CEP: (Centre d'expérimentation du Pacifique) crée le 21.09.1962 :
181 essais
1967.5.06 1967 au 2.07 1967 3 de faibles puissance ( mise au point du détonateur de la future bombe "H") .
Tél. 06.63.76.68.56.
OBSERVATIONS DE l’ A. N .V. V. E. N (ASSOCIATION NATIONALE des VETERANS VICTIMES DES ESSAIS NUCLEAIRES) SUR LES MESURES DE PREVENTIONS DES INSTALLATIONS NUCLEAIRES DE BREST ET DE L’ILE LONGUE
A l’heure où, eu égard à la dangerosité potentielle des installations nucléaires
des sites de Brest et de l’Ile Longue, la population est consultée sur les
mesures de prévention, de protection et de sécurité qu’il est envisagé
d’adopter, il est du devoir de l’ANVVEN d’intervenir dans le débat pour
exprimer son point de vue.
Chacun comprend que tout ce qui concerne la politique de défense ne peut être mis sur la place publique. Toutefois, le classement en secret défense, ne peut avoir pour conséquence de nier les évidences et d’ignorer les conséquences dommageables sur la santé des serviteurs de l’Etat qui, quel que soit leur statut, ont contribué, par leur présence physique sur les sites d’expérimentations, au développement de l’arme nucléaire
Depuis toujours, l’Etat Français, s’obstine à ne pas reconnaître l’atteinte à la santé
de ses agents civils ou militaires provoquée par les rayons ionisants. Le
secret défense ne peut être un prétexte à entretenir l’opacité.
Il n’y a pas de raison de penser, que les rayons ionisants sous la raison
qu’ils sont émis par des équipements militaires français n’obéiraient pas aux
lois de la physique. Ces règles sont universelles.
Liste des maladies reconnues comme
radio induites aux USA et Angleterre.
Liste des maladies "radio-induites" dans
le manuel US 2003 des radiations ionisantes (ionizing radiation Handbook 2003)
site: http://www1.va.gov/irad/
Cancer de la thyroïde - Cancer de l'estomac
Cancer du sein - Cancer de l'œsophage
Cancer du poumon tumeur maligne de la trachée, des
bronches, du poumon
Cancer des os - Cancer primitif du foie
Cancer du colon
Cancer du pancréas - Cancer du rein
Cancer de la vessie - Cancer des glande salivaires
(tumeur maligne de la glande principale)
Myélome multiple - Cataracte sous capsulaire
postérieure
Nodule thyroïdien non malin Cancer de l'ovaire
Adénome parathyroïdien Tumeurs malignes du cerveau
et système nerveux central
Lymphomes autre que Hodgkin Cancer du rectum
Cancer de l'intestin grêle - Cancer du pharynx
Cancer des voies biliaires - Cancer de la vésicule
biliaire
Cancer du bassinet, de l'uretère, et de
l'urètre.
Cancer de la prostate Carcinome broncho-pulmonaire
(une maladie pulmonaire rare).
Tumeurs bénignes du cerveau et du système nerveux
central.
Autres affections malignes non listées dans les
maladies précédentes
Dans ces pays si le vétéran présente une des 31
maladies de la liste des maladies reconnues et si il a été présent , il sera
inscrit dans ce registre.
Bien
entendu et fausse joie , le Gouvernement Français , est le seul Pays à ne pas
reconnaître ces maladies !
Une documentation de l’INRS (Institut national de
recherche et de sécurité) distingue “ deux types d’effets des rayonnements
sur l’organisme :
·
Les effets à court terme, dits déterministes, liés
directement aux lésions cellulaires et pour lesquels un seuil d’apparition a
été défini ;
A partir d’un
certain seuil d’irradiation, apparaissent des effets pathologiques directement
liés aux lésions cellulaires. On distingue les effets liés à une irradiation
partielle ou globale.
Les tissus les plus
sensibles en cas d’irradiation sont les tissus reproducteurs, les tissus
impliqués dans la formation des cellules sanguines (rate, moelle osseuse ….),
le cristallin de l’?il, la peau. Une irradiation locale cutanée peut entraîner
par exemple, selon les doses, un érythème, une ulcération, ou une nécrose.
En cas d’irradiation globale
du corps humain, le pronostic vital est lié à l’importance de l’atteinte des
tissus les plus radiosensibles (moelle osseuse, tube digestif).
