Témoignage de K
(France)
J'ai témoigné concernant ma maladie "de base"
qui conduit à une fragilité extrêmes des yeux, la kératite
neurotrophique. Pour autant, dans mon cas les allergie (et le tabac
également) à un impact énorme sur ma situation médicale, sociale et
professionnelle. Je dirais que c'est le facteur aggravant principal
de ma pathologie initiale et cette situation était pré-existante à ma maladie
principale.
Depuis que j'ai obtenu de meilleurs soins sur
Paris et Rouen (impossible d'obtenir un traitement correct ni même
de l'aide auprès de hôpitaux et médecin locaux excepté un grand
merci au Dr. J, seule à avoir brisé la règle de la hiérarchie et de
l'indifférence dans la région où j'étais) notamment des verres scléraux et
de la ciclosporine mon état s'est
amélioré. Néanmoins, avec l'apparition des allergies saisonnières
(dans mon elles durent 6 mois avec un pic de fin mars à fla
mi-juillet)
cet équilibre est totalement perturbé et je retrouve mes situations
d'ulcérations, de gonflement extrême de l'oeil, de brûlures très
intenses, accentuation de la meibomite. Je suis très allergique aux
graminées et certains pollens d'arbres (platane -partout en ville-,
frêne, aulne, etc) et un peu moins à de nombreux autres allergènes.
L'absence d'alternative thérapeutique dans ma ville
et la exceptionnelle quantité d'allergènes dans ma région, m'a
depuis imposé un déménagement vers la région parisienne.
Je suis également très sensible aux conservateurs dans les collyres et j'ai
déjà fait des réactions au thiomersal et au benzalkonium
entraînant des ulcérations. L'un des soucis majeur avec l'allergie c'est
que la plupart de collyres (le plus récents et plus efficaces en
théorie) sont inadaptés, car ils contiennent des conservateurs
surtout le plus destructeur d'entre eux le benzalkonium, ce qui est
une absurdité car il accentue l'inflammation... et
l'inflammation agit comme catalyseur de l'allergie. Ainsi de nombreux
allergiques comme moi sensibles à ces conservateurs n'ont
progressivement plus les moyens de se soigner. De ce
fait, des molécules plus
innovantes comme l'olopatadine (Opatanol) sont utiles quelques jours
mais accentuent les ulcérations de surface et sont donc dangereuses
pour la vue. Je l'ai appris à mes dépends car pendant quelques
années, pour pouvoir garder les yeux ouverts en juin, et pour être
capable de travailler j'ai pris des collyres (notamment l'Opatanol)
et le schéma était toujours le même. Les 3 ou 4 premiers jours
j'allais mieux, je pouvais retravailler, j'insiste: j'étais pas bien
mais mieux, puis au bout de 7 à 9 jours cela s'aggravait à nouveau
et je faisais une ulcération de cornée. J'avais du mal à comprendre
qu'un médicament qui aidait au début était en fait nuisible à plus
long terme. J'ai d'ailleurs toujours du mal à comprendre que les
laboratoires soient encore libres d'utiliser le benzalkonium. La
dernière fois que j'ai utilisé l'Opatanol j'ai eu arrêt maladie d'un
mois à cause d'un ulcère et des abrasions récidivantes sur cet
ulcère pendant plus d'un mois. Beaucoup de douleurs pour 3 ou 4 jour
d'amélioration et de boulot c'est très cher payé. Depuis deux
saisons de pollens, je n'utilise plus ce collyre et j'ai toujours
autant de mal à gérer mes allergies mais par contre je ne fais plus
ces ulcérations graves et importantes entraînant des cicatrices. Bon
j'ai toujours pas de solution pour être en condition de bosser...
J'utilise toutes les gouttes histaminiques sans conservateurs du
marché mais elles sont encore peu efficaces (le Zaditen un petit peu
mais bof... effet placebo ou plutôt le micro-effet nettoyant d'un
collyre supplémentaire?) Seuls les corticoïdes oraux aident
vraiement mais leur usage à long
terme est à proscrire (glaucome et cataracte). Alors que faire? Les
ophtalmologistes n'ont pas vraiment de réponse pour ces situations
(tout de même assez fréquentes surtout dans des formes plus légères!...?).
