Reviens, temps Pour tout bagage on a vingt ans ? Et après ? Comme les mousquetaires, On était trois, et non pas quatre A croire au dit des cartes A traîner tard dans le vieux parc Mais des soldats qu'on lançait sur la glace Propulsés à l'aide d'explosifs Vers la cime d'astres approximatifs Il reste hélas si peu de traces Et je pense à ce cascadeur Cent fois jeté du haut des toits Tu sais, déjà dans l'ascenceur Nous savions bien quoi faire de toi Dis, dans quel arbre centenaire Le vent t'a-t-il coincé ? En quel coin perdu de la Terre Poursuis-tu donc ton odyssée ? Survoles-tu sans fin les chutes Jamais taries du Niagara ? Où s'accroche donc ton parachute ? Où restes-tu, Jean-Claude Préat ? Notre ami s'ennuie Tu écris, Je rêvasse J'ai trois cent volumes Qu'il faut que je fasse Mais dis-moi : Qui les attend ? Est-ce toi ? Est-ce moi ? Est-ce le vent ? Mes chiens au nom d'alcool N'aboient plus dans mon dos Mes oiseaux morts d'après l'école Restent tous sur le carreau (01.09.1998)           Retour au sommaire :   Ici