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Le palmarès de Monika des salles parisiennes acceptant La carte UGC Illimité.

Liste et commentaires sur les salles du réseau UGC / MK2 à Paris. (02/08/2008)

Avant propos de Monika :

1er novembre 2007 – le glas a sonné ! C’est le jour où les caisses des MK2 se sont fermées aux détenteurs du Pass GAUMONT, l’annonce de la « trahison » ayant été faite courtoisement par voie de presse puis par courrier individuel dès l’été 2007. Une fois le fait accompli, comme dans tout deuil, suivirent les phases de déni, de révolte, de « marchandage » intellectuel … Mais la réalité des choses était bien là : comment survivre au sevrage ? Je parle pour moi, le choix de mon homme n’était pas à faire : il habite Rive « G…aumont ». Heureusement, pour les indécis(e) comme moi, un délai de deux mois fut accordé pour « changer de camp » sans frais.


J’ai gardé le Pass Gaumont jusqu’à fin décembre. Deux mois où l’on s’est fait un maximum de Gaumont … car ma décision a été prise fin novembre. Ne plus pouvoir accéder à mes MK2 favoris, si proches et familiers … était au dessus de tout. Tant pis pour l’éthique, mais je ne pouvais pas, par solidarité, renoncer à ce luxe du cinéphile.


Dans ma longue « carrière » de cinéphile, dans ma vie « avant les Pass », déjà, je ne fréquentais que cinémathèques, cinémas d’arts et d’essai et les MK2. Depuis l’an 2000, avec le Pass GAUMONT-MK2, j’ai commencé à apprécier certains Gaumont, l’Opéra Premier (du temps de son escalier de verre magnifique) par exemple et par-dessus tout : le feu GAUMONT PLACE D’ITALIE ! Comment peut-on fermer le plus Grand Ecran de Paris ! Nous sommes nombreux à ne pas nous être remis de cette fermeture pour raisons mercantiles. La Place d’Italie a perdu vie et le centre commercial – tout intérêt pour moi. Au revoir Gaumont, j’ai tourné la page.


Me voilà embarquée depuis peu dans l’univers UGC-MK2.


La découverte des UGC, se fera piano-piano. Je ne manquerais pas de faire mes petits commentaires… Tout comme sur les cinémas MK2, même si l’on garde aussi les commentaires d’origine de POP. J’écrirais bien quelques pages sur l’importance et l’interdépendance du choix d’un cinéma, d’une salle, d’un film, qui me paraissent comme indissociables. C’est pourquoi il est rare que dans mes commentaires sur les films je n’évoque déjà mes impressions sur le contexte du visionnage. Le film, la salle, le quartier deviennent une entité crée par l’esprit du cinéphile.


Mais tout d’abord, je ne puis m’empêcher de partager avec vous la joie ressentie le soir où l’on m’a remis ma nouvelle carte UGC Illimité au MK2Quai de Loire, où j’ai refait cette courte mais si agréable traversée du canal en  petit bateau pour voir « Faut que ça danse ! » Quai de Seine, et enfin, où j’ai arpenté familièrement les quais illuminés pour rentrer chez moi… ça me manquait, même si ce sera dorénavant sans mon homme.


Alors ?

Qui pensait déjà au divorce ?


Et bien NON MARIN K., les couples modernes trouvent toujours des alternatives. Pour moi et mon homme, une nouvelle vie de cinéphile commence : quelques 24 CINEMAS INDEPENDANTS et leurs 58 salles nous ouvrent leurs portes ! Et croyez-moi, il y a de quoi remplir les week-end ! Sortir des sentiers battus ça vous pimente la cinéphilie.


LES CINEMAS INDEPENDANTS

Voici les 5 cinémas indépendants parisiens qui à ce jour acceptent exclusivement la carte Illimité UGC-MK2 :

LE REX (mais pas le Grand Rex).

LE GRAND ACTION

LE LATINA

LES 3 LUXEMBOURG

LE MAC MAHON

MK2 Bastille (POP)

Il fait cinéma de quartier, salles très proches des rues, pas très moderne, mais en général une programmation ambitieuse. Bien placé pour les touristes assoiffés de musiques et de cocktails, moins bien pour les cinéphiles.

