Au printemps, Catherine, Michel, Dominique et Jacques se remirent à l’ouvrage. Le talus fut débarrassé des
plantes aussi envahissantes qu'indésirables afin d'y semer des fleurs des
champs.
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Le bassin du lavoir se remplit par le déversoir du réservoir. Au préalable, il convenait de
vérifier que ce dernier assurerait cette fonction. Une
fois bouché le conduit qui permet la
vidange de celui-ci, le niveau de l'eau cessa de monter
au delà d'une trentaine de centimètres. Elle s'échappait sous les
fondations du lavoir ! Il fallait stopper cet écoulement afin de
colmater la fuite.
Dominique, Jean et Jacques envisagèrent tous les
moyens pour y parvenir : déviation du ru en amont, obstruction du
conduit d'alimentation, mise en fonction d'une pompe et désherbage du
réservoir ... aucun de ces efforts ne fut couronnés de succès. Par
contre, l'élimination de la végétation qui colonisait le fond de la
réserve d'eau compensait largement la déception ressentie à l'issue de
ces essais infructueux.
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Loin
de les décourager, les obstacles qu'ils rencontraient stimulaient leur
désir de voir ce système hydraulique, imaginé et réalisé
par les anciens, fonctionner à nouveau. Finalement, un barrage fut érigé afin de créer une cuvette retenant plus de 150 litres d'eau
qui furent écopés à plusieurs reprises. Au bout de deux heures, la
digne fut submergée, mais le ciment avait fait prise et les fuites
étaient colmatées.
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Faut pas gâcher ! Jean
avait utilisé un sac entier de ciment additionné d'un kilo d'hydrofuge
pour préparer le mortier qu'il mit en oeuvre pour stopper les
fuites. Il employa le
reste de la gâchée à la réfection de la maçonnerie du bassin du lavoir.
Les anfractuosités les plus importantes furent comblées et un gobetis
fut appliqué par endroit afin de faciliter l'accroche de l'enduit de
finition. |
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C'est au pied du mur que se révèle le véritable talent de l'homme de l'art. Nulle part ailleurs ne peut être apprécié à sa juste valeur son savoir-faire . Le mauvais maçon, il prend du ciment,
du sable et de l'eau et fait un beau gâchis. Le bon maçon, il prend du ciment, du sable et de l'eau et fait un beau gâchis. Là réside toute la différence.
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Jean-Claude Hoog vient de restaurer la pelle qui permet de gérer le niveau de l'eau retenue dans le bassin du
lavoir. |
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Samedi 23 Mai 2015, Geneviève, Catherine, Dominique, Marie-Christine, Alain, Jean-Luc, Michel et Jacques s'étaient donné rendez-vous au lavoir. |
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Au programme : la remise en état de la maçonnerie du bassin et du mur de soutènement qui surplombe le réservoir. |
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Eté 2015, la canicule a assèché le lavoir, mais les fleurs des
champs colonisent le talus.
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