Je dépense une fortune inimaginable en dosettes de sérum
physiologique pour nettoyer constamment mes yeux des pollens et des
inflammations qui se créent. Parmi les choses "inefficaces", le
sérum reste le plus utile en fait. Vivement l'hiver que j'ai un peu
de répit.
L'impact professionnel est catastrophique
puisque sortir pour moi de mars à août conduit tôt ou tard à des
ulcérations (à ce sujet c'est vraiment dommage que la plupart
ophtalmos ne le croient qu'a posteriori quand ils ont
l'occasion de constater les dégâts, peut-être parce qu'ils ont
beaucoup d'autres cas plus banaux de gêne allergique...
peut-être qu'ils ne sentent pas concernés ni disponibles pour ces
problèmes chroniques). Et puis il y a cette fâcheuse tendance
à me prescrire des collyres aux benzalkonium... (ah! bon il y a du
benzalkonium dedans? j'ai entendu quelquefois) Même en ne sortant pas, j'ai des gonflements de l'oeil
qui compliquent le port des verres scléraux, qui est fondamental pour
éviter les ulcérations du fait de la maladie principale.
J'ai
toujours étonné du peu d'égard que les conjonctivites allergiques
sévères reçoivent alors qu'elles empêchent effectivement de garder
les yeux normalement ouverts et qu'elles conduisent dans des cas
extrêmes à des ulcérations (ce qui est toujours sérieux). Ainsi l'on
parle jamais des kératites atopiques et vernales qui vivent
également cet enfer de douleur, de vision, de brûlure constante sur
notre organe sensoriel principal. Il concerne 80% de nos activités
et pourtant c'est comme si nous avions une mauvaise grippe... Ainsi,
même si la plupart des cas est moins grave que le mien, je ne
comprends pas que l'allergie oculaire si invalidante (lorsqu'elle
dure plusieurs mois) ne reçoive pas plus d'intérêt
car elle a un coût socioprofessionnel énorme évident. Certainement
qu'elle a un impact sur la productivité, la concentration...
Encore un mystère de la science et de la médecine...
et sa façon
de prendre en charge certaines pathologies. Un léger mieux tout de
même je remarque la tendance à prescrire de plus en plus de collyres
sans conservateurs (parfois de l'initiative même de l'ophtalmologue
avant même tout commentaire de ma part sur ce sujet... cela peut
semble tristounet comme progrès mais c'est en fait une grosse
avancée par rapport à il y a quelques années....). Allergiques
oculaires nous n'avons pas fini de souffrir dans l'ignorance mais
cela ne peut que s'améliorer!
Témoignage de L.C (France)
Je vous écris pour vous faire part de mon témoignage:
[...] J'ai 23 ans, et depuis l'âge de 10 ans, je suis victime
de "conjonctivites" à répétition. A tout moment de l'année, et en tout
lieux. La "conjonctivite" se déclare sur l'oeil gauche ou l'oeil
droit, jamais sur les deux en même temps. Et pendant des années, on ma
fait mettre de la cortisone et autres gouttes bourrées de
conservateurs. J'ai subi tout les test d'allergologie , ils n'ont rien
donné. J'ai fait de la rééducation orthoptique plusieurs fois, cela
n'a rien donné. Je précise que je ne porte ni lunettes ni lentilles,
je n'ai pas d'animaux, pas de moquette, je n'ai aucune allergie
connue à quoi que ce soit.
Ces dernières années, les ophtalmos que j'ai
consulté m'ont diagnostiqué une forte sècheresse des yeux. Je prends
donc des compliments alimentaires [...]
et diverses gouttes pour hydrater mes yeux. Je ne comprends pas
comment ni pourquoi ce problème est apparu, mais aujourd'hui j'ai
beaucoup de mal à le gérer, car j'ai une "conjonctivite" au minimum
une fois par mois. De plus, j'ai depuis l'apparition de ce problème,
une veine qui s'est développé sur le coin de mon oeil gauche, qui
grossit et qui ne disparaît plus, à un tel point qu'elle est
extrêmement présente, et rougit très facilement en cas de fatigue ou
d'effort.
