Le Moto Tour 2016 avec Moto Passion 76...




Moto Tour 2016 avec Les Ch'tis Normands

Les textes en italique et couleur, sont les commentaires de Vincent, vous avez les deux côtés du rallye, assistance et pilote, bonne lecture, c'est 4 jours de boulot...!


Didier/////Vincent/////Ma Pomme

Nos potes Dunkerquois.


Dans l'ordre
Didier////Philippe (Fleup) et Arnaud//Steve///Pierre (Beutch)///Dany///Marco///Alain (Feufeu) _____________________________________________________________________


Courant Août Vincent me dit, je refais le Moto Tour, tu viens comme assistant…. ? Heu vais demander à ma chérie…Donc une fois de plus merci à Odile, de me laisser vivre ma passion, sans elle, de toutes façons, je n’aurais jamais rien fait. Donc jeudi après-midi je pars pour la Normandie, chez Vincent et Christelle. Soirée tranquille, départ prévu à 4h….Et donc à 4h01 départ, pour d’abord passer chercher Didier, mon binôme pour 10 jours.

Et il faut faire déjà 980 kms. Alors Moto Tour du sud oui, pas Tour de France, car départ Toulon et arrivée Nice, c’est Tour du Sud, cherchez l’erreur quand on se retrouve à 105 pilotes seulement, alors qu’avec un départ, Reims, Val de Reuil, Saverne chacun faisait un effort, les Sudistes montaient pour le départ, les Nordistes remontaient pour l’arrivée. Ensuite doit y avoir d’autres raison….Voilà on arrive à 15h et on s’installe. Nos potes de Dunkerque, arrivent, oufff on ne sera pas seuls, dans un parc coureur, assez désert…. Le soir nous allon livrer la moto de Francis, partenaire sur les rallyes des Ch'Tis Givrés et du Normand's Ice Rallye, qui est sur Bormes. On passe une super soirée et son gratin de pommes de terre est hummmmmmmm !!



Premier jour, le plus casse pied, les vérifications administratives et techniques qui ont commencées….

Problème sur la KTM de Vincent résolu en 1h30….pas de pleins phares !! Démontages et remontages du commodo pour enfin trouver la panne tout marche. Du côté Dunkerquois pas pression qui monte, enfin pas de pression que de la 3 Monts… ! Ce matin un véritable déluge s’est abattu sur nous, transformant notre tonnelle en mini torrent, tout est trempé, on sèche. Les assistants : Didier avec qui je fais l’assistance à Vincent, Dany des Dunkerquois qui conduit le camping-car d’étape en étape, Benoit (Beutch) Alain (feufeu) avec le Trafic. Pilotes : Vincent KTM 1290, Arnaud KTM 1290 , Marco Triumph 750, Steve Suzuki GSXR, Didier Honda heu….automatique. Les motos sont stickées à présent et tout le monde part au technique. On va à présent voir les cartes et établir une stratégie pour l’étape marathon, essence et casse-croûte, barre céréales etc….

Reste aussi à récupérer de la route et dormir, car à partir de demain, pour nous assistants, comme nos pilotes, c’est le nez dans la pendule et gaz. Dernière soirée tranquille, on a établi les deux points d’assistance, un au kilomètres 330 à Saint-Bauzil le-de-Putois l’autre au kilomètre 681 à Bagnac- sur-Célé près de Figeac. Pour le premier ce serait à partir de 2h du matin l’autre vers 9h....C'est ok pour tout le monde..!

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Samedi 1er Octobre : La journée d’attente

La journée la plus longue quand tu t’engages sur ce type d’épreuve. On essuie un orage de fou pendant les contrôles administratifs. On se retrouve à une 50ène sous 3 Tonnelles… L’ambiance est déjà au rendez-vous… Je contrôle une dernière fois la moto avant de passer au technique et bien m’en prends. Plus de commande de plein phare. L’interrupteur sur le commodo ne tient plus en position phare (un coup pendant le transport ??).

On démonte le commodo (qui gère également tout l’ordinateur de la moto) avec précaution et on arrive en glissant une cale à résoudre le problème. Je m’engage dans la queue (une bonne liguée de moto devant moi) et je commence la longue attente. Ils passent pas loin de 10 minutes à contrôler chaque moto….
Arrivé mon tour, je vais du Coté de la vérif des équipements pilote, et je confie ma moto à Rob. De là j’entends : « C’est Rob, laisse tomber c’est ok »......!
Bilan la moto est passée en 15 secondes…
Bon ça c’est fait, petit apéro, briefing, resto et au dodo !




Jour 2 Première étape Toulon/Toulon.

