- Aide matérielle au département des forêts et aux villageois
Au département des forêts, TGI a donné des bicyclettes et des motos pour les patrouilles et des lumières pour la surveillance nocturne. TGI a offert des chaussures de qualité, des vestes chaudes aux 525 gardiens. TGI aide à la modification des centaines de points de contrôle en donnant des lampes photo-voltaïques, des moustiquaires, des kits de médecine, des boites de ration, etc...
Un tracteur a été donné à la fin de 2009. Il a servi à la relocalisation des villages de Maghdi et de Kullva Bah. Le département s'en servira pour rénover les prairies libérées pour y faire pousser des espèces végétales sauvages.
TGI apporte une aide médicale et des facilités éducatives dans les villages, et promotionne la culture tribale et l'artisanat. TGI a acheté une ambulance pour les villageois gravement malades. Elle sera utilisée seulement pour les pauvres, gérée par TGI, et l'utilisation sera gratuite.
TGI essaye de faire comprendre aux villageois que la conservation ne va pas contre leurs intérêts.
- Indemnisation des pertes en bétail
TGI a observé sur des années que les pertes du bétail tué par les canivores étaient la cause de multiples empoisonnements de tigres. Raj avec qui je me suis entretenu sur le sujet, évalue à 65% les morts de tigres dûes aux empoissonnements, bien plus que le braconnage.
En 5 ans, la population humaine et leur bétail ont décuplé autour de Bandhavgarh. Le bétail est amené paître dans les forêts, il est parfois tué par les tigres et ceux-çi sont alors empoisonnés (voir pour Dabhadol et Bamera). Ainsi le régime des tigres de Bandhavgarh comprend un fort pourcentage de bétail et le problème empire tous les jours.
Pour les villageois, la perte d'un bovin est importante. Une vache procure du lait à la famille, un boeuf aide aux travaux des champs. Mais les gens sont trop pauvres pour racheter le bétail perdu. Ils empoisonnent alors l'animal fautif (tigre ou léopard) pour détruire le problème.
Pour prévenir cet empoisonnement, TGI compense aux villageois les pertes du bétail tué par les tigres ou les léopards. TGI organise des réunions dans les villages périphériques où les problèmes sont abordés, discutés et résolus.
- Education des enfants par la découverte des splendeurs du parc
Il y a 70 villages dans la périphérie de Bandhavgarh. Tous les jours les touristes vont et viennent par ces villages pour aller dans le parc. Les pauvres villageois voient ces touristes aller dans le parc alors que la pauvreté les empêche d'y accéder. Cette volonté de voir cette forêt tant appréciée par les touristes est particulièrement forte chez les enfants, mais le sentiment d'exclusion créé des effets négatifs de ressentiment.
Pour dissiper cet effet négatif, TGI a acheté 2 véhicules qui permettront d'amener tous les jours 40 enfants voir gratuitement les tigres et la nature. Une rotation sera effectuée afin que tous les enfants des villages puissent profiter de leur forêt. Un naturaliste payé par TGI les accompagnera pour leur expliquer le rôle des forêts et l'importance des animaux. Les entrés sont gratuites et l'essence est pris en charge par TGI. A leur tour, les enfants pourront instruire leurs parents des bienfaits de la protection. Ainsi des milliers de gardes seront créés. Une génération future pour sauver les derniers tigres de Bandhavgarh.
- Comment lever les fonds nécessaires ?
TGI a créé des produits en relation avec la vie sauvage. Ils sont en vente au Nature Heritage Resort et aussi à l'entrée du parc de Bandhavgarh. La vente de ces produits alimente l'action de TGI. Les donations sont également acceptées.
TGI a en projet d'agrandir son parc de voitures pour éduquer plus d'enfants. 5 jeeps seraient le chiffre souhaité.TGI voudrait également ériger une cloture électrifiée autour du parc. Le cout est de 12.000 € le km.
Vous le voyez, le programme de TGI va loin, plus loin que la vie de nombre d'entre nous, car la tâche est immense. Il ne faut surtout pas croire que tout est gagné.
C'est ainsi que nous garantirons à nos enfants de voir ces superbes animaux libres et épargnés par des humains les acceptant enfin pour ce qu'ils sont. Des êtres vivants ayant comme nous un droit sur notre planète commune.