MK2 Beaubourg (POP)

Indispensable pour sa programmation (seulement accessible aux RTT ou aux inactifs) par unique jour de semaine, qui permet de voir d'anciens films souvent cultes. Bonne ambiance étudiante (quoique c'est la seule fois où je me suis fait engueuler par une caissière pour mon retard, c'est qui le client ? Idem avec ma copine par les spectateurs pour un retard de 30 secondes dans la salle, la cinéphilie serait elle une religion ?), salles petites ou défraîchies mais correctes. Le bon plan au cœur de Paris. Une programmation souvent orientée auteur, plutôt asiatique et moyen-orientale.


Mais aussi, faut-il le dire ? spécialisée dans les films interdits aux moins de 16 ans pour cause d'érotisme torride et souvent très malsain ("Ken Park", "Kids", "29 Palms", "La chatte à deux têtes", etc.). Quartier oblige ?

Mention spéciale à la porte... inexistante des toilettes de la salle 3 en 2004. Peut-être un rapport de cause à effet.

MK2 Beaugrenelle (POP)

Cette salle semble échappé du système parisien, une programmation normale, souvent tournée action, des salles correctes. Sans doute le cinéma le plus proche de la Seine. Mais non je ne dis pas ça en cas de film triste, c'est juste que c'est très agréable pour se promener avant ou après. Un conseil, ne mettez jamais de moquette noire ou grise dans votre commerce, ça vieillit mal...


Attention, une pétition circule dans tout Paris pour que Karmitz puisse garder l'exploitation d'un MK2 dans le 15ème. C'est dommage que ce soit celui là, mais c'est vrai que pour la bio diversité (déjà trois Gaumont si on compte celui de Montparnasse), et surtout pour la VO que seul Convention défend mollement.

N'hésitez pas à la signer, ça me rendrait bien service vu que j'y habite bientôt !


Hélas, ça n'aura pas suffit. C'est fini pour 2008.

MK2 Bibliothèque (POP)

Pas de problème, c'est le « best of », plan d'accès aux salles limpide, panneaux électroniques et organisation générale parfaite, musique d'ambiance adéquate, décoration idoine. Le concept des sièges pour deux est super, bien qu'un peu rigide. La pente des sièges permet de presque oublier ses voisins du dessous... et du dessus. Franchement, à part l'esthétique externe très quelconque, que lui reprocher ?

Un inconvénient, il faut beaucoup marcher pour y aller, également à l'intérieur tellement le plan est linéaire, et aussi pour en sortir !

Sauf pour les deux salles A et B immenses en hauteur.

Un avantage, pas toujours en usage, en heure d'affluence, il y a une queue spéciale Le Pass, puisque par expérience, on sait que les détenteurs de la carte sont deux à dix fois plus rapides à payer !


Profitez en rapidement pendant que c'est (très) neuf et pas encore inondé (je plaisante ... quoique). En tout cas avant l'ouverture de l'université !

Parce qu'en 2006, il n'y a pas grand monde.

MK2 Gambetta (POP)

C'est le seul du 20ème, je ne lui lancerais pas la pierre. Bien pour l'aspect extérieur (même si l'on fait la queue trop près des voitures). Reste que les salles ne sont pas aux nouveaux standards MK2, et que le métro se fait parfois sentir.

Programmation familiale. Bobos du 20ème et leur marmaille un peu trop à l'aise pendant les projections, Doctrine gaucho-Dolto oblige, faire chier les autres pour être sûr que le chiard ne se fasse pas chier, en résumé.

MK2 Hautefeuille (POP)

Le petit MK2 de St Michel, bien caché dans une ruelle typique, bref, comment se prendre pour un cinéphile, même avec le Pass.


La programmation est évidemment orientée art et essai (plus soft que Beaubourg), les salles sont correctes et les murs couverts d'affiches. Et il y a de quoi lire sur les trottoirs environnants en attendant la séance. Quoique ce quartier aussi subit le rouleau compresseur des vendeurs de fripes.

