![]() ROBERT MARTY Université de Perpignan |
||
Si nous nous reportons au «circuit» d'Edgar Morin nous voyons que, partant comme lui des éléments, nous avons introduit ensuite des interrelations. L'unité d'éléments ainsi définie n'apparaît pas encore comme une «liaison de liaisons» au sens où il l'entend. C'est la notion de totalisation d'une unité (impliquant une diversité) qui permettra de prendre en charge ce niveau. Auparavant donnons quelques précisions de vocabulaire. |
Une relation entre deux éléments
|
Toute relation devient une proposition
lorsque ses marque-places sont occupés par des éléments
à la suite d'un jugement, c'est-à-dire d'une opération
de l'esprit qui asserte la proposition. Nous noterons |
De plus, lorsque le jugement est
un jugement analytique, la proposition correspondante exprime que le concept
de |
Définition 3. On appelle proposition analytique toute proposition qui exprime un jugement analytique. Nous sommes maintenant en mesure de donner une définition formelle de la totalité:
ce que l'on représentera
par le diagramme de la figure 5 appelé diagramme propositionnel (autrement
dit, si le concept de
(autrement dit le concept de T est contenu dans tout concept T' qui vérifie les conditions (i) et (ii). Une totalité apparaît donc comme un élément distinct des précédents dont le concept contient les concepts de chacun des éléments constituants de l'unité d'éléments considérée; cependant il ne fait pas que les contenir indépendamment les uns des autres, il les contient en respectant les relations qui constituent ces éléments en unité ou si l'on veut avec leurs relations. Exprimée en termes de parties et de tout notre définition prend en charge la solidarité des parties constitutives d'un tout qui est exprimée par des relations dyadiques (axiome (ii)). Quant à l'axiome (iii), il nous assure, en astreignant l'élément T à vérifier une propriété universelle qu'il est l'unique élément de compréhension minimale à posséder les propriétés (i) et (ii). |
PRÉCÉDENTE | SOMMAIRE | SUIVANTE |