·
Les effets à long terme et aléatoires (ou
stochastiques) : cancers et anomalies génétiques. Ils se manifestent de
quelques heures à plusieurs mois/années après l’irradiation. Ces effets sont
considérés comme sans seuils.
Ces effets peuvent
survenir de façon aléatoire au sein d’une population ayant subi une exposition
identique et sans qu’un seuil n’ait pu être vraiment défini. Ce sont les
cancers et les anomalies génétiques (mutations)
Par prudence, on
considère que toute dose, aussi faible soit-elle, peut entraîner un risque
accru de cancer. Le délai de survenue de la maladie est long : de 5 à 10
ans pour les leucémies, jusqu’à 50 ans pour les autres cancers ”.
On retrouve ces
observations scientifiques dans la documentation de l’IRSN (Institut de
radioprotection et de sûreté nucléaire) qui distingue aussi les effets
déterministes des effets stochastiques.
·
“ Si les dommages causés à
une cellule ne peuvent être réparés par ses mécanismes internes de défense, ils
conduisent à la mort cellulaire, et ainsi, à une atteinte des tissus et
organes.
Selon les tissus
touchés, cette atteinte se traduit par exemple par des brûlures de la peau (un
effet identifié l’année même de la
découverte des rayonnements en 1895), une stérilité temporaire, des atteintes
du système nerveux central, du système digestif ou du système de production des
globules blancs. Quand les tissus ne sont pas trop atteints, ces effets sont
réversibles et le zones touchées peuvent guérir.
Cependant, dans le
cas de très fortes irradiations, un trop grand nombre de cellules sont
détruites, entraînant la destruction des tissus ou organes irradiés. Les
brûlures peuvent alors nécessiter l’amputation d’un membre ; les atteintes
des systèmes vitaux peuvent conduire au décès de la victime.
Dans le cas
particulier d’un f?tus exposé in utero, une irradiation sévère peut causer la
perte de l’embryon ou occasionner des malformations.
Ces effets sont
généralement appelés “ déterministes ” puisque le niveau de dose
détermine la gravité des effets (on les qualifie aussi, abusivement,
d’immédiats).
·
Si les dommages causés à la
cellule irradiée sont faibles ou sont bien réparés par ses mécanismes de
défense, elle peut survivre et se reproduire.
Cependant son
matériel génétique peut avoir été atteint, si les molécules endommagées font
partie de celles qui composent l’ADN. De telles mutations sont à l’origine de
cancers et de leucémies susceptibles de survenir des années après l’exposition.
Elles peuvent aussi conduire à des malformations dans la descendance,
lorsqu’elles concernent des cellules intervenant dans la reproduction
(ovocytes, spermatozoïdes, etc..).
Ces effets
apparaissent généralement à plus long terme pour des doses plus faibles que les
précédentes ; surtout, leur probabilité d’apparition dépend de la dose de
rayonnement reçue. C’est pourquoi ils sont souvent qualifiés de stochastiques
(ou aléatoires) : le niveau de dose joue sur leur probabilité d’apparition
et non sur leur gravité ”.
Le site d’une
association écologiste précise que “ des laboratoires néo-zélandais et
australiens ont, à cette époque, démontré la toxicité des retombées
radioactives de ces essais (source CDRPC, observatoire des armes nucléaires
françaises). Cette étude scientifique fût volontairement ignorée par la France
qui a juste reconnu que plusieurs expériences avaient en effet dépassé les
doses admises ”. Cette observation établit le lien entre les affections
dont ont été atteints des personnels des sites d’expérimentation et leur
activité professionnelle.
Une enquête
médicale réalisée par une autre association de victimes des essais nucléaires
auprès de 1160 vétérans conclut que :
90% des vétérans
des premiers essais présentent une ou plusieurs maladies aujourd’hui et 32.5%
d’entre eux présentent un ou plusieurs cancers. Des pathologies non cancéreuses
cardiovasculaires, digestives, et ostéo-musculaires sont fréquentes.
Leurs enfants
présentent des anomalies congénitales (14.4%) et divers maladies (25 %).
L’amiral
SANGUINETTI lui même qui a commandé le porte avion CLEMENCEAU qui naviguait sur
les lieux des essais nucléaires a reconnu les conditions peu respectueuses des
règles les plus élémentaires de la sécurité dans lesquelles les personnels
militaires étaient amenés à travailler.
