il faut rendre à CAESAR ce qui est à CAESAR

 

En visitant les sites sur Internet qui traitent de l’étude et la pratique du maniement du sabre, Il m’a semblé qu’il était temps, en ce qui me concerne d’apporter quelques précisions et de « RENDRE A CESAR CE QUI EST A CESAR ».

C’est en me souvenant de mes débuts dans cette quête, et en faisant le tour de toutes les personnes rencontrées dans ce milieu que je me dis, avec du recul, qu’il y a un bon nombre de personnes dont on ne parle pratiquement pas , ou très peu, et pourtant qui ont joué un rôle très important pour faire connaître le iai-do.
Je dois dire que la bonne étoile ou le hasard m’a guidé et m’a fait rencontrer des personnes et maîtres remarquables, même si à l’époque, je ne comprenais pas le fonds de ce que l’on m’enseignait, je m’accrochais à ce que je comprenais le mieux, c’est-à-dire la forme.
Pratiquant d’aïkido dans un dojo marseillais, quelle ne fut pas ma surprise le jour où mon professeur de l’époque , Louis Moustier pour ne pas le nommeravait invité une de ses connaissances qui pratiquait le iai-do.

Je fus emballé et pus étudier cette discipline sous sa direction. Il a été le premier à nous faire manier le sabre dans notre région et je tiens à lui rendre hommage et le remercier pour ses conseils.sa patience et sa passion.Merci Mr VALLICIONI et

bien entendu un grand merci à Louis Moustier


A cette même période le consul du Japon , qui était sur Marseille était un haut gradé de MUSO JIKIDEN EISHIN RYU .Nous avons également pu profiter gracieusement de son enseignement. Merci TOMITA SENSEI.

Un chercheur Japonais qui travaillait au centre océanographique de Marseille m’a initié au iaï jutsu de l’école TAKE NO UCHI pendant 2 ans. Merci NAKAGAWA SENSEI pour ces Précieux moments et votre patience.

Mon apprentissage se poursuit et ma route croise une personne qui n’est plus à présenter. Beaucoup de pratiquants d’aïkido et autres budos lui doivent leurs débuts dans le iai, certains ont oublié ou font tout comme. Il n’a fait qu’accroître en moi cette passion et j’ai toujours grand plaisir de le revoir , de parler de sabres ou de pratiquer avec lui lorsque nos chemins se croisent merci TIKI SHEWAN
SENSEI



C’est d’ailleurs lors d’un stage qui se déroulait aux îles de Lérins, endroit admirable à tout point de vue, idéal pour les entraînements, que j’ai pu rencontrer bien des personnes sympathiques dont Yvan Lostette qui avait séjourné quelques mois au Japon (1980) et qui a pu me faciliter l’accès d’un dojo à Tokyo pour aller étudier le iai.

C'est ce que je croyais en tout cas .

Ceci étant, du iai dans ce dojo du quartier de Nakano, je n’en ai point fait. Mais j’ai pu assister à une démonstration de ken jutsu de l’école JIKISHIN KAGE RYU, HOJO, plus exactement. Je m’en souviens encore.
La personne qui m’avait accueilli parlait très bien le français et se nommait MR BANZAI ; il m’expliqua très gentiment que pour le peu de temps que je comptais rester au japon, il était très difficile de trouver un dojo et un sensei qui accepte de m’enseigner une discipline Martiale. Bien evidemment.

Il me désigna dans le fond du dojo, un Gaijin, qui étudiait également dans ce Dojo.. Ce monsieur vivait au Japon depuis de nombreuses années et était l’élève d’un grand maître de sabre et qui pouvait peut être faire quelque chose pour moi.. Voilà la première fois que je rencontrais DURAND Sensei.

Le comportement de certaines personnes de » passage » dans le dojo de OKADA Sensei a fait hésiter longuement DURAND Sensei avant de donner sa réponse pour me présenter au dojo. Heureusement que nous avions une connaissance commune qui avait séjourné longtemps au Japon et qui a été un des premiers à filmer et à parler d' OKADA Sensei. Merci Alain GUERRIER.