Ce qui m'angoisse à l'heure actuelle, c'est de
voir l'apparition de plusieurs autres petites veines, qui se
rapprochent de plus en plus de mon iris, et qui elles aussi ne
disparaissent plus.([...]un lien avec
tous les conservateurs que j'ai fait "ingurgiter" à mes yeux pendant
des années ?) J'ai 23 ans, et les yeux déjà très fatigués. De plus je
suis photographe, et je suis amenée à travailler de plus en plus sur
ordinateur, mes yeux sont donc tout ce qu'il y a de plus important
pour moi.
[Je recherche un opthalmo]
accepte de suivre mon cas sérieusement,
[...] car jusqu'à présent tout les ophtalmo que j'ai connu
m'ont traité à la légère et m'ont prescrit encore plus de collyres
qui, j'ai l'impression, ont aggravé mon cas.
Témoignage de
B
(France)
Mon témoignage n'a rien de
nouveau, mais comme beaucoup de personnes je souffre de
conjonctivites allergiques qui m'handicapent beaucoup et
n'intéressent personne. Je tolère très mal certaines gouttes
prescrites, sans doute les conservateurs... mais désormais je
demande des unidoses. Cela marche mieux à la longue,
j'ai bien moins de kératites.
Les gens ne peuvent pas
s'imaginer la gène causée par les allergies et le fait que cela a um
impact aussi négatif sur ma vie. Enchâner des Kératites c'est
l'enfer.
Témoignage de W
(Suisse) - Décembre 2008
Je souffre depuis bientôt trois ans d’une sécheresse des yeux
sévère. J’ suis régulièrement suivi par un ophtalmologue à Lausanne.
J’ai également rendu des visites à l’Hôpital ophtalmologique de
Lausanne pour avoir un deuxième avis. Malgré ces consultations et
traitements sous forme de gouttes n’ont rien apporté, au contraire,
la situation s’est plutôt empirée depuis. J’ai déjà essayé plusieurs
marques de gouttes. Les dernières que j’utilise actuellement sont
des Vismed gel que je mets plusieurs fois par jour. Parallèlement je
procède au nettoyage des paupières au Bléphagel, matin et soir. J’ai
66 ans et pendant la journée je travaille dans un bureau, avec un
ordinateur, entre 6-8 heures par jour.
Depuis mon tout jeune âge, disons
depuis 25 ans et jusqu’à il y trois ans, cà.d. pendant 40 ans, j’ai
régulièrement (chaque jour le matin avant de partir au travail) mis
dans chaque œil une petite goutte de
Visine. J’avais découvert
ce collyre quant j’étais jeune, j’avais peut-être 25 ans, je dormais
souvent peu et j’avais les yeux rouges et fatigués. Une goutte de
Visine dans chaque œil et mes yeux étaient de nouveau frais et
blanc. Et plus tard je m’y suis tout simplement habitué, c’était
devenu un rituel, comme laver les dents. Pourrait cela être la cause
de l’état actuel de mes yeux ? Pourrait l’absence de ce collyre
avoir déclenché une telle sécheresse de mes yeux. Si oui, que
dois-je faire ? Est-ce que je peux recommencer à mettre ces gouttes
Visine et de retrouver le confort d’avant ? Mes yeux, en sont-ils
devenus dépendants. Si je les ai supportés pendant les derniers 40
ans je vais aussi les supporter les prochains 20 ans ? Je me sens un
peu coupable et je n’ai pas osé poser cette question à mon
ophtalmologue pour l’instant.
LK (France)
Oui mon problème oculaire s'est bien déclenché
suite à un fond d'oeil au V3M.
Je n'avais absolument aucun souci oculaire auparavant.
Tout a commencé le 14 09 07 ou j'ai ressenti pleins de symptômes
aux yeux après ce fond d'oeil.
