ROBERT MARTY
Université de Perpignan
 
CONCLUSION
 

Les formalismes algébriques qui viennent d'être présentés peuvent être rapprochés des formalismes que nous avons développés dans L'algèbre des signes (Marty, 1990) et dans divers articles notamment dans Marty 1992 dans lesquels nous avons eu recours aux structures relationnelles Grâce à ces dernières nous avons pu formaliser les faits de perception considérés comme la juxtaposition d'un percept (un ensemble de "qualities of feeling") et d'un jugement perceptuel (une organisation en familles de relations nadiques de ces mêmes "qualities of feeling"). La démarche poursuivie dans le présent article nous permet de faire l'économie de l'hypothèse selon laquelle les structures de la perception seraient aussi celle de l'objet mental en nous appuyant principalement sur les notions kantiennes de jugement analytique et de jugement synthétique qui, d'une certaine manière subsument celle de structure relationnelle. En effet la distinction des différents éléments constitutifs du percept présuppose des jugements analytiques et la constitution de faisceaux de ces qualités présuppose des jugements synthétiques. I1 s'ensuit que le présent travail se situe en amont des travaux de formalisation antérieurs que nous avons produits en phénoménologie et en sémiotique.

PRÉCÉDENTE SOMMAIRE SUIVANTE