Accueil "étudiant" parfois très limite sinon désagréable.

MK2 Nation (POP)

Fait très cinéma de quartier lui aussi, salles plutôt fatiguées (un siège cassé en 2002, idem en 2004 !), une programmation trop écartelée entre grand public, enfants et divers, pour le nombre de salles très limité. (une réfection est finie en 2004 mais la différence ne saute pas du tout aux yeux) sans parler des affiches extérieures qui ne correspondent pas aux films programmés !


Bref, à fuir si vous n'habitez pas le quartier.

MK2 Odéon (POP)

De petite taille, on sent un certain amateurisme dans l'accueil. Les salles sont parfois difficiles d'accès. Sans parler de la sonnerie du téléphone d'un bureau que l'on peut entendre dans une salle. (Une réfection est en cours).

Mais une programmation ambitieuse et diversifiée (la seule à passer un film israélien dans Paris avec « Shlomi »).

MK2 Parnasse (POP)

Perdu dans une petite rue en biais, on croirait presque qu'il cherche à n'être pas vu. Indispensable pour la programmation, souvent documentaires et animations ou cycle auteur, beaucoup moins pour l'état des salles, petits couloirs sombres et bas de plafond déconseillés aux personnes claustrophobes, sièges fatigués, salles très exiguës, dommage.


Fait très « art et essai » perdu loin de St Michel.

MK2 Quai de Loire (POP)

C'est plein de néons, et c'est le plus joli bâtiment la nuit avec les reflets, manque de pot, on ne peut le voir que si l'on sort d'une salle du Quai de ... Seine. La buvette est incroyablement cheap (pas les tarifs !), mais il y a une librairie cinéphile. Ce qui permet d'arriver en avance à la séance pour une fois. La queue à l'extérieur peut se comprendre du côté pratique pour l'exploitant, beaucoup moins au niveau esthétique et pas du tout du côté des spectateurs qui font la queue dans le froid et sous la pluie.


Les salles ne sont pas parfaites, en 2007 la climatisation balance des fibres blanches (de l'amiante ?) qui reste accrochées sur les sièges flambant neufs (enfin plus tout à fait du coup), bref, on sent le truc lancé un peu rapidement, sans parler des bruits intérieurs de tuyauterie, de chauffage et de l'extérieur.


Le Quai de Seine garde son charme moins industriel sinon plus cosy, passer de l'autre côté du canal sous-entend de vouloir voir un film précis. Mais un petit tour de bateau gratuit avec le ticket est un truc qu'un parisien ne peut refuser à sa parisienne.

Très bonne programmation évidemment.

MK2 Quai de Seine (POP)

Une esthétique extérieure revendicative, un bord d'eau bien agréable si l'on oublie le quartier environnant, des salles modernes et propres, seule la programmation est entre deux chaises à cause du nombre de salle limitées et c'est dommage, mais ça ne vas pas durer. En effet, une nouvelle annexe (plus grande encore !) est construite en face du quai ... à suivre en 2006, et en effet, l'art et l'essai, c'est en fait pour la Loire.

UGC CINE-CITE BERCY – 2, Cour Saint-Emilion M° Cour-Saint-Emilion (Monika)

LE GÉANT et à ses pieds … le petit village de Bercy, l’un des plus récents quartiers « branchouille » de Paris. On y accède par la ligne de métro « vitrine » de la SNCF : la QUATORZE ou encore à pied en traversant le parc de Bercy ou l’aérienne passerelle Simone de Beauvoir depuis la Bibliothèque et l’allié (ou concurrent… façon de voir les choses) de l’autre rive : le MK2 BIBLIOTHEQUE. Voilà pour ce qui est du quartier. Mais avant d’arriver jusqu’au Géant, il faut passer par différents obstacles qui mettent à l’épreuve votre motivation d’aller au cinéma. Quand il fait beau, c’est bien sûr la tentation de flâner dans le parc ou de se poser sur l’une des multiples terrasses de bistrots à tous les goûts et couleurs du village. Et par temps maussade, c’est la multitude de boutiques triées sur le volet pour les bobos parisiens. Est-ce utile de préciser que ce Bercy Village a un succès fou par tout temps.


