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Carnets de voyage. Ici, les récits de nos pérégrinations.

Brésil.

Drapeau Bresil

Du 5 août au 29 2013

Foz do Iguaçu, le barrage Binational d'Itaipu, le Parc des oiseaux et les Chutes d'Iguaçu.


La ville de Foz do Iguaçu, de l'autre côté du Rio Iguazu, est 10 fois plus grande et peuplée que son vis à vis argentin Puerto Iguazu. Comme elle, il n'y a pas grand chose à visiter dans la ville même. Mais il y a le barrage Binational d'Itaipu, un grand Parc d'oiseaux et surtout les chutes côté brésilien.
On commence par le gigantesque barrage d'Itaipu qui a perdu son rang de plus grand barrage du monde au profit de celui du barrage des 3 Gorges que nous avions visité en Chine, mais il a produit plus de courant que le barrage chinois, grâce à son ancienneté, sa fiabilité et son excellent rendement. Il a été construit en association 50/50 avec le Paraguay qui n'utilise que 9% de l'énergie électrique produite pour couvrir 90% de ses besoins, les 91% restants couvrent 20% des besoins actuels du Brésil. Comme ils ont d'autres usines hydroélectriques sur d'autre fleuves, ils n'ont pas besoin du nucléaire. Pour le moment...


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Le barrage Binational d'Itaipu.

On enchaîne avec la visite d''un parc d'oiseaux qui nous permet de voir des Toucans, des Aras et d'autres oiseaux et animaux exotiques, certes en volière mais avec suffisamment d'espace pour qu'ils se sentent bien d'autant que la végétation alentour est celle de leur milieu naturel. Ce parc est superbe et vaut le déplacement et le droit d'entrée.


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Toucan au Parc des oiseaux.

Enfin, pour finir en apothéose, les chutes d'Iguaçu, côté brésilien. On peut épuiser tous les superlatifs pour les décrire, on ne peut que se montrer humble devant les forces de la nature.


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Les Chutes d'Iguaçu.

Le spectacle est tout aussi grandiose que de l'autre côté argentin. Là, on a une vue panoramique de presque toutes les chutes qu'on peut embrasser d'un regard. Un ascenseur vous monte de 27m, là on peut s'approcher des eaux tombantes à les toucher. Une impression de puissance naturelle formidable se dégage de ces masses d'eau, qu'on les regarde d'en bas ou d'en haut. Un spectacle inoubliable.
Mais on va continuer notre parcours, prochaine grande étape, Rio de Janeiro.


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Rio de Janeiro


Que n'en a t-on rêvé! Enfin on y est. Certes, ce n'est pas le carnaval avec les défilés des écoles de samba et la foule des spectateurs mais c'est Rio en hiver, comme l'été chez nous. De notre chambre d'hôtel, on a une vue sur la mythique plage de Copacabana, ses baigneurs, ses joueurs de foot et de volley, ses promeneurs et ses camelots. Mais même les mythes ont une fin, Copacabana a été détrôné par Ipanema comme plage à la mode, grâce en partie à la chanson originale "A Garota de Ipanema" (La Fille d'Ipanema) de Jobim et Vinicius de Moraes.


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La plage de Copacabana.

Les deux sites incontournables de Rio que sont le Corcovado (le bossu) avec la statue géante du Christ Rédempteur et le Pao de Açucar (le Pain de Sucre) nous ont pris le plus de temps à visiter, les files d'attente étant importantes. Je n'ose imaginer ce que cela doit être en période de Carnaval.


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Le Christ Rédempteur du Corcovado.

Mais les vues que l'on a de ces deux hauteurs sont exceptionnelles. Pour moi, la Baie de Guanabara, la Baie de Rio de Janeiro mérite l'appellation de la "Plus belle baie du monde", et bat la Baie de Sydney, n'en déplaise aux Aussies.


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Vue sur la plage de Botafogo et le Pain de Sucre.