Au programme trois spéciales, le Mont Faron deux fois et Mazaugues soit 177 kms de mise en jambes. Il fait beau après le déluge d’hier et ils partent en tenue légère, ce ne sera pas le cas tous les jours…. !! De notre côté on en profite pour se reposer, car ce soir et cette nuit c’est comme eux, nuit blanche. Alors une baignade et une sieste ne feront aucun mal. Repas avec nos potes Dunkerquois qui chaque jour apportent une note de bonne humeur, dans ce Moto Tour où les assistances qui dorment sur place, se comptent sur les doigts de la main, les temps changent. L’époque où le parc sentait la saucisse/merguez est révolue. Nos pilotes rentrent, préparation de la moto pour le soir, chaine, essence, phares ok. Quelques heures de repos, premier départ 20h. Vincent 25e ; Arnaud 29e ; Marco 66e ; Didier et Steve 74 et 75e. Mais avec un CP manquant ( qui sera régularisé plus tard) ils sont relégués au fond du classement et partent à partir de 20h40 Vincent 20h11.

Vidéo Lolo Cochet

Vidéo Lolo Cochet


Nos pilotes dans le Faron.....Superbes photos....!

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Dimanche 2 Octobre : Enfin le départ
Toulon/Toulon, 180 kms.
Il fait un grand beau temps. Mon départ est à 10H46 et 30S. Donc pas de stress. Je m’équipe et s’est parti ! On se lance dans les premières cases du Road Book dans les rue de Toulon. J’arrive à la spéciale du Faron. Gros changements cette année. D’abord normalement on finissait les Moto Tour par cette spéciale et cette année on commence par celle-ci et 2 passages en prime. Ensuite le Départ se trouve 2 kilomètres plus haut qu’a l’accoutumé et nous allons donc rester en spéciale chronométrée pendant environ 2 Kilomètres de descente.

Je reste bloqué au départ pendant presque 2 heures. (chutes, joggeur ne voulant pas sortir du tracé). Heureusement on se retrouve à plusieurs larrons dont Lolo qui nous fait bien rigoler en logeant son drone dans les sapins. Allez, ça va partir, le stress remonte d’autant que la moto est la première sur la ligne.

Départ, la montée est connue, la descente beaucoup moins. Ca va vite, très vite, ça secoue. Arrivée, ouf tout va bien. Je fais le 21ème temps. Je repars vers la spéciale de Mazauges. Je ne la connais pas du tout. Pas grave on va la faire a vu (comme toutes les spéciales cette année). Très belle spéciale avec des bosses qui délestent beaucoup la moto. Elle est assez longue mais je prends pas mal de plaisirs. Je fais le 31ème temps. Il y avait pas mal de temps à gagner avec des recos. Allez, on retourne au Faron. Pas d’attente, je me lance. Les sensations sont les mêmes qu’au premier passage. La route n’est pas large, et il faut assurer. C’est le premier jour !! Je fais 29ème en améliorant de 2 secondes par rapport à mon premier passage.

Retour à Toulon, briefing à 19H pour parler de l’étape de demain, la marathon ! Là David nous annonce qu’il faut pointer la moto entre 20H et 20H30 mais que l’on est pas obliger de partir tout de suite, mais que ceux qui partiraient après minuit, il serait presque impossible d’arriver à l’heure au CH d’arrivé. Donc je prends la décision de partir le plus tôt possible.

Pas d’apéro, Resto, Pas de dodo…



Attente au Mt Faron...


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Jour 2/3 étape marathon Toulon/Boulazac (Périgeux) 869 kms.

Vincent part le premier et juste derrière, après avoir démonté le campement on emboite la route, la nuit est tombée. Direction le point d’assistance 270 kms plus loin ; où l’on doit rejoindre l’épouse de Philippe Tournier (alias Pilou) qui a participé à tous les Moto Tour. Direction Nîmes et ensuite le Haut Héraut à travers la pampa…. On y arrive vers minuit, l’attente sera longue.

Pas moyen de se réchauffer bien sûr et l’Héraut qui coule quelques centaine de mètres plus bas, rafraichit bien l’ambiance…De 8° en arrivant il fera 4° en repartant. Vincent arrive le premier vers 2h30, transis déjà, froid ET humidité. Boire, manger on lui fait un croque-monsieur bien chaud, avec un réchaud qui part en vrille, mais on assure. Essence, vérifications diverses, il peut repartir, zut j’ai pas fait de photos….. ! Puis arrive Philippe et son MT03 qui part directement dormir 2h dans son camion. Trente minutes plus tard tous nos Dunkerquois sont là, 5 motos à remplir d’essence, vérifier, ils mangent aussi un bout de croque (on aurait dû en prendre plus !) biscuits, chocolat côte d’Or (hein Marco ?) ; photos et ils se couvrent et repartent, vive les poignées chauffantes et les gants aussi..

On remballe, il nous reste 500 kms avant Périgeux et on part avec mon GPS Mio (je cite la marque pour que n’achetiez pas ! ) qui nous fait prendre un raccourci par un vrai chemin muletier sur plus de 20 kms….Du délire, on est dans le Haut Héraut du côté de Navacelles pour les connaisseurs, pendant plus de 50 kms on ne voit personne, 110 sur les routes départementales. On rejoint Lodêve pour prendre l’autoroute qui nous emmène jusque Millau de 4° on passe carrément à zéro ! Ils ne doivent pas être à la fête la haut sur le Larzac, puis par le bout de l’Aubrac qu’ils traversent !.

