Horta

L'été 2012 de Gwennidell en Espagne


du 29 mai  au 5 juin 2012
Site de Gwennidell, le


La traversée du golfe de Gascogne et la Cantabrie, de Santander à Tina Mayor (les photos)

Du mardi 29 au jeudi 31 mai (de Port-Tudy à Santander)

Du petit temps comme prévu durant cette traversée, alternance de voile et moteur.

Après une journée de soleil, le ciel est bien dégagé et j'ai vu le fameux rayon vert lorsque le soleil disparaît dans la mer à l'horizon. Nous reprenons nos quarts habituels à partir de 22 heures (22-24 et 2-4 heures pour moi, et le reste pour Christian ...).  La mer est belle et nous pouvons manger, dormir très confortablement.

La deuxième nuit est encore plus calme et nous sommes au moteur.

Dans la matinée du 2ème jour, à l'approche des côtes espagnoles, le vent se lève et monte régulièrement jusqu'à des rafales à 20-25 noeuds. Le ris s'impose, et nous arrivons rapidement à Santander dans le vent comme souvent en Espagne.

Nous mouillons devant le centre nautique vers 13 heures, non loin de la plage de la Magdalena. Après le repas, repos et farniente sans aller à terre.

Bilan chiffré de la traversée : 255 milles parcourus (en ligne droite) en 53 heures, soit à 4,8 noeuds de moyenne.

Du vendredi 1er au dimanche 3 juin (à Santander)

Vendredi, il fait très beau et chaud (il y a de l'orage dans l'air). Nous allons jusqu'au syndicat d'initiatives et faire des courses. Retour au bateau, c'est assez loin de la ville mais la promenade aménagée le long de la plage est très agréable.

Après le déjeuner, nous retournons en ville en faisant un grand tour à la recherche d'un cyber café. De retour au bateau, malgré l'heure tardive, nous sommes tentés par la baignade, il fait toujours chaud et il n'y a pas de vent. Plus tard, l'orage éclate sur les sommets dans l'arrière pays.

Samedi, réveil un peu brusque, le vent prévu s'est vraiment levé. Le mouillage est encore « tenable » si ce n'est que les coefficients de marée augmentent et que le vent nous oriente vers la côte et que l'on risque de toucher le fond. Donc, départ rapide vers la marina del Cantabrico sans petit déjeuner pour moi.

Lorsque la journée commence de bonne heure, on a le temps de faire beaucoup de choses ! Après notre installation nous allons prendre le bus pour aller au marché. Nous avons oublié le plan mais j'ai quelques bons restes d'espagnol, et nous arrivons à trouver le mercado de la Esperenza, toujours aussi fourni en poissons et crustacés. Comme il est déjà presque 14 heures, nous improvisons un repas sur place au restaurant. Nous avions envie de spécialités espagnoles, pulpo à la gallega et pimientos rellanados con carne.

Comme c'est samedi, c'est repas amélioré pour le soir : gambas à l'ail et sauce piquante, rougets grillés sur le Cobb.

Dimanche, après les douches, le plein d'eau (nous avions fait le plein de fuel en arrivant à la marina) et divers travaux ménagers, nous repartons rejoindre notre mouillage devant la plage de la Magdalena. Nous allons faire attention à la hauteur d'eau !

Nous voilà bien installés. Nous partons en ville à notre café wifi après avoir fait le tour de la pointe qui passe par le palais Magdalena qui fut la résidence d'été du roi d'Espagne, une université et aujourd'hui la propriété de la ville de Santander. Les abords des plages sont vraiment des quartiers résidentiels qui contrastent avec certains quartiers de la ville que nous avons traversés en bus en venant de la marina. Au retour, les camions et les bulldozers se sont mis au travail pour apporter et étaler le sable en vue de la saison qui commence. Nous pensions que c'était pour la durée de la marée basse … mais la ronde des camions dure toute la nuit !

Lundi 4 juin (de Santander à San Vicente de la Barquera)

Départ pour San Vicente de la Barquera pas trop tôt de telle sorte que l'on arrive à marée haute. Il fait beau, mais malheureusement il n'y a pas de vent et tout se fait au moteur. La pêche est toujours aussi minable, une aiguillette qui finit en rillettes pour l'apéro. En effet nous avons pris l'habitude le l'apéro tous les jours, petit blanc avec quelque rillette ou calamares en su tinta. C'est tout de même plus sérieux que le ti punch des Antilles !

Rapide petit tour en ville pour quelques courses (au Lupa, comme à Santander).

Nous sommes inquiets de voir comment nous allons nous poser car les sondages autour du bateau donnent des écarts "conséquents". Nous sommes en bordure de la rivière mais nous nous posons assez bien dans du sable mou, les écarts étant dus à des grands trous dans ce sable.

Mardi 5 juin (de San Vicente de la Barquera à Tina Mayor)

Nous avons décidé de tenter la ria Tina Mayor. Ce n'est pas très loin et il faut arriver à marée haute. Nous avons donc le temps de faire des courses avant de partir. La mer est basse, il suffit de traverser la rivière et de prendre la route. Ce n'est pas très loin. Nous prenons le temps d'aller dans le bar d'un hôtel où il y a une connexion wifi. Au retour, j'essaie de pêcher quelques crevettes mais c'est aussi nul que les maquereaux. J'abandonne l'haveneau assez rapidement pour aller me baigner. Notre thermomètre du bateau s'est mis à "dérailler" il y a quelque temps mais mon thermomètre intérieur me dit que la température est bien supérieure à celle de l'île de Groix.

La sortie est assez impressionnante car il y a 3 noeuds de courant contre nous dans la chenal. Heureusement qu'il fait beau.

Petite navigation toujours au moteur par manque de vent. Toujours pas de pêche.

Nous entrons facilement dans la ria Tina Mayor. En revanche, le mouillage s'avère difficile... Je ne suis qu'à moitié satisfaite, les fonds sont irréguliers. De toute façon, ça ne croche pas. Un kayakiste providentiel nous indique la direction d'un bras de mer où il y a un quai avec des bateaux de pêche. Il y a juste une place pour nous. A priori, on peut rester, et on nous précise même que le marnage est important ... mais ça on connait ! Nous avons aussi la visite d'une femme de pêcheur française qui habite à côté et qui nous invite même à prendre des douches chez elle !

La suite ... vers les Asturies (car Tina Mayor est à la frontière des deux provinces).