Mais la ville recèle d'autres trésors, des églises du XVIIème siècle à l'intérieur en boiseries recouvertes d'or, des plages de sable blanc en pleine ville, le Parc de Flamengo entièrement gagné sur la mer, la gigantesque Cathédrale Métropolitaine, l'immense stade Maracana temple du football et des bâtiments néoclassiques comme le Théatre Municipal et l'Hôtel de Ville, sans oublier les belles maisons coloniales du Centro. Rio, c'est surtout ses habitants, les Cariocas, au parler chantant et à la jovialité à toute épreuve. Le passe-partout, c'est le pouce levé et un sourire disant que tout va bien.
Un mot sur la sécurité pour finir avec la paranoïa ambiante relevée dans les blogs sur internet et même dans les guides, sans tomber dans l'angélisme: je me suis promené dans les rues et sur les plages avec mon Nikon autour du cou et personne n'est venu me l'arracher ni me voler ma montre. Bien sûr, on n'est pas allé dans une favela à 23h, d'ailleurs qu'y ferait-on? Je n'ai pas non plus déballé des liasses de billets, tout peut se payer par carte bancaire, les cariocas payent même une glace avec, ainsi que la location de la chaise longue à la plage.


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Ouro Preto


Après une nuit sans sommeil passée à se faire secouer dans le bus comme une caisse d'Orangina, on arrive à Ouro Preto. Il faut dire qu'ici les chauffeurs n'ont que faire des limitations de vitesse, ce qui fait qu'on arrive toujours avec au moins une demie-heure d'avance sur le l'horaire prévu. La seule chose qui me faisait peur à Rio, c'était la vitesse des bus dans les rues. Les conducteurs se prennent tous pour Ayrton Senna, en oubliant sa fin malheureuse. Le jour où les freins d'un bus lâcheront, il faudra une page entière d'annonces nécrologiques dans les journaux.
Ouro Preto est une très belle ville au nord de Rio de Janeiro, dans les montagnes de l'Etat du Minas Gerais qui a connu son âge d'or au cours du XVIIIème et XIXème siècles justement après la découverte et l'exploitation de mines d'or. Elle a aussi un riche passé historique puisqu'elle fut la capitale de l'Etat et le foyer de la lutte pour l'indépendnce du Brésil. Grâce à l'or des mines, la ville connut un développement rapide, de somptueuses églises et maisons coloniales furent construites, toutes les rues furent pavées et elle vit s'épanouir une activité culturelle rare pour l'époque.


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L'église Nossa Senhora do Carmo.

La principale caractéristique de cette ville est d'être bâtie sur les collines et dans les creux, ce qui fait qu'on n'y trouve quasiment pas d'espace plat, les rues sont tortueuses et pentues, mais à un degré extrême. Nos jambes et nos chevilles se souviendront longtemps de ces journées à arpenter les rues pavées et escarpées d'Ouro Preto. Elle a été préservée du bétonnage de l'ère moderne, les maisons ont été restaurées dans le respect de leur style d'origine ce qui confère une harmonie exceptionnelle à l'ensemble. Mais ce qui frappe les touristes comme nous, c'est la profusion d'églises baroques dans un espace si limité et surtout leur richesse intérieure. Un artiste hors du commun, Antonio Francisco Lisboa, dit "l'Aleijadinho", architecte, peintre et sculpteur a consacré sa vie à embellir les églises d'Ouro Preto mais aussi celles des villes voisines.
Maintenant que le filon des mines d'or est épuisé, c'est donc le tourisme qui a pris le relais pour donner une seconde vie à Ouro Preto.
La petite ville de Mariana, à une dizaine de km d'Ouro Preto présente les mêmes caractéristiques à un degré plus modeste.


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Vue sur la ville de Mariana.