Après Millau, direction Rodez, Figeac où Alain et Pierre sont en place, puis Brive, direction Périgeux où l’on arrive vers 9h le matin, une nuit blanche derrière nous au volant. Rien n’est en place ! Pas d’électricité, ni eau. Ils vont tranquillement tout installer pour midi, de notre côté, après installation du campement, c’est dodo deux bonnes heures. Le soleil est là mais pas plus de 8°, arrivent nos Dunkerquois ensuite sur le coup de 13h. Pas de pilotes en vue. On cherche les douche et toilettes, il faut faire 800m pour les trouver, toutes les grilles du complexe du Palio sont fermées, vigipirate….Dur..

Vincent le premier est là, il doit pointer vers 17h50 et on peut faire l’assistance sur les motos, essence etc…Pareil pour les autres qui arrivent deux heures plus tard, bien secoués aussi, froid, longueur d’étape et jardinages. En parlant de jardinage, visiblement Vincent à raté le dernier CP (contrôle de passage) et cela va lui couter 3 minutes de pénalités et descendre au classement de la 21e à la 71e place….Grrrrrr ! Ils sont 9 à l’avoir raté ce CP et 21 à en avoir raté un ou deux ou trois… ! Demain étape Boulazac/Boulazac les assistants se reposent..

Lundi 3 Octobre : La grosse Journée
Je pars donc le dimanche soir pour vers 20H30 pour presque 900 kms. Le calcul est vite fait, 900 kms à 50 de moyenne, ça fait 18H de moto…
On ressort de Toulon, on passe du coté du Castelet sur du Billard, que du bonheur ! Après les routes ont commencé à rétrécir et à se dégrader…et on s’enfonce dans une longue nuit. 23H30, premier ravitaillement où je dois m’arrêter (Rob m’a tout noté sur mon RB). Essence, pompot et ça repart. Le routier n’est pour l’instant pas très compliqué mais la température baisse beaucoup.

2H30, second ravitaillement ou je retrouve Rob et Didier au milieu de nulle part dans l’humidité et le froid. Le plein de la moto et on me prépare un croque monsieur tout chaud !! Du top ! Rob me donne une cannette de Red Bull (chose que je ne bois jamais) et comme si une ne suffisait pas, j’en prends une seconde. En fait je vais en boire pendant plus de 2 heures dans mon casque (je digère pas) 4H30, nouvel arrêt, j’ai froid !! la moto m’allume le témoin d’alerte de verglas !

7H, Arrêt dans une station hors du routier, car celle indiquée sur le RB n’était ouverte que de jour… J’appelle Kristel pour la rassurer. Je n’arrive pas à composer de numéro sur mon téléphone tellement je tremble. Je suis frigorifié !! Le jour va se lever et le soleil devrait être de la partie. 10H, je rejoins mes deux Dunkerquois, Beutch et Feufeu, qui m’offre un café bien chaud et un pain au chocolat. Je reste 20 minutes au soleil, mais je n’arrive pas à me réchauffer.

Après, ça devient compliqué. La fatigue commence vraiment à se faire sentir. Les réflexes sont moins bons… Je me perds sur le routier, je fais demi-tour et je n’arrive même pas à retrouver par ou je suis passé. Il y a des changements de direction tous les 100 mètres. Je m’arrête, et au lieu de retourner en arrière sur le RB, je l’avance. Je trouve la direction d’un village et je recale ma navigation. Pas de chance, j’apprendrais le soir que dans les 5 kilomètres où je suis sorti du routier, il y avait un CP. Bilan 3 minutes de pénalité. Je perds 46 places. Je suis 71ème.

Je suis à Boulazac vers 15H. Rob et Didier sont là !! Cette nuit et journée de moto resteront longtemps gravées dans ma mémoire !
Petit Apéro, Resto et Gros dodo !



Préparatifs de départ de la Marathon...


Prêts pour attendre nos pilotes....!! ça caille...


L'arrivée de Vincent...kms 320....St Bauzille le Putois...!!


Photos Vincent, ambiance de la Marathon....


Les Dunkerquois groupir.....



Arrivée de la Marathon de Vincent...!



Pointage de la Marathon aux alentours de 17h50, on se repose....

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Mardi jour 4 deux bases chrono. Périgeux/Périgeux.

(Base chrono, un nombre de kilomètres inconnu, que l’on doit effectuer à 55 km/h de moyenne, ne pas rire, perso j’en ai jamais réussi une ! Ensuite 55 sur des routes à chèvres, c’est parfois pas évident d’y rester !!) Belle journée avec du soleil, mais 7° au départ le matin, en fait il fait bon à partir de 11h. Notre pote Bidru arrivé la veille, va réchauffer les bielles de sa Panam sur les routes du rallye avec Vincent et rentre le soir avec la banane..