Sur plusieurs
dossiers individuels, devant des juridictions du premier degré, l’employeur
public a été condamné. Cependant, plutôt que de reconnaître des évidences,
l’Etat fait appel des décisions qui le sanctionnent. L’ANVVEN considère que cette attitude est méprisante à l’égard des
victimes et que le comportement des responsables qui sont impliqués dans cette
démarche n’est pas acceptable.
C’est d’ailleurs une constance de
l’Etat quand il s’agit de fuir ses responsabilités. La même attitude avait été
adoptée concernant l’exposition de ses agents aux inhalations de poussières
d’amiante. Dans un arrêt du 3 mars 2004, le Conseil d’Etat prononce la faute de
l’Etat en des termes peu complaisants :
·
S’agissant des périodes
d’exposition antérieures à 1977, le Conseil d’Etat relève que la Cour
administrative d’appel a pu tirer de ses constatations la qualification
juridique de faute engageant la responsabilité de l’Etat, après avoir relevé
que, d’une part, le caractère nocif des poussières d’amiante était connu depuis
le début du XXème siècle et que le caractère cancérigène de celles-ci avait été
mis en évidence dès le milieu des années 50, et, d’autre part, que si les
autorités publiques avaient inscrit progressivement, à partir de 1945, sur la
liste des maladies professionnelles, les diverses pathologies invalidantes
voire mortelles dues à l’exposition professionnelle à l’amiante, ces autorités
n’avaient entrepris avant 1977 aucune recherche afin d’évaluer les risques pesant
sur les travailleurs exposés aux poussières d’amiante, ni pris des mesures
aptes à éliminer, ou tout au moins à limiter les dangers liés à une telle
exposition.
·
S’agissant des périodes
d’exposition postérieures à 1977, le Conseil d’Etat relève, comme éléments
justificatifs de la décision de la Cour administratif d’appel, les
constatations selon lesquelles, d’une part, si des mesures ont été prises à
partir de 1977 pour limiter les risques que faisait courir aux travailleurs
l’inhalation de poussières d’amiante, il n’est pas établi que ces mesures aient
constitué une protection efficace pour des personnes travaillant dans des lieux
où se trouvaient des produits contenant de l’amiante, et, d’autre part, aucune
étude n’a été entreprise avant 1995 pour déterminer précisément les dangers que
présentaient pour les travailleurs les produits contenant de l’amiante, alors
que le caractère hautement cancérigène de cette substance avait été confirmé à
plusieurs reprises et que le nombre de maladies professionnelles et de décès
liés à l’exposition à l’amiante ne cessait d’augmenter depuis le milieu des
années 50.
L’adage qui dit que lorsque l’on veut
enterrer une affaire on créé une commission trouve à s’appliquer. On observe en
effet une similitude de méthodes entre les dossiers amiantes et rayons
ionisants. Un comité permanent amiante a été créé en 1982, il n’avait d’autre
objectif que de nier la dangerosité de la fibre et de permettre qu’elle puisse
continuer à être utilisée. La turpitude de l’Etat a consisté à y désigner, pour
le représenter, des personnes soit incompétente soit complaisante. Le résultat
est qu’à l’horizon 2025, le nombre de personnes qui décédera est estimé à 100
000. Or dans le scandale des rayons ionisants, l’Observatoire de la Santé des
Vétérans mis en place par un décret du 10 juin 2004 travaille hors la présence des témoins survivants ce
qui est un comble. C’est en quelque
sorte pire encore, il est à craindre que, dans ces conditions, les travaux de
l’observatoire ne s’effectuent qu’à la décharge de l’Etat.
Par contre concernant les salariés
dépendant du régime général de la sécurité sociale les mécanismes de
reconnaissance des maladies professionnelles sont bien différents. L’Etat se
montre plutôt bienveillant, voire généreux concernant en particulier l’amiante
puisque, ces mécanismes reposent sur le principe de la présomption
d’imputabilité sur le risque professionnel. L’article L 461-1 du code de la
sécurité sociale énonce qu’est présumé d’origine professionnelle toute maladie
désignée dans un tableau de maladies professionnelles et contractée dans les
conditions mentionnées à ce tableau. Il est vrai que se sont les employeurs
privés qui paient les réparations.