C'est à Mariana que fut découverte la première pépite d'or qui provoqua la ruée vers l'or et valut le boom d'expansion à la région. On est descendu dans la mine désafectée de Passagem d'où 35t d'or ont été extraites entre le XVIII et XXème siècles. La taille des galeries creusées dans la roche est impressionante si on songe qu'elles ont été faites avec les moyens de l'époque.
On doit reboucler nos sacs, un long trajet pour aller à Salvador de Bahia nous attend. Il faut qu'on passe par la capitale du Minas Gerais, Belo Horizonte pour prendre un bus vers Salvador. On a eu une après-midi pour flâner dans les rues de la capitale de l'Etat, qui est aussi la troisième ville du Brésil.


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Salvador de Bahia


Que voilà une ville haute en couleurs. Très étendue et peuplée, capitale de l'Etat de Bahia après avoir été la première capitale du Brésil, elle occupe une presqu'île qui ferme la Baie de Tous les Saints. C'est dans le centre historique du quartier Pelourinho que se trouvent les plus beaux édifices datant de la période coloniale portugaise et les maisons restaurées des riches commerçants de l'époque. Il y a des églises d'une richesse de décoration époustouflante, celle de Sao Francisco lambrissée d'or du sol au plafond surpassant tout ce qu'on peut imaginer.


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Dans l'église de Sao Francisco.

Mais les autres églises ne sont pas en reste et rivalisent avec elle. De la Ville Haute qui recèle tant de trésors architecturaux, on a une vue panoramique exceptionnelle sur la Baie de Tous les Saints ainsi que sur la Ville Basse qui s'étend à ses pieds et sur le port de Salvador. Malheureusement cette partie de la ville n'a pas encore bénéficié du même programme de restauration et cela se voit. Un ascenseur public très pratique est utilisé pour descendre ou monter de l'une à l'autre. Salvador de Bahia est le centre d'une riche culture Afro-brésilienne qui se retrouve dans la musique, la danse, les cérémonies religieuses et la gastronomie.


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La plage de Barra.

Tout autour de la presqu'île, il y a des plages de sable fin où il fait bon s'étendre et les bahianais ne s'en privent pas, d'autant que Salvador de Bahia a le privilège d'être ensoleillé tout au long de l'année. En ce momment, on est au milieu de l'hiver et il fait 28°C avec un grand soleil. On se promène dans les quartiers populaires de Nazaré, Barroquinha et Sao Antonio, où l'on voit que la vie n'est pas facile pour leurs habitants, là les touristes se font rares contrairement à celui de Pelourinho qui draine la quasi totalité des visiteurs de Salvador. Malgré tout, les bahianais affichent une joie de vivre inébranlable qu'ils manifestent volontiers, leur arrivant de chanter et danser dans la rue. Mais nous devons continuer, prochaine étape Recife, toujours plus au nord.


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Recife et Olinda


On arrive à Recife capitale du Pernambouc sous des trombes d'eau, les rues sont inondées, les voitures projettent des gerbes d'eau en roulant, gare aux pauvres passants sur les trottoirs. En venant, on a pu voir la campagne détrempée et les rues des villages sans égouts charrier des rivières d'eau boueuse. La pluie ne va pas s'arrêter de la journée et nous commençons la visite d'Olinda, la ville aux sept collines, où nous avons notre hôtel, et qui est une petite ville accolée à Recife. Elle a la particularité d'avoir été la première capitale de l'Etat et d'avoir un riche passé historique et surtout d'en avoir conservé les vestiges avec bonheur. On y trouve une fois de plus des églises à profusion, des bâtiments officiels datant de l'époque coloniale et des rues pavées avec des maisons de couleur pastel joliment restaurées qui nous rappellent Ouro Preto.


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Une rue d'Olinda.