Comme gouttes j'ai eu des instillations de midryaticum, un
anesthésique local et un gel dont je ne connais pas les noms tout ça
rempli de conservateurs tel le chlorure de benzalkonium.
Je suis resté 5 mois sans que l'on puisse poser un diagnostic sur ma
pathologie.(déprimant).
Pour enfin être adressée au PR Labalette du chru de lille qui m'a
diagnostiqué une rosacée oculaire importante.
Depuis j'en souffre de façon chronique.
Effectivement j'ai eu aussi un traitement de tolexine pendant 3 mois
mais pas d'effet.
Maintenant il faut vivre avec et non ce battre contre car il n'y a
pas de guérison possible.
Les ophtalmologues pensent que mon problème était sous jacent et que
j'ai du faire probablement une forte réaction allergique à
ce mélange de gouttes qui m 'a déclenché cette sale maladie de la
surface oculaire.
Mes poussées sont très rapprochées et mon oeil gauche est assez
douloureux.
MC (France)
Je n'arrive
pas à comprendre pourquoi l'on ne peut pas trouver de traitements
adaptés pour le glaucome sans conservateurs. Idem pour les
allergies, certains produits qui m'ont été prescrits contiennent du
benzalkonium. Faisant de très grosses réactions, je demande au
pharmacien avant de les prendre ou pas selon qu'il y ait des
conservateurs, simplement parfois la version en unidose n'existe
pas. C'est vraiment inadmissible de voir que nos yeux sont en danger
et personne s'y intéresse.
LD (France)
Je suis moi aussi allergique à ces produits et il m'est devenu
difficile de me soigner correctement. Je suis heureuse de trouver
enfin un site qui aborde clairement ce sujet.
PN (France)
Longtemps
je n'ai pas pris ce probleme au sérieux, mais j'ai developpé
allergies et sécheresse oculaires après avoir utiliser un collyre
conservé. Aujourd'hui c'est la galère pour se soigner car les
conservateurs sont partout.
MD (France)
J'écris pour mon père qui est actuellement très handicapé par ses
yeux. Il souffre d'un glaucome depuis de nombreuses années pour
lequel il a été traité. Depuis deux ans, il a développé une
sécheresse oculaire qui le gêne énormément. Il me dit que c'est
beaucoup plus douloureux que le glaucome. Personne ne nous a mis en
garde sur ce problème, c'est scandaleux!
TF
(France)
J'ai utilisé de l'Opatanol pour mes
allergies et j'ai progressivement fait des réactions à ce collyre.
J'ai dévelloppé depuis une blépharite et je me demande si c'est pas
cette cochonnerie de gouttes qui m'ont provoqué ça.
Goldarak (France)
J'ai
longtemps utilisé des collyres contre l'allergie contenant du
benzalkonium car je faisais des conjonctivites toute l'année. Par la
suite, mes yeux sont devenus secs et encore plus fréquemment
irrités. Aujourd'hui, je fais attention à tous mes collyres et je
refuse ceux conservés. J'ai l'impression que cela va un peu mieux
même si mes yeux sont secs tout le temps même en dehors des crises
allergiques.
Céline (France)
je viens de voir votre site sur les conservateurs et j'avoue que je
ne pensais pas que cela pouvait être aussi dangeureux.Je souffre
d'un glaucome dû à une cataracte congénitale. Depuis mon enfance, je
subit donc tous les ans des examens oculaires et jamais je n'ai posé
la question des conservateurs dans les produits que l'on m'instille.