Le plus surprenant est que ce régime
favorable est le fruit de la volonté publique. L’article L 461-2 du code de la
sécurité sociale précise que des tableaux annexés aux décrets en Conseil d’Etat
énumèrent les manifestations morbides d’intoxications aiguës ou chroniques présentées
par les travailleurs exposés d’une façon habituelle à l’action des agents
nocifs mentionnés dans lesdits tableaux, qui donnent, à titre indicatif, la
liste des principaux travaux comportant la manipulation ou l’emploi de ces
agents. Ces manifestations morbides sont présumées d’origine professionnelle.
La devise de la République comporte
bien le mot égalité. Dans ces conditions comment se justifie ce double régime
de présomption d’imputabilité sur le risque professionnelle pour les agents du
privé et du refus de reconnaître des liens de causalité évidents entre des
risques et des affections pour les personnels civils et militaires des sites
d’expérimentation nucléaire ?
Ce principe de présomption s’applique
aussi dans le privé pour les affections provoquées par les rayons ionisants. Le
tableau qui traite de ceux-ci répertorie 13 pathologies différentes. Il
identifie les travaux étant susceptibles d’être la cause des ces maladies comme
étant ceux réalisés dans le domaine de la recherche, du médical ou de
l’industrie. Bizarrement il omet les activités en rapport avec l’arme nucléaire
alors que des salariés d’entreprises dépendant des caisses d’assurance maladie
sont concernés.
Or à qui fera-t-on croire que les
rayons ionisants émis par des installations d’entreprises du privé ainsi que
dans les établissements médicaux qui sont dangereux pour la santé humaine
puisqu’ils figurent parmi la liste des maladies professionnelles deviendraient
inoffensifs, alors qu’ils sont identiques ou quasiment, lorsqu’ils sont émis
par des équipements militaires ou qu’ils frappent des agents de l’Etat ?
Ces rayons changeraient-ils de
nature physique, ou alors la constitution des agents de l’Etat ferait-elle
qu’ils seraient plus résistants aux agressions physiques, qu’ils respireraient
un air différent, qu’ils ne consommeraient pas les mêmes produits alimentaires de
sorte que les maladies liées aux atteintes cutanées, ou provoquées par
respiration, ou bien par ingestion les épargneraient?
Il faut, bien évidemment, face à
toutes ces contradictions, que l’Etat reste cohérent et sérieux.
Madame Marguerite LAMOUR, madame
Patricia ADAM, membres de la commission Défense de l’Assemblée Nationale,
monsieur Jacques LE GUEN que l’ANVVEN a rencontrés pour les sensibiliser à sa
cause, merci pour votre compassion à l’égard des victimes vivantes et décédées.
Nous avons bien compris que ce dossier ne constituait pas une priorité pour
vous. Votre odieux calcul n’aurait-il pas pour objectif de protéger vos amis
politiques qui ont failli à leur devoir dans l’exercice de leur responsabilité
gouvernementale ainsi qu’à ignorer notre juste revendication pour la raison que nous nous sommes un corps
électoral en voie de disparition qui ne vous rapportera rien si ce n’est des
ennuis ? Notre demande tendait pourtant à obtenir un règlement politique
de ce scandale militaro-sanitaire. Faut-il comprendre que, seule la voie
judiciaire permettra une reconnaissance des fautes qui ont été commises ?
Monsieur le Président de la République,
Président du Conseil Supérieur de la Fonction Militaire, messieurs les
Ministres successifs de la Défense qu’attendez vous ? Faudra-t-il, puisque
c’est dans l’air du temps, que les vétérans commettent des exactions pour
qu’enfin vous arrêtiez d’éluder les problèmes et que vous preniez vos
responsabilités en leur reconnaissant leur statut de victime ? Ou alors
conviendra-t-il, comme nos élus locaux, que vous soyez acculé par les tribunaux
pour prendre les décisions qui s’imposent ?
Au final, concernant la consultation
publique sur les mesures de prévention qu’il conviendrait de prévoir, les
observations qui précèdent amènent l’ANVVEN à se montrer réservé sur les
conditions de cette consultation.
Une consultation suppose que
l’information qui permettra au public de donner un avis éclairé soit précise,
suffisante, sincère et complète. Elle doit permettre une bonne intelligence de
la question posée.
