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Le treillis des classes de signes peut être obtenu de plusieurs façons plus ou moins sophistiquées mais d'une rigueur absolue (voir Marty, 1990). Il se déduit de la hiérarchie des catégories phanéroscopiques fondée sur des présuppositions non réciproques
On remarquera que 3 couples de classes de signes n'entretiennent aucune relation (ce sont celles qui sont au même niveau) mais sont toutes deux impliquées dans la classe située immédiatement au-dessus et à fortiori dans toutes celles dans lesquelles cette dernière est à son tour impliquée.
Peirce a eu l'intuition de cette structure ; il l'a exprimée en termes d'affinités entre classes de signes (voir Ecrits sur le signe, 2-264 p. 283). On peut suivre la description qu'il donne de chacune des classes (op. cité p. 179 à 283) et se rendre compte -par exemple- que ce qu'il appelle la "syntaxe" du symbole dicent n'est autre que la sous-structure du treillis située au-dessous de ce dernier (huit classes) en relisant article par article jusqu'au qualisigne. Nous appellerons donc "syntaxe" d'un signe donné la sous-structure du treillis qu'il renferme nécessairement.
Pour une étude détaillée du treillis des classes de signe, de sa construction, de ses rapports étroits avec les écrits de Peirce ainsi que des conséquences méthodologiques pour l'analyse et la production sémiotiques, revenir à la page d'accés aux textes en langue française, rubrique : Le treillis des classes de signes qui donne accés au "vrai treillis".
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