Une conséquence immédiate de la définition 4 est la suivante:
Proposition 1: Soit G(X,Y) l'ensemble des propositions analytiquesdont
le sujet est l'élément X; si est la totalisation d'une unité d'éléments et si M
est un élément tel qu'il existe au moins un jugement analytique
exprimé par la proposition , la formule

établit une bijection
entre et le sous-ensemble constitué par les propositions de vérifiant (ii) c'est-d-dire telles que

Le diagramme de la figure 7 illustre cette proposition.
Figure 7: Diagramme de la proposition 1
On voit en effet que toute
proposition , en conjonction avec une proposition permet d'affirmer l'existence d'un jugement analytique pour le sujet . En effet, son concept est contenu dans celui de M puisqu'il est contenu
dans celui de T qui par hypothèse est contenu dans celui de M. On peut
donc lui associer un élément de qui vérifie(ii).
Réciproquement, si
est une famille de propositions qui vérifie (ii)alors,
d'après (iii), il existe une proposition unique
exprimant un jugement analytique tel que

Il s'ensuit, en raison de
l'unicité de que et la proposition est établie.
L'intérêt de
cette proposition est le suivant: tout jugement analytique exprimant que le concept de T est contenu dans le concept de M produit,
étant donnée la construction de T, une famille de jugements analytiques
entre chacun des et M exprimant que le concept de chacun des est contenu dans le concept de M. Par exemple, l'appartenance de la famille
F à la branche B induit l'appartenance de chaque personne de la famille
à cette branche. En d'autres termes, si T a M exprime une propriété
du tout T cette propriété est transmise à tout .. Inversement, pour que des énoncés de propriété
des éléments passent au tout T il faut et il suffit qu'ils soient relatifs au même
ensemble de propriétés d'une part et qu'ils vérifient
(ii) d'autre part, c'est-à-dire qu'ils «respectent»
les relations constitutives de l'unité d'éléments. Considérons
l'exemple simplifié de la figure 8.
Figure 8: Famille et branche h
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