Cette consultation implique
naturellement une reconnaissance des risques qui ont été encourus par les
vétérans victimes des essais nucléaires dans le Sahara et en Polynésie
Française et une juste indemnisation.
Tant que ces principes de
transparence et de responsabilité ne seront pas réunis, la consultation du
public sur des risques dont il ignore précisément la nature ne sera qu’une
procédure peu sérieuse qui privilégie la forme et qui n’a d’autres objectifs que
d’abuser la population. La démocratie n’y trouve pas son compte.
Il existe cinq sortes de rayonnements : - les rayons GAMMA très dangereux à l'explosion car il faut une très grande épaisseur de plomb oui de béton pour les arrêter. - Les rayons " X " - Les rayons " Neutroniques " - Les rayon " Bêta plus et Bêta moins " - Les rayons " Alpha ". Nous avons l'émission des rayons GAMMA qui est très dangereuse, mais nous avons également les émissions du rayonnement " Alpha ". Le Plutonium 239 est une particule radioactive Alpha qu'une feuille de papier de cigarette arrête, mais c'est un tueur. Le Plutonium 239 est un tireur Alpha, ceci signifie qu'une fois caché en vous il donne le cancer. Il tire des particules ayant chacune une énergie de 5.000.000 d'électrons-volts. Ses projectiles ALPHA sont 7.348 fois plus lourd que les rayons Bêta. A l'intérieur du corps, pas exemple les poumons, la langue, le Cavum, l'œsophage etc..la ou il veut bien se caché, ses projectiles subatomiques frappant très fort vos cellules vivantes et dérèglent leur A.D.N. En fait ils détruisent en permanence vos cellules vivantes sur une profondeur de 1/20ème de millimètre à partir de la poussière bloquée dans le poumon, puisque je prends l'exemple du poumon. Et ce bombardement permanent de profondeur relativement faible dans un poumon, provoque GRATUITEMENT UN CANCER. Une seule poussière de Plutonium 239 qui flotterait dans l'air, pourrait vous tuer si vous respirez l'air qui la contient. Ce cancer mettra 20 à 40 ans avant de se déclarer. Le Plutonium 239 est le plus grand tueur qui existe. Alors que nous savons qu'après les tirs une grande partie retombait sur place c'est à dire sur le site de tir, mais également sur tous les Atolls aux alentours, comme Hao, Amanu, Turéia, Puka Ruha, Réao, Héréhérétué, l'Archipel des Gambiers etc.. enfin tous les atolls se trouvant à proximités des atolls cités. Aucun, mais absolument aucun dosimètre ne pourra calculer la dose de poussière radioactive que nous avons ingéré ou inhalé. Le Plutonium 239 classé Alpha avec un rayonnement faible, puisqu'une feuille de papier à cigarette l'arrête, n'en est pas moins un tueur que dosimétrie ou pas cela ne changera rien car une fois que c'est en vous, c'est trop tard et les dégâts ne se verrons que beaucoup, beaucoup plus tard. Je tiens à la disposition des personnes qui le désire le mode de calcul. Les calculs déterminent le volume d'une poussière minuscule de PU 239 d'un diamètre du micromètre. Ensuite il détermine combien de projectiles par seconde tir cette poussière, ainsi que l'énergie ionisante qu'elle libère dans les chairs vivantes. Les calculs précisent le volume pulmonaire violemment agressé par la poussière minuscule de Plutonium 239 qui a pénétré dans le poumon. Les calculs déterminent ensuite le poids de l'ensemble des cellules agressées par la poussière. Puis ils donnent l'irradiation subie (en ERG par gramme et par seconde) par AN, et ensuite de REM par AN, qu'une minuscule partie du poumon a encaissé. Le résultat est assez impressionnant.
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La leucémie désigne un ensemble de cancers affectant le sang. Au XIXe siècle, ce terme ne désignait qu'une seule maladie mortelle. Le sang extrait des patients atteints par cette maladie était d'aspect blanchâtre. On distingue aujourd'hui de nombreux types de leucémies qui demandent chacune un traitement spécifique.
En 1847, Rudolf Virchow, un médecin histologiste allemand, fut l'un des premiers à décrire la leucémie. Cette maladie débute dans des tissus qui se comportent de manière anormale en raison d'une modification dans l'ADN, telle la moelle osseuse. Les cellules souches de la moelle osseuse produisent des milliards de globules rouges et de globules blancs par jour. La leucémie est caractérisée par une production anormale et excessive de globules blancs qui saturent la moelle osseuse, et par voie de conséquence, moins de globules rouges sont produits.
