Georges Brossard



Contributions à la critique de l'économie politique

Dernière mise à jour le 21/10/2015

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Ce titre emprunté humoristiquement à Karl Marx veut surtout montrer que les textes présentés ici ne sont pas des textes d'économie, mais bien des textes sur l'économie. Ce ne sont pas non plus des textes de philosophie de l'économie, comme il y a une philosophie des sciences. John Rawls,par exemple, a tenté de construire une morale en utilisant les concepts et les méthodes de l'économie. J'ai cherché à faire des textes philosophiques sur l'économie. La philosophie, telle que je l'entends ici, est une recherche méthodique de sagesse. La notion de méthode, c'est-à-dire de procédures répétables et vérifiables, est essentielle à la philosophie dont je parle. D'autres démarches philosophiques ne me paraissent pas moins dignes, mais elles n'ont pas la même finalité.

Sans être spécialiste d'économie, je m'y intéresse depuis très longtemps en tant que citoyen. Plus que n'importe quelle autre discipline scientifique, l'économie se présente comme une conseillère des gouvernants et des peuples. Les économistes adoptent souvent la position du médecin, diagnostiquant les "surchauffes" ou les "essoufflements", "l'inflation", sorte d'obésité monétaire, pronostiquant les "améliorations" et les "rechutes", préconisant les "remèdes", les "purges" et autres "cures". Une autre posture de l'économiste ordinaire est celle du professeur qui sait où est la vérité, qui démontre scientifiquement ses "théorèmes" et ses "lois". Raymond Barre, jadis qualifié de "meilleur économiste de France", prétendait ramener les Français à la "réalité", et il fallait entendre par là les doctrines auxquelles il adhérait. Mais, comme il est avéré que les économistes se trompent souvent, nombre d'entre eux affichent un scepticisme ou un pragmatisme de bon aloi, surtout dans la culture anglo-américaine, pratiquant même parfois l'auto-dérision. En fait, ce scepticisme n'est la plupart du temps qu'un enrobage du dogmatisme : une fois qu'on a affirmé que rien ne prouve qu'on a raison, qu'il n'y a que des croyances et pas de vérités définitives, on peut asséner doctement ses dogmes provisoires, certes, mais dont la scientificité serait garantie par la prudence sceptique affichée précédemment.

Dans cette optique, je tente de scruter les idées des économistes selon les quelques critères suivants :

- Quel est le sens des mots employés et comment les concepts qu'ils recouvrent s'articulent entre eux ?

- La cohérence ne prouve rien d'autre que la non-contradiction d'un discours ; elle ne dit rien sur son rapport à une réalité quelconque ;

- La vérité est une certaine correspondance à la réalité, et la réalité est d'abord celle du corps.

Bien sûr, ces critères sont ici résumés et apparaîtront discutables à plus d'un. Je ne peux que les renvoyer pour plus d'éclaircissements à mes textes sur la connaissance et la vérité.

J'ai parfois cédé à la tentation de donner une tournure polémique à certains passages. Les critiques adressées à l'économie et aux économistes sont injustes pour certains d'entre eux. Elles visent essentiellement les doctrines qualifiées généralement de classiques, mais aussi d'autres courants de pensée qui partagent les mêmes postulats. J'espère que ces quelques passages polémiques me seront pardonnés et qu'ils serviront néanmoins de stimulant pour d'autres recherches.

Sommaire :

Money is Time, mesurer l’efficacité économique

Pour une comptabilité universelle (lecture)

Sur le théorème de l'équilibre général de Debreu-Arrow, étude sur l'évidence en économie

Mesurer la performance économique : PIB et espérance de vie

Economie globale et économie du Globe

Les sept péchés capitaux de l'économie (complèté)

Adam Smith

Valeur et temps

Propriété



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