Je porte une seule lentlle car l'oeil droit est trop fragile
(ulcère, micro cicatrices...) est-ce dù aux conservateurs,
maintenant je me pose la question. Mes produits de nettoyage sont je
crois sans conservateuers puisque ils ont été changé à plusieurs
reprises du fait de mon intolérance à certaine marques. Pour la
glaucome, au début mon ophtalmo m'a prescrit du TIMOPTOL. La
pharmacie me donnait le générique TIMOLOL qui contient aussi des
conservateurs. Mais au bout de quelques années, je n'ai plus
supporté (picotement, brulure, sècheresses oculaires persistante)
Aujourd'hui mon ophtalmo a compris mon intolérance aux
conservateurs. mon traitement est du TIMABAK qui (je viens de
vérifier sur le flacon) ne contient pas de conservateurs.
merci pour ces informations
dorénavant, je poserais la question à chaque fois que j'irai faire
des examens. C'est en sensibilisant nos médecins que nous
obtiendrons gain de cause
Françoise ( France) - Mai 2009
Le problème a
commencé lorsque je passais plusieurs jours de vacances à la mer. Un
matin j’ai ressenti une très vive douleur à l’œil, celle-ci
perdurait pour ne cesser qu’après une nuit de sommeil et
réapparaissait dans le courant de la matinée. En fait mon œil avait
été griffé par une poussière que l’insuffisance de larmes avait
empêché d’évacuer. A cette époque j’étais sous traitement, je
prenais des antihistaminiques, il semble que ces produits aient
asséché mes yeux.
J’ai consulté plusieurs
ophtalmologues avant que ce diagnostique ne soit fait. En effet la
cornée se cicatrisait et lorsque la plaie était refermée elle
n’apparaissait pas à la fluorescéine.
Pendant un an la blessure
s’est ouverte et refermée au gré des circonstances. La faiblesse de
mes larmes empêchait une guérison complète et définitive. Mais
lorsque la plaie était à vif la douleur était terrible et se
combinait à de forts maux de têtes. Durant les 3 premiers mois j’ai
insisté auprès de mon ophtalmo habituel. Il ne voyait pas pourquoi
je souffrais tant et pensait à une exagération, à une attitude
démesurée de ma part, face à une simple sécheresse oculaire
(malheureusement il s’est obstiné dans son diagnostic, certes vrai
mais bien incomplet). Il m’a prescrit de nombreux gels (tous avec
conservateurs !!!) afin d’humidifier mes yeux, gels auxquels j’ai
fini par faire de violentes allergies.
Désespérée j’ai
consulté 3 autres médecins. La dernière m’a écoutée plus
attentivement que les autres et surtout elle a pris le temps
d’examiner ma cornée, m’a fait cligner plusieurs fois de l’œil et a
finalement aperçu un relief et a compris le traumatisme : une
kératite récidivante, à vif, kératite. Elle m’a prescrit du keratyl
[avec conservateur !!] et surtout de la pommade à la vitamine A qui
me fut d’un grand secours. J’ai aussi arrêté les antihistaminiques
et le niveau de mes larmes s’est amélioré quoique inférieur à la
moyenne, mais cela est génétique (ma mère ne peut pas porter de
lentilles car trop peu de larmes).
Au bout d’un an la
blessure s’est définitivement cicatrisée, mais j’ai conservé la
sensation d’un fil dans l’œil qui tire par moments. A cette époque
j’étais étudiante et je n’ai pas eu à justifier d’un point de vue
professionnel mon handicap. Ce ne fut pas le cas 5 ans plus tard
lorsque j’ai connu une récidive.
J’avais forcé sur mes yeux
pour mon travail (concours + beaucoup d’heures sur écran). Un jour
la sensation de tiraillement a cédé la place à la douleur. J’étais
moins perdue que la première fois car je connaissais l’origine du
problème. Cependant organiquement c’était un peu différent, la
cornée ne s’ouvrait plus mais se dessoudait. Là où il y avait eu la
blessure, l’épithélium se décollait du stroma sous la pression des
paupières (l’ophtalmo m’a parlé d’un effet ventouse). Les
conséquences furent : forte photophobie et importante douleur.
Dans ce cas le
keratyl et la vitamine A n’étaient pas d’un grand secours, mais le
celluvisc en unidose fut plus adapté. J’ai aussi compris que ma
pilule contraceptive asséchait mes yeux, j’en ai changé pour une
plus dosée en ethynilestradiol (0,03 mg contre 0,02) et cela a un
peu amélioré ma sécrétion de larmes.