La leucémie peut s'étendre aux ganglions lymphatiques, à la rate, au foie, au système nerveux central, etc.
D'après une conférence du professeur Degos (hématologie, hôpital Saint-Louis) à la Fondation pour la recherche médicale, les progrès en matière de leucémie sont plus rapides que pour d'autres formes de cancer. L'une des raisons en est la facilité de tester l'effet des médicaments : il est nettement plus facile en effet de faire trois prélévement sanguins par jour que d'effectuer trois frottis de cellules du poumon ou du foie. Aujourd'hui (2004) on dispose même de produits remettant en état le code génétique endommagé de certaines cellules cancéreuses, qui redeviennent alors des cellules considérés comme saines.
Ces médicaments pourraient dans l'avenir être prescrits à titre préventif. Sans constituer à proprement parler une « vaccination » contre les leucémies, elles en représenteraient une sorte d'équivalent fonctionnel (exposé du professeur Degos à la Fondation pour la recherche médicale, 9 septembre 2004, qui sera publié en octobre 2004 dans les comptes-rendus du cycle de conférences).
Classification FAB
Au début des années 70, un groupe international constitué de chercheurs Français, Américains et Britanniques a travaillé sur une nouvelle classification des leucémies en compulsant des centaines de dossiers médicaux de malades leucémiques. Il en a résulté la classification Franco-Américano-Britannique, toujours utilisée aujourd'hui pour classer les leucémies aiguës.
Il existe 2 types cliniques (selon la vitesse d'évolution) de leucémies : les aiguës et les chroniques. Il en existe 2 types histologiques (selon le type de cellules malignes, ce que l'on voit au microscope) : lymphoblastiques et myéloblastiques.
- Myéloïdes chroniques : Leucémie Myéloïde Chronique ou LMC et Leucémie
Myélo-Monocytaire Chronique ou LMMC.
- Lymphoïdes chroniques : Leucémies Lymphoïdes Chroniques ou LLC (plusieurs sous-types : B, T Splénique. Par exemple : prolymphocytaire T de Galton, Mycosis Fungoïde, à Lymphocytes T suppresseurs,etc). Les LLC sont parfois classées, non sans raisons, parmis les Lymphomes.
- Myéloblastiques aiguës : Leucémies Aiguës Myéloblastiques ou LAM :
- Lymphoblastiques aiguës : Leucémies Aiguës Lymphoblastiques ou LAL :
- Autres Leucémies : tricholeucémie par exemple.
Qui peut déclarer une leucémie ?
Personne n'est à l'abri de la leucémie : tout le monde peut avoir une leucémie, quasiment de la naissance jusqu'au 4ème âge.
Cependant, certains types de leucémies se développent chez un certain type de patients : - LLC : seulement au 3ème âge ou au 4ème âge, exceptionnellement à partir de 50 ans. - LMC : n'importe quel âge - LAM : à partir de 20 ans - LAL : surtout les enfants de 2 à 20 ans Il n'y a pas de différences notables entre les hommes et les femmes.
Il existe certains facteurs de risque unanimement reconnus : - antécédent de radiothérapie ou de chimiothérapie pour un autre cancer - exposition accidentelle à la radioactivité - exposition à des produits chimiques comme les hydrocarbures aromatiques, certains pesticides et engrais - certaines anomalies génétiques comme la trisomie 21 (leucémies répondant généralement bien aux traitements)
En revanche, les champs magnétiques (près des lignes électriques à haute-tension, par exemple) ne semblent pas être pourvoyeurs de leucémies, mais ceci est toujours très débattu. Il existe toutefois de forts arguments biologiques en faveur de leur inocuité (pour ce qui est des leucémies du-moins !).
HISTORIQUE
DU CENTRE D'EXPERIMENTATIONS
DU PACIFIQUE site: www.defense.gouv.fr/
LA CREATION DU
CENTRE D'ESSAIS DU PACIFIQUE
Le Centre d'Expérimentations du Pacifique (CEP) est créé officiellement le 1er juillet 1963 et la Direction des Centres d'Expérimentations Nucléaires (DIRCEN) suit de peu, en janvier 1964. Les campagnes d'essais au Sahara ne sont à ce moment pas encore terminées, le dernier tir en galerie ayant lieu en février 1966 dans le HOGGAR. Il s'agit alors de maîtriser le thermonucléaire, ce qui nécessite de reprendre les essais aériens qu’il est impossible de réaliser en Algérie, indépendante.
