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Graphiques

Les graphiques suivants sont donnés à titre indicatif et n'ont aucune valeur scientifique. En aucun cas, il faut conclure que cela représente des pourcentages de prévalence nationaux. Il faut savoir que tous les membres et personnes en contact (délégations à l'étranger et autres cas particuliers que nous avons inclus parfois) ne donnent pas l'étiologie de leur maladie systématiquement, que cela repose sur le diagnostic principal que cette personne à reçu de la part d'un ophtalmologue (parfois plusieurs) alors qu'un doute peut subsister considérant d'autres causes possibles, que plusieurs causes ont été évoquées mais nous n'avons retenu que la plus "vraisemblable" selon le membre, etc. Ces graphiques ne sont représentatifs que des personnes ayant choisi de participer, adhérer ou de confier la cause de leur maladie à notre association. Nous précisons à des fins de sécurité médicale et confidentialité que les membres nous ont transmis ces données avec leur consentement, mais que Keratos a pris le soin d'éliminer toute trace électronique permettant d'identifier ces personnes à travers de l'usage de pseudonymes et la destruction du fichier après la réalisation du graphique. Seul le nombre de signalements de la cause/ pathologie est gardée sans lien avec la personne pour la réalisation de futurs graphiques.

Ces graphiques montrent une grande diversité des causes avec cependant des enjeux et intérêts communs. De plus, si l'ont créait de catégories comprenant tous les cas où la composante lipidique des larmes est un symptôme ou un préoccupation majeure, l'ont aurait une très grande majorité (puisque des cas de maladie auto-immune, iatrogène, hormonaux et de neurotrohie par exemple présentent dans notre expérience des dysfonctionnements meibomiens, mais sont ici représentés dans leur catégorie principale). Peut-être parce que Keratos regroupe des cas graves, plus susceptibles de s'engager dans une démarche collective et associative, il semble que la proportion de personnes présentant des ulcérations et érosions de la surface est très importante. Cela s'explique aussi par la combinaison des cas de "neurotrophie" et des cas de LASIK (où des aspects neurotrophiques semblent être importants), puis la présence des dysfonctionnements meibomiens sévères qui conduisent à des ulcérations marginales. Ainsi les problèmes de cicatrisation de la cornée et de ses douleurs font partie du quotidien de nos membres.  Il semble également que le nombre de personnes ayant des difficultés à se soigner du fait de la présence de conservateurs (intolérances, de la simple irritation à l'ulcération en passant par l'allergie) dans les collyres atteigne des proportions très, très importantes. Pour finir, la combinaison d'allergies (notamment oculaires) en association avec les pathologies abordés sur ce site est véritablement impressionnante car elle concerne plus de 80% des membres (même si elle n'est pas la cause principale, elle reste un aggravante très importante compliquant les traitements).

Au fur et à mesure de l'évolution de notre association nous essayerons de vous fournir des graphiques plus complets et plus fiables avec plus de recul, tout en présentant des analyses plus poussées dans des domaines tels que l'impact des conservateurs, des dysfonctionnements meibomiens et autres sujets transversaux par rapport aux pathologies réunies au sein de Keratos.