L'apparition des amplificateurs à lampes à la fin des années 1920, permet de ne tirer de la vibration de l'aiguille qu'une très faible puissance, tout en pouvant moduler à son goût le volume sonore. On peut dès lors diminuer la force d'appui à environ 10 grammes, et disques et aiguilles s'usent moins. Les aiguilles sont toutefois toujours à remplacer régulièrement, comme pour un gramophone. D'autre part, l'électronique améliore nettement la qualité de la reproduction sonore. On peut entendre plus de basses qu'avec les anciens gramophones mécaniques. Sur les premiers pick-
Dans les années 1950, avec l'apparition du microsillon, un saphir synthétique, moins agressif, remplace l'aiguille métallique ou végétale, diminuant considérablement l'usure, et supprimant l'inconvénient de devoir remplacer fréquemment l'aiguille. Ces nouveaux pick-
Stockage et entretien
Malgré ce risque d'usure prématurée, bon nombre de disques 78 tours ont fait preuve d'une excellente durabilité à travers les années s'ils ont été utilisés et stockés dans de bonnes conditions, c'est-
Le stockage peut s'effectuer, comme pour les microsillons fabriqués depuis les années 2010, à plat par petites piles de 20 disques maximum, mais risquant de déformer ou casser sous l'effet du poids les disques du dessous de la pile, ou verticalement sur tranche, le risque minime étant d'ébrécher le bord au cours d'une manipulation trop brusque.
Le stockage s'effectuait très souvent dans des coffrets de 12 disques, très courants autrefois, mieux ordonnés et pratiques. Il risque toutefois des surépaisseurs de l'album, dues à la souplesse des cartons, pouvant voiler les disques côte à côte, si ce n'est de les casser lors du repli dans l'album.
Aiguilles de lecture
Deux types d'aiguilles étaient utilisés pour lire les disques 78 tours, les aiguilles métalliques et les aiguilles non métalliques.
Aiguilles en acier
Les « aiguilles métalliques », se trouvaient sous divers formats, allant de l'aiguille droite en acier simple à des formes plus complexes, modifiant le rendu du son, la plupart devant être changées après chaque audition. Elles étaient vendues chez les disquaires par lots d'une centaine dans des petites boîtes métalliques.
Il existe aussi des aiguilles dites « permanentes » ou « semi-
Leur forme diffère selon la puissance (« pianissimo » à « forte »), voire le timbre du son désiré : le son étant généralement plus puissant avec des aiguilles au corps plus gros, et donnant de meilleures basses, avec une plus grande longueur, certaines plus fragiles mais de très bonne qualité étant effilées à leur extrémité de lecture.
Les « légères » étaient fines et longues, les « fortes » courtes et plus larges, entre les deux des « moyennes » et parfois des « très légères » et « très fortes » étaient aussi proposées par les fabricants, notamment BOHIN (qui fabriquait également des aiguilles de couture).
Aiguille droite en acier.
Red Devil Needle
Aiguille diable rouge.
Aiguilles en bois
Les aiguilles non-
Un enregistrement pour HMV en novembre 1920
Edward Elgar chef et compositeur et Beatrice Harrison, la soliste devant les cornets acoustiques.
Enregistrement acoustique
Il faut distinguer deux techniques de prise de son : jusqu’en 1925, les artistes chantaient ou jouaient devant un cornet en métal, directement relié au stylet utilisé pour la gravure du disque, les 78 tours dits « acoustiques ».