CHOIX DU PROCEDE D'ENREGISTREMENT
Etude limitée à l'utilisation
d'un appareil photo numérique
On l'aura compris il s'agit de
disposer de deux vues séparées de la distance inter-oculaire (environ 7
cm) ; il faut donc distinguer deux cas:
Sujets
immobiles:
absence de vent ou de houle: video impossible, il suffira de photographier la scène, l'oeil
droit dans le viseur en repérant avec le plus grand soin le cadrage
central ( une extrémité de branche ou une aspérité de rocher et
pourquoi pas le sommet du pic du midi).
Bien campé sur ses
pieds, pratiquement statufié, on fait glisser le viseur sur l'oeil
gauche en pointant le repère central précédent; il suffit de presser le
déclencheur en évitant soigneusement de bouger.
Attention!dans cette
procédure, au demeurant très rapide, on a trop facilement tendance à
déplacer la tête: seul l'appareil bouge et opère la translation
souhaitée
Mes premières photos de ce type ont
été réalisées en juxtaposant deux appareils jetables sur une
simple planchette; il suffisait alors de presser simultanément les deux
déclencheurs.L'avantage étant alors l'absence de cadrage pointilleux et la possibilité de travailler sur des sujets mobiles.
On peut encore faire de même avec deux appareils numériques parfaitement identiques ( procédé un peu cher!)
illustrations: noter les légères différences
deux appareils argentiques jetables juxtaposés un seul appareil numérique décalé de la distance inter-oculaire
Sujets mobiles et possibilité de vidéo
Ce
procédé qui présente l' avantage de combiner tous les avantages passe
malheureusement par un appareillage qui, à défaut d'être complexe comme
on le verra, reste assez encombrant.
Mais dans le cas où l'on décide
de partir à la recherche du relief il n'est guère plus encombrant
que la sacoche d'un reflex garni de tous ses accessoires ( trépied,
objectifs, flash, .....).