En raison de son isolement et de l'étendue de ses déserts maritimes la Polynésie, territoire français, se présente comme le lieu le plus satisfaisant pour effectuer les essais aériens.
Le CEP comprend trois éléments principaux :
- le champ de tir proprement
dit, composé de deux atolls distants de 40 km : MURUROA et FANGATAUFA. Les deux
sites étaient inhabités avant la création du CEP. A FANGATAUFA, aucun vestige de
présence humaine n'a jamais été constaté. En revanche sur MURUROA, des
populations originaires d'un atoll situé à 120 km au nord venaient
épisodiquement chercher du coprah (fibres végétales tirées de la noix de
coco).
Les premiers détachements des armées et du Commissariat à l'Energie
Atomique (CEA) s'installent dans un campement provisoire à MURUROA en 1963, en
zone anémone (est) et dindon (ouest). Le 5ème régiment mixte du pacifique (5ème
RMP) qui deviendra le 5ème régiment étranger (5ème RE) s'installe aussi dans les
mêmes conditions à MURUROA en 1963 et à HAO en 1964.
- une base
logistique à TAHITI (1200 km de MURUROA) où le port maritime et l'aéroport sont
agrandis et améliorés. Un hôpital y est créé ainsi que de nombreuses
installations techniques et d'hébergement.
- une base avancée sur
l'atoll de HAO, située à 450 km de MURUROA, avec une piste d'aviation de 3400 m,
une base militaire et des installations techniques et d'hébergement du
CEA.
En 1964 et 1965 sont construites à MURUROA les premières infrastructures
:
- une piste d'aviation de 2200 m ;
- un poste de contrôle de tir (PCT),
deux postes d'enregistrements avancés (PEA) qui sont d'énormes édifices de
50.000 tonnes de béton fortement renforcé, capables de résister aux explosions
mégatonniques, ainsi que d'un Poste d'enregistrement éloigné (PEE) ;
- des
infrastructures de soutien logistique limitées car le personnel est hébergé sur
des bateaux-hôtels.
Des travaux analogues sont
menés sur FANGATAUFA.
Plus de 500 marchés sont passés, avec des entreprises
locales et métropolitaines, à cette époque pour mener à bien ces importantes
réalisations.
En préalable aux premiers
tirs, pour assurer toute la sécurité souhaitable et s'assurer du faible impact
sur l'environnement, la DIRCEN installe un réseau complet de stations
météorologiques et de mesures radiologiques sur l'ensemble des archipels de la
Polynésie française. Deux services mixtes, composés de personnels de la défense
et du CEA sont créés pour assurer ce contrôle :
- le Service mixte de
sécurité radiologique (SMSR),
- le Service mixte de contrôle biologique
(SMCB).
Les résultats obtenus par le SMSR et le SMCB sont adressés chaque année au comité scientifique des Nations Unies pour l'étude des effets biologiques des rayonnements ionisants (UNSCEAR), dans le cadre du réseau mondial de surveillance. Ces envois se poursuivront jusqu'à la dernière campagne de 1995-1996.
1966-1974 LES TIRS DE
SURFACE ET AERIENS
Après quatre tirs de surface, effectués sur des barges positionnées sur le lagon, on passe rapidement aux essais aériens sous ballon, moins contaminants pour les sols et qui permettent de réoccuper l'atoll concerné quelques jours seulement après l'essai. Les tirs aériens nécessitent une importante participation de l'armée de l'Air et de la Marine : pour couvrir les 100.000 nautiques carrés des zones d'opérations, près de 10% du tonnage total de la Marine est alors déployé en Polynésie.
Le 24 avril 1968 la première expérimentation thermonucléaire française a lieu à FANGATAUFA ;
A partir de 1970, au vu des excellentes conditions de sécurité des essais sous ballon, l'essentiel des moyens et des personnels s'installe progressivement à terre, à MURUROA.
Le dernier essai aérien a lieu à MURUROA le 14 septembre 1974. Au total 41 tirs ont été réalisés au cours de cette période.