C’est ce que j’ai découvert ce mardi, fin de journée et grisaille et fraîcheur cumulés. Sauf qu’il est difficile de me détourner de mon but et c’est ainsi que j’ai découvert la salle 13, une salle à 200 places (les plus grandes c’est dans les 400 !) mais déjà immense, plutôt fraîche et bien pleine !


L’agréable surprise c’est, une fois les caisses passées, un hall aménagé avec un goût certain où vous pouvez vous restaurer ou simplement prendre « une bricole » avant ou après le film dans des fauteuils de cuir EXTRAORDINAIRES, voire même inespérés pour ce genre de lieu. Le LUXE du cinéphile.


Dommage, je ne suis pas de ce coin de Paris. Je compte bien néanmoins y revenir, et pas seulement pour les fauteuils en cuir. Mais lorsque le film est décevant, il y a là matière à se consoler. En sortant aussi … et je ne dirais pas dans quelle boutique je suis quand même entrée et craqué…


UGC CITÉ-CINÉ LES HALLES7 place de la Rotonde M° Les Halles (Monika)


Premier multiplexe ouvert en 1995 dans « Le Ventre de Paris ». On a le choix d’y accéder soit par l’allée rectiligne depuis la place Carrée du nouveau forum des Halles, soit par l’escalator qui donne sur la Bourse du Commerce.


Personnellement, je découvre en 2008, ce lieu à la fois central et retiré, dans les sous-sols, pas forcément très engageants. J’y avais vu, un peu par commodité, Jeux de dupes de Clooney (à qui on pardonne tout, même cette « vieillerie » décevante pour ne pas dire ennuyeuse, et le très bon « Notre Univers impitoyable » de Léa Fazer. Projetés dans des grandes salles typiquement « ugéciennes », confortables et froides (dans tous les sens du terme). Il faut avoir un pull sur soi, un pantalon, et des chaussettes pour ceux qui ne veulent pas s’enrhumer, même et surtout s’il fait trente degrés dehors. Sur ce site, on se répète peut-être sur ce sujet, mais c’est vraiment par compassion pour tous les frileux et non prévoyants. Les cinéphiles aguerris, ont dans leur sac, en permanence, leur « kit de survie ».


Voilà qu’une fois de plus, par commodité, je récidive et m’aventure dans les « froideurs » de CITÉ-CINÉ des Halles pour voir « Hancock » de Perter Berg. Deux belles surprises m’attendaient. Tout d’abord ce film, qui est déjà en soi un divertissement extraordinaire avec de superbes acteurs et qui offre néanmoins plusieurs niveaux de « lecture », et ensuite LA SALLE n°6.


A mon arrivée, les lumières de la SALLE N°6 étaient déjà éteintes, je me suis donc contentée à monter les marches bordées de petites lumières discrètes qui nous indiquent le chemin des hauteurs. Les sièges sont confortables et moelleux, et l’écran immense. On plonge directement dans le film, sans se soucier que l’on est dans une salle de 300 places, bien pleine. Il a fallu que les lumières se rallument doucement au fil du générique de la fin pour que je découvre la magnificence de cette salle.


Fort heureusement on sort par le haut, et là, la vue est saisissante ! Vous êtes au sommet d’un hémicycle somptueux, aux panneaux latéraux lumineux qui lui donnent un air futuriste. Visionner un film dans ce vaisseau spatial, c’est « l’Odyssée de l’Espace » de l’expérience cinéphilique. J’exagère certainement, d’autant plus que la dernière fois que j’ai revu « 2001 l’Odyssée de l’Espace » précisément, c’était au MAX LINDER : l’une des plus fabuleuses salles parisiennes qui nous restent depuis qu’ « ils » ont osé fermer le GAUMONT GRAND ÉCRAN ITALIE et le KINOPANORAMA.


