Passion Carillon |
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Implanté dans la tour de l'église Notre Dame de l'Assomption Le carillon d'Orchies se trouve dans la tour de Notre-Dame de l'Assomption. C'est un petit carillon (3745 kilogrammes), pour 47 cloches. Il est cependant original, étant donné qu'il provient d'une fonte assez peu commune pour le Nord-Pas-De-Calais. En effet, les cloches sont Metz-Voegelé, Metz pour la fonte et Voegelé pour le montage campanaire. Un premier carillon existait dans la tour, construit en 1559. Cette date, précoce dans l'histoire du carillon, se rapproche de la construction des tous premiers carillons (pour l'instant, les recherches donnent une date avoisinant 1510 pour le tout premier instrument à clavier). Ce premier carillon d'Orchies sera détruit par un incendie en 1914, alors que la ville est ravagée par la guerre. Un nouveau carillon sera installé en 1924, par la firme Wauthy. A son sujet, l'Arpac le décrit comme ayant été de piètre qualité. Ce carillon comporte trois cloches de volée (La#2, Do3, Ré3) encore présentes aujourd'hui. La fonte du nouveau carillon date de 1994-1995 et son installation de 1996. Presque à l'égal d'un carillon ambulant dans sa structure, il fut entré tout entier dans la tour, déjà monté dans son bâti. Le beffroi est entièrement métallique, rouge. Ce carillon provient d'un accord de fonte entre André Voegelé (Strasbourg) et la fonderie Metz (du nom de Metz Karlsruher Glockgiesserei). Constitué de 47 cloches, les 3 Wauthy ont été déconnectées de la tringlerie, afin d'avoir un ensemble musical homogène. L'étendue va du G(1) au Gis(5) selon la notation allemande, soit sol(3) au sol#(7) nous concernant. La fonderie Metz, qui n'a rien à voir avec la ville de Metz, provient de Karlsruhe. De nos jours, l'actif semble être repris par Albert Bachert (sous réserve des traductions de documents allemands). La distinction et l'identification de Karlsruher Glockengießerei nous est compliquée et nous émettons toutes réserves. La fonderie Metz s'est occupé de la fonte, André Voegelé de l'installation campanaire : le beffroi, la tringlerie, le clavier, l'installation.
Les cloches sont estampillées de lettres mêlées
représentant les concepteurs, fondeurs, par des symboles. On ne trouve aucune
mention de Maria Laach, ce qui semble normal. Les cloches d'Orchies ont un décor
de dimension assez limitée, mais d'une charge symbolique assez élevée, voire
compliquée. Source : http://tchorski.morkitu.org/10/orchies-01.htm (Sur le site, d'autres photos, des vidéos) |
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