Voilà, tout simplement, comment j’ai connu le dojo de maître OKADA.


Je passe sur les détails mais mes entraînements, hormis pendant les entraînements communs qui étaient dirigés par OKADA Sensei, ont été dirigés et suivis par TUVI Sensei qui est rappelons le, 7 ème dan de Kendo, Iai-do et Batto-do et DURAND Sensei, qui n’ont pas du tout été avare de renseignements ni d’explications sur le iai , sur le ken et le batto-do. Je dois préciser également que TUVI Sensei m’a particulièrement aidé et fait travailler le iai dans le dojo de OKADA Sensei et ses connaissances dans ce domaine sont très étendues. .Je lui dois aussi beaucoup .Et un de mes souhaits serait qu’il vienne en France animer un stage commun avec Durand sensei de iai, ken, batto-do seitei toho et Tenshin ryu.

Ce ont eux qui m’ont présenté à KATO SENSEI ,le Sensei de Battodo , également éléve d'OKADA MOrRIHIRO SENSEI afin de pouvoir étudier sous sa direction pendant mes cours sejours au Japon.

Entre-temps RENIEZ Sensei, était revenu du Japon. Il a été notre instructeur pendant quelques années en tant que CTN ou en stages privés, et a beaucoup œuvré pour le développement du iai-do en France et dans notre région, en particulier, dans ce style que je suis toujours actuellement.Merci Reniez Sensei.



Nous avons pu également bénéficier, lors de stages fédéraux, des connaissances de OLIVRI Sensei qui lui aussi, ne l’oublions pas, étudiait le iai-do et Kendo sous la direction de OKADA Sensei. De retour du Japon, DURAND Sensei a continué à développer le iai aussi bien sur le plan national que local puisqu’il animait très régulièrement des stages dans le sud de la France.

A propos du Japon et de OKADA Sensei et de KATO Sensei, je tiens à préciser, EN CE QUI ME CONCERNE, que ce ne sont pas « quelques séjours » passés au dojo d' OKADA Sensei, ainsi que les séances de batto-do avec Maître KATO qui font que je puisse avoir la prétention de me considérer comme un de leurs disciples.Bien evidemment.J’ai eu le privilège de les avoir un peu connu et je dirais simplement que j’essaye de continuer dans la direction de ce que j’ai pu retenir de leurs enseignements et d’en être fidèle.

A ce propos il est utile de se souvenir que malgré les directions, les idées (ou les interrets) que chacun ait pu prendre ou avoir, il n'en reste pas moins que c'est pour beaucoup avec la contribution des DISCIPLES d'OKADA MORIHIRO SENSEI, séjournant au Dojo de Shimotakaî-do, que le IAI-DO a eu le vent en poupe,concernant le style de Iai qui nous interesse.
Bien entendu , je fais allusion aux DISCIPLES Français qui étaient André TUVI, Bernard DURAND, JP RENIEZ, Didier OLIVRY et Koichi.YAMAGUCHI et Danielle son épouse. D'autres Francais ont du séjourner au alentours de Tokyo et profiter de l'enseignement d'OKADA Sensei, en temps qu'éléves (comme moi même, lorsque j'en avais la possibilité), J.C. BEAUNIER a été éléve egalement , Pierre DELORME également qui avait la responsabilité des étrangers venant rendre visite au Dojo.

Par la présente , je salue très amicalement et remercie Koichi YAMAGUCHI qui nous a toujours soutenus et apporté son aide et ses connaissances dans le domaine du iai-do et pour toutes les traductions du Japonais vers le Français.


Je conclurais simplement en insistant sur le fait que ces quelques mots d’ordre « nostalgique » ne sont pas la pour froisser ou agresser qui que ce soit mais pour rétablir une certaine « cohérence » et pour dire que sans ces personnes, le IAI-DO ne se serait ,sûrement pas, développé, comme il l'est à l'heure actuelle.
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Patrick Barge

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