Délire au midi, notre cuistot Dany, a trouvé des moules, Didier qui est bien avec le responsable de la cantine du soir, les frites, bin on le fait, au midi et c’est bon pour le moral. Sinon rien de spécial, mon ordinateur ne veut plus démarrer et je fais comme je peux pour entretenir le blog, avec mon téléphone, qui pour rappel est un vrai téléphone, hein Fleup ! On n’agrandit pas les photos avec les doigts, non, non ; on zoome si on arrive, pour agrandir. 23 pilotes prennent des pénalités d’avance ou de retard au CH. D’autres passe l’arrivée des bases chrono à l’envers et d’autres encore pas d’arrivée du tout… !!!.

Bref journée tranquille, le soir on refait la pression des pneus, car demain 3 spéciales au programme et nos pilotes s’en sortent bien sur les bases chronos, puisque notre Marco remportera la coupe du meilleur sur les bases chronos. En 2014 aussi c’était Seb qui l’avait remporté. (Spécialistes « traine la bite » comme disent certains !) Vincent remonte comme prévu quelques places..

Par contre demain, grosse assistance encore de prévue sur la route de Périgueux au Puy en Velay. Saint Privat, kms 163, village au-dessus d’Argantat sur la route du Massif Central pour Didier et moi et pour Alain et Pierre c’est à Saint Beauzire sur la route de Brioude au kms 310. .

Mardi 4 Octobre : base Chrono
350 Kms, ça va être cool. Je roule avec Bidru, un pote de Rob en Pan ! On a bien déliré sur le routier (un peu trop peut-être) et ça fait du bien. Le temps est splendide ! On profite.

Première base Chrono. J’aime pas trop, mais bon c’est le jeu. Où est l’arrivée ?? Et bien pas moins de 27 Kms plus loin… C’est long. J’en sors avec 4 10ème de pénalité. Ca va ! On repart sur le routier, Gazzz...
Seconde base Chrono. Où est l’arrivée ?? Et bien aussi loin, plus de 20 kms !! Je pointe à 0, donc pas de pénalité ! Je deviens bon.
Retour à Boulazac, Apéro, Resto, Dodo !
Je finis la journée 22ème et 67ème au Scratch. Je gagne 4 Places.




Le départ au frais de Boulazac....


Les moules frites....!!!


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Mercredi jour 5. Périgueux/Puy e Velay 521 kms ( !)

Au matin il pleut, pas franc mais cela mouille bien, remballer tout, comme toujours, assez vite et trempé en plus, pas terrible, fait toujours frais, mais un peu moins. Ils passent la première spéciale sous la flotte quand même, alors que sur la route de Brive à 20 kms de Périgueux c’est sec. Direction donc Saint Privat et ça grimpe pour y arriver, pas d’ordinateur donc pas de parcours, il faut commencer à chercher par où ils arrivent et où ils repartent du village. Appel désespéré à Zébulon, voiture balai qui finit par nous diriger sur la place où ils passent, ouffff !!.

Là on s’installe et on devient l’attraction du village, on se dit même que l’on va créer un accident, les voitures nous regardent et ne s’arrêtent pas au stop devant nous… ! Bien couvert et visiblement bien entamé par le parcours très cassant, Arnaud arrive le premier, toujours bien couvert, même si ici on arrive à 20°, là-haut ce n’est pas pareil. Manger un sandwich, avec du pain frais, biscuits, chocolat, café, rien ne manque et il est content (les autres aussi !) de nous trouver. Vient ensuite Marc, qui dévore toujours autant, suivit de près par Vincent qui envoie les watts. Fleup qui coupe à droite et gauche passe aussi, enfin nos deux compères Steve et Didier ferment la marche. .

Je dois entre-temps diriger la moitié du rallye à la pompe Elan à 500m de là, en dehors du parcours mais deux fois rien, je me suis fait des potes ce jour-là…. ! On remballe et go ! Direction le Pas de Peyrol, au moins par-là pas de camion et on gagne une heure au lieu de passer par Aurillac. Bingo perdu, à Salers au dernier moment bien sûuuuuur, (merci la DDE) panneau route barrée, Fleup en revient, impossible de passer…..

Ce qui fait direction Aurillac, les radars, les camions et 120 bornes en plus, on en avait pas besoin, même si le soleil est toujours là, il fait frais, ce soir au Puy ce sera froid avec 5°…. On est « logé » dans un parc public sous les arbres, eau électricité, 3 toilettes Algéco, les douches c’est à 25mn à pied et 10 en moto….Heureusement la bouffe c’est au bout du parc à 300m. La bouffe parlons en. C’était TRES bien, varié, propre, bon, à volonté, entrées, plats, desserts, vraiment rien à redire. Même à 0h30 au retour du Puy/Nice ils servaient encore avec le sourire, pour moi et les autres 20/20. La tartiflette du dernier soir était au top..

Nos pilotes arrivent encore une fois bien hachés, c’est sur à la vue du parcours, il fallait se douter que ce n’était pas la balade des Chtis Givrés. Cantal en travers cela laisse des traces. Mais la bonne humeur de l’équipe et les assistants « Nounou » font le reste. Que du bonheur. Ha ! oui il encore 5°. Demain direction Issoire, journée circuit, tout le monde y va, pâtes Bolognaises prévu ! Faut assurer..

