo
(baignade), entre El Barqueiro et Bares, puis retour vers El Barqueiro, traversée du
pont
qui enjambe le rio Sor. Nous longeons un peu la
rivière vers la
pointe Pedra Furado. Nous revenons à El Barqueiro pour rentrer au
bateau 2 heures avant la marée haute, donc avec du courant favorable
mais toujours fort
(2 noeuds !).
Vendredi, nous avons encore du soleil le matin.
Nous quittons El Barqueiro à marée haute et rejoignons directement
la plage Area dans la ria de Viveiro. Malheureusement le ciel
s'ennuage petit à petit mais je prends tout de même le
temps de me baigner avant de regagner la marina de Viveiro en fin
d'après-midi. (MC). Petite pluie d'orage en soirée ...
Samedi 19 juillet (à Viveiro)
Samedi matin l'orage nous arrose allègrement !
Peu avant midi, le ciel s'éclaircit et laisse entrevoir le soleil ce
qui nous permet de mettre à jour nos messages (Marie-Claire) et de
faire quelques ravitaillements (Christian pour les courses, le
camping-gaz et le plein de gasoil). Les prévisions météo ne sont
toujours pas favorables pour la remontée ... L'après-midi, la pluie reprend
...
La suite ... vers Brest
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