La série Rouge D 21

Toujours en 1940, Philips a sorti pour la première fois des tubes avec chauffage 1,4 V, pour utilisation sur piles, succédant à la série K qui était prévue pour accumulateurs 2 V. Le chauffage sur piles était devenu possible économiquement, dès lors que le courant demandés par les filaments était réduit considérablement par rapport à la série K. La lettre D a été attribuée pour l'immatriculation.

Le choix du nom de la série 21 était moins intelligent, car ces tubes avaient un culot octal, et le numéro 21 était déjà attribué aux séries Loctal E 21 et U 21. La confusion a encore augmenté du fait qu'il y avait aussi en Grande-Bretagne des tubes batterie Octal - D. Cependant, ceux-ci avaient reçu des numéros dans la série 31 qui était déjà standard pour les séries Octal E et C.

Et même, plus tard, sont apparus des tubes Loctal batterie avec la numérotation D 25.

Deux séries de tubes D ont été proposés :

Tubes économiques avec la plus petite consommation filament possible :

DK21 : octode , If = 50 mA , Sc = 0,5 mA/V

DF21 : Pentode HF / FI , If = 25 mA

DAC21 : Diode-triode , If = 25 mA

DL21 : Pentode de sortie , If = 50 mA , Wout = 260 mW max. Tubes à hautes performances, pour un rendement optimum des récepteurs :

DK21 , octode comme ci-dessus

DCH21 : triode-hexode , If = 150 mA , Sc = 0,45 mA/V ( sortie un peu plus tard que la DK21 qu'elle a remplacé).

DF22 : Pentode à pente variable , If = 50 mA , S = 1,1 mA/V

DLL21 : Double pentode de sortie pour fonctionnement en push-pull , Vf = 1,4 / 2,8 V , If = 0,2 / 0,1 A , Wout = 1,5 W max.

DM21 : Oeil magique , If = 25 mA , V ht = 90 - 120 V

Un tube spécial :

DAH50 : Heptode à grille à charge d'espace + diode, alimentation sous 15 V, S = 0,64 mA/V, pour postes miniature ou de construction d'amateur à sortie sur casque.

Allemagne après 1945