Politique du Handicap & Pathologies
Chroniques invalidantes
Pour les enjeux de Keratos, la politique de du
handicap et des pathologies invalidantes se
décline en plusieurs chapitres:
-
la question des ressources versus les contributions
des malades
-
la question de la reconnaissance du handicap des
pathologies de la surface oculaire à leur juste valeur (autrement la
révision du guide barème de l'invalidité qui en a bien besoin).
-
la question de la responsabilité de l'Etat dans la
politique du handicap et de l'insertion professionnelle (notamment la question du télétravail comme moyen d'insérer des
malades souffrant de pathologies avec d'importantes susceptibilités
environnementales).
Concernant les ressources de personnes présentant des
pathologies comme les nôtres, la situation devient de plus en plus
préoccupante car l'on constate parmi nos membres que les pathologies de
la surface conduisent de plus en plus souvent à des situations de
chômage (la fréquence des écrans d'ordinateur et de la climatisation,
l'accentuation des allergies et de la pollution sont passés par là). Pis
encore, la réponse gouvernementale à nos préoccupations à été de
répondre par l'instauration des franchises médicales à ceux qui du fait
de la maladie ont déjà un reste à charge immense, sont exclus
professionnellement et socialement.
La question de la reconnaissance du handicap induit
par les pathologies de la surface oculaire est en rapport avec nos
préoccupations concernant l'employabilité de ces personnes. Ce sujet
nous l'avons en partie traité dans notre chapitre sur les handicaps
invisibles et notamment les aspect professionnels. Bien entendu, faute
d'une reconnaissance effective de nos syndromes et handicaps méconnus,
c'est bien la question du maintient des personnes atteintes au RMI. Tout
cela alors que même la AAH consacre le fait que les personnes handicapés
vivent en dessous du seuil de pauvreté, il est navrant de devoir
admettre que cela serait un progrès pour certains de nos adhérents.
Concernant le télétravail, nous avons constitué le
dossier suivant:
Le télétravail et les pathologies de la surface
oculaire
afin d'expliquer en
quoi celui-ci peut être compatible avec certaines pathologies présentant
de fortes susceptibilités environnementales. Le meilleur exemple est la
kératite atopique qui est susceptible d'entraîner une érosion de la cornée
lors de l'exposition à certains allergènes dans l'air (par exemple, les
graminées, les platanes, le bouleau, le frêne, etc). Pour éviter cet
exposition à ces pollens la meilleure façon reste de ne pas s'exposer à
l'air extérieur pendant un période donnée. C'est parfois la seule
solution quand l'arsenal thérapeutique est insuffisant pour maintenir
sous contrôle ces érosions d'origine allergique. Mais d'autres
situations encore permettent de justifier l'usage ponctuel, occasionnel
voire régulier du télétravail pour minorer les agressions
environnementales et ainsi limiter les conséquences pour la santé de
l'œil. Pour simplifier, le télétravail peut limiter l'exposition de la
personne souffrantes à certaines situations malsaines - comme la
climatisation, si fréquente dans nos univers professionnels. D'autres
exemples démontrant l'intérêt du télétravail pour concilier
travail et maladie sont explicités dans le dossier. Espérons qu'au moins
dans ce dossier-là l'on nous écoutera. Il s'agit souvent de travailler
sans se mettre en danger (pour peu que l'on nous en donne le moyen).
Keratos avec Chroniques Associés souhaitent développer ce mode de
travail permettant de concilier le travail avec une pathologie
invalidante.
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Keratos 2007