Mercredi 5 Octobre : En route vers le Puy
Départ 7H30 pour 500 Kms. Il bruine, on se croirait en Normandie. La route est mouillée. Pas bon pour la spéciale du Buis qui est toute proche. Je l’ai déjà prise en 2013, mais j’en ai qu’un vague souvenir. Rapide de mémoire. Pas trop d’attente à la spéciale, elle alterne entre sec et mouillé. Je l’assure. L’arrivée est plus loin qu’en 2013. Je la finie en 26ème place.

On réattaque un routier assez hard, avec beaucoup de gravier. Je crois qu’ils se sont donnés le mot de refaire en gravier toutes les routes empruntées par le Moto Tour cette année ! Au milieu d’un carrefour, je trouve Rob et Didier, avec sur la table des sandwichs, des biscuits et à boire. Trop Fort !
Beutch et Feufeu assureront la seconde assistance.
Les assistants nous ont vraiment bien aidé sur un journée comme celle-ci. Il n’y avait vraiment pas beaucoup de station ! J’arrive à la spéciale de la Voute. Très belle spéciale. Le soleil rasant est un peu gênant mais je prends beaucoup de plaisir avec le superDuke et son petit pignon. Bilan 40ème. J’arrive au Puy, et je découvre notre parc assistance dans un jardin public. Original.

Didier me range ma moto, mais je lui dis que la journée n’est pas finie et qu’il y a une seconde boucle. Un peu d’essence et c’est reparti. Second passage dans la Voute. Idem que la première, mais sans le soleil rasant c’est mieux. Je me classe en 29ème position et améliore de 5 secondes. Je finis la journée 31ème et 55ème au Scratch. Je gagne 12 Places.
La nuit est fraiche au Puy, je ne regrette pas mon chauffage dans le camion.


Assistance en place à St Privat....


Ils sont contents de nous trouver....!



Avant le repas on se pose, on fait les motos ; les road-books, réhydratation....




Eric Fortin et son fidéle assistant...



Le Pyu en Velay, le restaurant, les amis des rallyes que l'on retrouve, Perrier et Bos...et leurs chéries...

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Jeudi jour 6. Puy en Velay/Puy en Velay.

Programme : 5 tours chrono par séries suivant le classement général, puis 25 tours endurance avec "barêmealacon". !.

En fait il caille vraiment, 5° au compteur, plus le vent de Nord = ressenti -2°, cela devient dur pour tout le monde..

Il y aura un rayon de soleil vers 14h qui nous réchauffera, à 12° pas plus, pour retomber 2h plus tard à 6°……Le soir pareil au Puy, avec les road-book à se taper et les pilotes qui rentrent à pas d’heure…Pas facile. Donc on se pose à Issoire, c’est bien y’a des toilettes nickel, on en profite au chaud dans le local expo du circuit, les Voxan, les belles autos et donc nos pilotes arrivent aussi, transis comme d’habitude. Un café, les premiers roulent déjà, à savoir les classiques, les 125 et les moins de 600. .

Première série avec Arnaud, puis Marco et enfin la dernière avec Didier, Steve (qui trouvent le moyen de s’accrocher en piste !) et Vincent, qui remporte la série. Pause déjeuner pour tous et les pâtes Bolognaise sont les bienvenue, cela réchauffe le corps et les esprits, merci Dany. Vitesse Arnaud 19e, Vincent 21e, Marco 43e, Steve 57e, Didier 69e..

Au départ de l’endurance (25 tours) un rayon de soleil comme déjà dit réchauffe et double la température, donc 12° ! Arnaud roule super bien dans sa série, finissant juste devant Barbara Collet. Marco un peu moins bien sur circuit fait quand même une belle performance. Dernière série, Vincent gagne encore, Steve et Didier assurent. Il faut rentrer, plier les affaire (hé oui !) il fait à nouveau froid et je m’effondre de sommeil sur la route, 1h15 de sieste à retardement. Les road-books sont là à découper/coller et étudier, c’est du très lourd qui les attends demain, 748 kms. Repas du soir apprécié et au lit (enfin tente) de bonne heure, lever demain 6h..

Jeudi 6 Octobre : Issoire, le circuit.
Départ de bonne heure, 6H. Il fait froid. Je fais 170 kms jusqu’au circuit. Petites routes, brouillard. J’arrive au circuit vers 9H. Le temps est gris avec du vent. J’ai 15 minutes d’avance. Je laisse ma moto en route sur la béquille en restant dessus avec les poignées chauffantes à fond !!

Départ de ma série vitesse. 5 tours chrono. Pour me rassurer, Didier me dit que mes pneus sont gelés. Pas grave y’a 2 tours de chauffe. Je suis en troisième ligne. Départ de la course, j’assure le coup, il fait toujours aussi froid. Je suis second derrière un MT09 que je doublerais au troisième tour et finis premier de ma série.