C’est dire que j’ai eu un véritable coup de foudre pour cette SALLE N°6. Le générique de Hancock a duré une bonne dizaine de minutes. Je suis restée la dernière à contempler ce Temple qui, une fois vidé de ses « disciples », en est devenu encore plus aérien. Et si l’on doit ce spectacle à l’Architecte de ce lieu, autant le nommer – Alberto Cattani, originaire de Parme, le maître d’œuvre des « Cinecitta  Ugéciennes » pour le plus grand bonheur des spectateurs.

UGC Danton – 99, Bd Saint-Germain M°Odéon (Monika)

Merci « Danton » de m’avoir permis de ne pas rater « Filatures », le petit chef-d’œuvre du cinéma d’action de Hong-Kong … C’est vous dire que la réputation de UGC = blockbusters n’est plus fondée. Intelligemment, commercialement, UGC a su adapter sa programmation aux quartiers, aux publics et même effectuer le virage « tendance » aux films d’auteurs et à la VO. Pour ce qui est des salles, bien sûr il ne faut pas s’attendre à l’écran géant. Cinéphiles assumez votre « minorité » ! Ce sera l’une des deux petites salles du sous-sol. Dans l’autre : justement « Actrices » que j’ai vu quelques jours après. Que dire de ces deux petites salles, sinon qu’elles sont petites, que l’écran est certes petit aussi mais idéalement placé en hauteur, ce qui fait que personne ne gêne personne… et les fauteuils ULTRA CONFORTABLES ! Je reviendrai … tant qu’il y aura l’Illimité et le Quartier Latin !


Nota Bene : Tout grignotage en dehors des Pop Corn et boissons « Maison » sont interdits ! Planquez vos thermos, sandwich et gâteaux : la charmante hôtesse d’accueil est intraitable sur ce point. Elle vous proposera de garder votre piquenique jusqu’à la fin de la séance. Si vous avez peur qu’il refroidisse et que la faim l’emporte sur la cinéphilie … vous savez ce qu’il vous reste à faire.

UGC La Rotonde – 103, Bd de Montparnasse M° Vavin (Monika)

La découverte des UGC se fit en ce début janvier de l’An 2008 avec l’UGC ROTONDE.


Cela fait tout de même près de 3 décennies que j’arpente les quartiers de Paris et ses grands boulevards. Celui de Montparnasse a bercé ma post-adolescence. J’étais étudiante, abonnée aux 2 cinémathèques de Paris (Rappelons aux « moins de 20 ans qui ne peuvent pas connaître... » : c’était Chaillot et Beaubourg), je ne voyais que des « vieux films », comme les cinéphiles, les « vrais ». Les Grands Cinémas passaient quasiment que de la VF à l’époque. Trop peu pour moi (et trop cher aussi !). Il y en a un dans le quartier qui me faisait quand même rêver quand je passais devant. Je ne saurais même plus dire pourquoi. Un peu à l’écart de la populace de Montparnasse et de son brouhaha : l’UGC ROTONDE.


Et pour la première fois, je n’ai pas traversé le carrefour du boulevard Raspail pour m’engager dans la ruelle Jules Chaplain où niche le discret MK2 Parnasse. Je suis entrée, non sans une ténue émotion, dans cet UGC qui m’a toujours semblé imposant. Bien sûr, je m’imaginais bien que j’allais me retrouver dans une petite salle, vu que c’était l’une des dernières chances de voir « Les animaux amoureux », magnifique documentaire de Laurent Charbonnier qui est passé un peu trop vite sur les écrans parisiens. Certes cette splendeur mérite un écran géant. Néanmoins même un petit écran de cinéma vaut toujours mieux qu’un grand écran de télé. En partant de ce principe simple, la cinéphile qui se respecte, s’est contentée de cette salle petite et néanmoins accueillante avec – Ô Cadeau du Ciel- pas un seul gosse pour ricaner à cette séance de 18 h en semaine. Une salle où à part quelques gloussements de « vieilles rombières du quartier » effarouchées par les animaux en rut, un silence rare permettait d’accueillir la beauté des images et la musique de Philippe Glass. Ma découverte des salles UGC a commencé sous une bonne éTOILE.


Prochain voyage : CINÉ-CITÉ à la DÉFENSE.


 

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