Un bon plat de bolo bien chaud préparé dans le camping Car et ça repart pour l’endurance, 25 tours.
Le soleil est là, je pars (toujours de la troisième ligne) beaucoup plus fort et suis premier au second virage. Je vais garder un rythme soutenu tout au long des tours. J’avoue que tu regardes beaucoup le directeur de course les 5 derniers tours pour voir si il prend son drapeau à damier et arrêter la cession. Je fini également premier de cette cession. Première fois que je passe sous un damier en tête sur circuit (et 2 fois dans la même journée) Un bon souvenir également.

Je finis la journée 22ème et 48ème au Scratch. Je gagne 7 Places.
Retour par la route au Puy. Très roulant. Remise des RB à l’arrivée pour la journée de demain. A mon arrivée Rob est déjà sur le RB afin d’analyser la journée et les ravitaillements. Je fais un petit tour de R1200RT pour aller prendre une douche qui est à 2 Kilomètres…

Allez, Apéro, Resto et Dodo


Vincent en prégrille-----Mister Gombert-----Pierre Derrien un des organisateurs du Rallye de la Sarthe.


Prêts au départ, Vincent et Thierry, même ligne, Philippe Tournier et sa MT 03


Ambiance sur le circuit...


Aurélien de SW Motech, de passage depuis Périgeux, jusque Nice....


Les pâtes Bolognaise.....!!!

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Vendredi jour 7 Puy en Velay/Nice.

Le parcours pilotes : .
Ils remontent d’abord au nord vers La Chaise-dieu pour la première base chrono, dans le brouillard givrant, pour revenir frôler le Puy, prendre la direction de Privas en traversant la Haute Ardèche (brrrrr !) et les cols qui vont bien. Ils passent le Rhône pour passer derrière Montélimar, direction le Lubéron par Grignan, Nyons et tourner pas loin de Vaison la Romaine pour voir la face Nord du Ventoux. Puis entre Sisteron et Manosque pour passer à Moustier et se taper le Verdon, pour enfin descendre vers Nice par le haut pays et les nombreux cols jusque Roquesteron. Du lourd..

Anecdote, ce matin au Puy 3°, on part par la Haut Ardéche et on passe à -2° les cols, c’est gelé partout, voitures, pâturages, on pense bien à eux dans le camion…..On traverse la Haute Ardèche jusque Aubenas (N 102), les paysages au lever du soleil (on est partis à 7h) sont vraiment superbes, avec vues sur le Mézenc et le Gerbier, le col de la Rayol et le surprenant col de la Chavade, quelle descente….On passe à côté de Jaujac (village de Marc Moralès, pour les anciens qui connaissent) et le col de la Croix Millet, spéciale du rallye de l’Ardéche 1985….Puis Montélimar et la chaleur revient doucement, mais surement, on passe de 7° à Aubenas à 22° dans la vallée du Rhône….Gros détour par chez Francis pour récupérer la 990 Superduke et ainsi éviter de faire la route au retour, Bormes les Mimosas c’est beau, mais loin comme détour. On arrive à Nice vers 16h je crois, une fois de plus bien hachés, que dire de nos pilotes. ….

Ils arrivent complétement cassés, 21h Arnaud, 21h15 Vincent, 23h30 Marco et presque minuit pour Steve et Didier (qui ne repartira pas). Le restaurant est encore ouvert, tant mieux. Les pneus sont HS, il faut changer l’avant l’arrière sur les deux KTM, facile, Continental assure le changement. Révisions des motos jusque 0h30 et road book de Marco qui n’en peut plus….Je me couche, il à fait meilleur ici à Nice en températures, on se requinque, j’ai pris froid sur la marathon a pas d’heure, dans le Haut Héraut….RRRzzzzzzzzzzzzz !.

Vendredi 7 Octobre : La journée qui fait mal !
750 kms… Ca devrait être roulant, on a déjà fait une marathon !! 2 bases chrono au programme de la journée. On a décidé de ne pas faire d’assistance sur cette journée et de se débrouiller seul dans les nombreuses stations présentent sur le routier ! Je sors du Puy vers 7H, et très vite le brouillard, qui devient givrant. La visibilité est nulle… Je me bagarre avec ma visière pour ne surtout pas l’ouvrir et ainsi essayer de préserver mes lunettes de vue..

J’arrive à la première base Chrono. Alors quelle est la distance de celle-ci ?? Je me lance, le brouillard est toujours présent. A 11Kms300 le RB annonce une fourche à droite. Je plonge à droite !! il ne fallait pas. Avec le brouillard je n’ai pas vu le second embranchement plus loin… Je fais 1 km avant de m’en rendre compte. Demi-tour et grand Gaz. Nous sommes une dizaine de motos dans le même piège. Je me mets en mode « spéciale » pour remonter le temps de mes 2 kilomètres de trop et toujours dans le brouillard. Je vois au passage Sebastien Lagut qui a chuté dans cette base chrono.

Je roule à fond, mais où est l’arrivée ?? Vers le 17ème kilomètre. Je pointe avec un peu de retard mais limite la casse. 60ème et 2,6 seconde de pénalité. Allez, je repars ! Le brouillard se dissipe mais les routes se dégradent…. Gravillons, épingles… La vitesse moyenne est très basse et ça commence à « tirer » sur le bonhomme. J’arrive à la seconde base chrono. Au pied d’un col. Où est le piège maintenant ? Et bien dans la distance, 5 kilomètres seulement… Beaucoup n’ont même pas vu l’arrivée tellement concentré dans leur navigation. J’en ai même encore doublé 15 kilomètres plus loin qui étaient encore à 55 km/h et se croyaient encore dans la base chrono. J’arrive à finir cette base à zéro, cool !

Le problème est qu’il est 16H et qu’il nous reste plus de 300 kms à faire…
J’appelle Rob pour lui dire que je pointerai à Nice à 21H50 et qu’il va falloir me changer les 2 pneus. Ils sont morts ! La nuit commence à tomber quand je m’engage dans les gorges du Verdon. Je n’arrive plus à tenir plus d’une heure sans m’arrêter. J’ai mal dans les avants bras et les mains. On s’entraide à plusieurs motos prenant la tête à tour de rôle afin de garder un certain rythme… Je trouve que mon Vector n’avance plus… C’est long, très long. 21H30 je suis à Nice. Je suis mort. Beaucoup de pilotes n’arrivons que tard dans la nuit.

C’est la journée ou j’ai le plus souffert
Je finis la journée 32ème et 41ème au Scratch. Je gagne 7 Places.
Assistance, Dodo, resto et dodo….


Au départ le matin du Puy en Velais....!!!


Les paysages de la Haute Ardèche au lever du soleil...



Jour levé la descente vers Aubenas, jusqu'au Rhône....



Arrivée sur Nice le soir à la nuit, les têtes de tout lemonde parlent d'elles mêmes....
Changement des pneus sur les deux 1290....Dure journée.
Remarquez où l'on patauge, dans 4cm de poussière....

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Samedi dernier jour 425 kms quand même !

Je me fais violence pour me lever à 6h45, juste le temps d’habiller Vincent, le CH de départ est à Nice et non ici, on appelle cela de la communication… ! 13 kms certes, mais dans le bordel d’ici, même en moto avec un radar tous les 100m, faut y aller… ! Je fais des cafés pour les autres copains et courageusement, je retourne me coucher, jusque 11h ou presque, l’assistance cette année ne marque pas que les esprits, on est aussi bien crevés..

Donc les vaillants pilotes partis pour la dernière boucle, vont aussi en avoir pour leur argent, avec au programme :.
Deux fois le Turini et la spéciale qui monte à Valberg. Turini une fois, on redescend, direction Guillaumes et Péone dans le parc du Mercantour, pour monter à Valberg à 1700 m (ils ont de la chance à l’heure où j’écris il neige là-haut !!) puis retour pour le Turini 2e, par des routes cassantes au possible. Et encore du frais/froid. Et cassées ils le sont, Vincent et Arnaud avec leur roadster ne sentent plus leurs mains et avants bras, Marco est rincé, Steve roule en touriste pour ne pas risquer la chute, bref du grand routier. On décide de ne pas repartir le soir même, apéro, repas et grande tartiflette au resto du rallye..

Nous ne sommes pas allé à Nice à 13 kms sur la promenade des Anglais, les vigiles et policiers attendus pour surveiller le parc sont encore à l’apéro, de plus y aller avec les camions sans pouvoir trouver une place, nous nous en passerons…..Dommage.. ! L’arrivée aussi à Toulon ressemblait à quelque chose, avec la haie d’honneur à chaque pilote, un peu de rupteur et p’tit burns. Là à Nice silence, coupez votre moteur, rien….A part des VIP qui se baladent ensuite avec les casquettes du rallye, alors que nous n’avons rien eus, même pas possible d’en acheter une….Bof..

Samedi 8 Octobre : La Dernière !
400 kms, Départ 7H30, mais à Nice. Avec Arnaud on ne savait pas. Le départ est à 20 minutes de là…. Pas de café, combines et on fonce. Le premier rond-point nous rappel tout de suite que nous sommes en pneus neufs… J’arrive à temps, mais encore un bon coup de stress. J’ai encore mal aux bras et aux mains… Mais bon c’est la dernière !! ça va le faire.

Turini premier passage, ça rappelle le Faron, c’est long, et tu n’as pas le droit de sortir…Je n’arrive pas à tourner la poignée de gaz à fond tellement la douleur me remonte dans le bras…Pas simple mais je monte quand même. Je termine 45ème. En route vers Valberg. Normalement le dernier jour est assez cool. Et bien non, pas cette année. C’est reparti dans les épingles et les graviers. 170 kms entre les 2 spéciales, je ne prends aucun plaisirs, bien que les paysages soient somptueux.

La spéciale de Valberg est du même genre que le Turini. Je la monte « tranquillement » et assure le coup pour le dernier jour. Je termine 53ème. La liaison entre Valberg et le Turini sera plus cool, 99 kms précisément. C’est marrant que quand tu as mal 1 kilomètre compte énormément… La deuxième montée du Turini sera comme la première. Ça fait drôle de se dire que l’on est dans sa dernière montée après cette semaine de folie. Mais bon je reste concentré !! Je termine 45ème comme au premier passage mais en améliorant de 5 secondes.

Allez, les 70 derniers Kilomètres vers Nice. La douleur disparait. L’éphorie de l’arrivée je pense. Encore quelques cols, quelques épingles et j’arrive a Nice. L’arrivée ne sera pas dans mes attentes. Rien à voir avec Toulon ! Pas de spectateurs, pas de bruits de moteurs pas d’applaudissements. Tu passes sur le tapis de pointage, comme n’importe quel tapis, et on te dit de couper ton moteur et de pousser ta moto la bas…point barre !!

Je n’ai vraiment pas apprécié cette arrivée, du coup nous sommes restés au paddock le soir et ne nous sommes pas déplacés à la remise des prix (à 20 minutes en moto…) Je finis la journée 43ème et 41ème au Scratch final Voilà 1 semaine de passée, très vite comme d’habitude.

Cette nouvelle version du moto tour à vraiment des bons cotés ! il faut être très complet !

Un grand merci à Rob et Didier de m’avoir suivi et supporté tout au long de cette semaine, et qui sont rentrés aussi fatigués que moi !

Merci également aux « Dunkerquois » pour leur bonne humeur !

Et surtout Merci à ma petite femme qui m’a laissé partir et a tout géré pendant mon absence !

A l’année prochaine j’espère !!! Vincent.



C'est finit, on se relâche, enfin, dure dernière journée...


Comme aux Ch'Tis Givrés, voilà ce qui arrive, lorsque l'on à le nez dans le road-book....


Ciel pas au grand bleu, faut se raser et dormir....!!


Le TURINI.....!!

Au passage bravo aux concurrents en 125cc, dont notre pote Gérard qui gagne la catégorie. .

Voici son commentaire :.
Pour moi ça a été 3000 bornes de spéciales! à bloc partout (mais sans prendre de risque) et pas d'arrêt pour tenir la moyenne. C'était mon 1er Moto Tour et je me suis régalé : ni chute, ni problème mécanique, ni pénalités. Parcours superbe, petites routes où le 125 était à l'aise. Le Gégé au passage oublie de dire qu'il à gagné la catégorie et qu'il finit 54e....!!.

Et aux potes des classiques Eric Fortin et son BMW et aussi le 240 TDR de Thiellac Thierry, avec du recul, mon 600 XLR et ses 400 kms d’autonomie aurait bien été sur ce type d’épreuve, facile, confortable, performante par rapport à la concurrence, bien que le BMW d’Éric soit puissant et intouchable, mais qui sait…..en 2017…..

On arrive donc au bilan…...

Ce n’est plus un Tour de France. Presque plus personne dans le parc coureur et donc moins de facilités pour nous, genre, toilettes et douches, on a toujours eu de l’électricité et de l’eau. 70% du rallye est à l’hôtel, en même temps seuls celles et ceux ayant le moyens de le faire y sont, les vrais à l’arrache comme nous, campent ou au mieux ont un camping-car, mais restent au parc, où la saucisse/merguez était rare cette année….

Maintenant ce qui était demandé depuis des années est là. Un vrai rallye avec de la nuit (faut laisser les phares toute la semaine !) du routier, beau, costaud, viril, qui laisse des traces. De nombreux CP pour les éventuels tricheurs, des paysages et des routes hors normes, comme il en existe chez nous. Une journée de trop de base chrono (facile à organiser) une belle journée circuit, là tout le monde est d’accord. Maintenant certains trouveront que le rallye ce n’est que des spéciales et n’y trouveront pas leur compte, c’est sûr, à voir ce que devient le championnat de France des Rallyes, avec parfois 12 spéciales et un routier sympa, mais court et facile (quoique dans l’Ain… !). Bref nouvelle formule à voir si cela évolue en 2017, y’avait un parfum d’Ultimate dans ce Moto Tour 2016, juste un truc, pour faire un Tour de France, partez de Toulon et arrivez à ……Sedan.. !.

Rob le 12 Octobre 2016 10h05.

Les photos de Didier, jour par jour.....



Vendredi on arrive et on se pose...


Premier jour samedi, le déluge du matin, les vérifications techniques, la baignade, le village de Toulon, le briefing du soir et repas....!



Dimanche départ de la course, sous le soleil, re baignade, apéro et départ le soir même pour Vincent et les autres....



L'assistance à St Bauzils le Putois...



Périgeux/Boulazac, le bord..... du camion, notre bivouac, nos moules/frites, repas du soir....



Assistance à St Privat, le village de Salers (à voir !) ;bivouac et repas au Puy en Velay.....Brrrrrr



La journée sur le circuit d'Issoire....



Les road books au Puy en Velay, le soir.....et 3°..!


La route en haute Ardèche et l'installation à Nice, de la poussière....???




Voilà dernier jour, ils reviennent passablement "cassés" on boit un dernier apéro avec nos potes de Dunkerque et les motos sont sur la remorque 1100 kms à refaire....!