Des hauteurs de la ville on doit avoir une vue superbe sur la ville moderne de Recife et sur les plages mais aujourd'hui c'est plutôt bouché sous un crachin tenace. Tout cela pour nous rappeler que nous sommes sous les Tropiques, celui du Capricorne en l'occurance.
Les vieux quartiers de Recife se trouvent sur deux îles reliées au continent par des ponts. Recife se pare de ce fait du nom de "Venise du Brésil" sans modestie. On y trouve aussi bien sûr des églises en grand nombre, des palais et des édifices publics qui y ont été construits depuis le début du XIXème siécle, quand Recife est devenue capitale du Pernambouc après avoir détrôné Olinda. On voit aussi le développement du Recife moderne avec les nouveaux quartiers d'où montent les tours résidentielles qui font de l'ombre aux quartiers populaires.


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Vue de Recife depuis une colline d'Olinda.

Dans ces quartiers on retrouve les anciennes maisons de style colonial mais d'inspiration hollandaise car la ville fut occupée par les bataves pendant une trentaine d'années et ils y ont laissé leur empreinte au XVIIème siècle. Recife possède aussi de belles plages sur le front de mer de Boa Viagem, mais elles sont reconnues dangereuses à cause de multiples attaques de requins qui ont fait de nombreuses victimes ces dernières années. C'est dans la pointe de la presqu'île du quartier de Pina que l'on trouve les restaurants de fruits de mer les plus réputés. Du coup, on s'est mis au régime poissons/crevettes/langoustes.
On revient à Olinda pour arpenter encore les rues pavées et très pentues de cette belle ville, admirer quelques façades revêtues d'azulejos, des carreaux de faïence bleues typiques du Portugal. C'est assez incroyable de voir qu'il y a 22 églises qui ont été construites dans un périmètre d'un peu plus d'un km² de collines escarpées. On va continuer notre route vers Fortaleza.


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Fortaleza


On achève donc notre remontée du Brésil par la ville de Fortaleza, capitale du Ceara dans le Nordeste. On est plus près de l' Equateur que du Tropique et il fait chaud bien qu'on soit en hiver. C'est encore une ville tentaculaire mais qui n'a pas d'histoire ni de monuments d'un grand intérêt mais elle nous rapproche de l'Amazonie. Elle s'est agrandie essentiellement à cause de l'exode rural des paysans sans terre ou de ceux ruinés par la sécheresse. S'il y a une Fortaleza moderne qui se développe tant bien que mal, c'est ici qu'il y a la plus grande favela du Brésil, le Pirambu, qui compte plus de 300000 habitants.


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Vue sur la ville de Fortaleza.

Et pourtant c'est à Fortaleza que vient la jeunesse dorée brésilienne pour faire la fête dans les clubs les plus renommés du pays, comme le Pirata. Car la richesse de Fortaleza, ce sont ses immenses plages de sable blanc très fin, son ensoleillement quasi permanent et la joie de vivre de ses habitants malgré les difficultés et son sens de la fête. C'est ici que l'on danse le farro et la lambada jusqu'au bout de la nuit.


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Les falaises de Morro Branco.

Et dès que l'on sort de la ville, on trouve une nature encore sauvage et des sites naturels de toute beauté tels que les falaises de Morro Branco et les dunes de sable de la Praia das Fontes, et des kilomètres de belles plages quasi désertes et l'eau de l'Océan Atlantique à 26° C. Comme il n'y a pas grand chose à visiter, on en profite donc pour se dorer au soleil et se baigner, ce qui nous change et nous repose des marches forcées dans les rues raides d'Olinda ou d'Ouro Preto. En rentrant à l'hôtel en marchant le long de la plage on a l'occasion d'assister au retour des "jangadas", petites barcasses dans le port de Mucuripe et à la criée qui s'ensuit, mais ce jour la pêche n'est pas miraculeuse, le poissonnier-grossiste emporte le tout dans deux brouettes. Pour notre part, nous continuons notre régime poissons/crustacés, l'offre étant compatible avec notre budget, nos goûts et notre appétit.
On va préparer notre voyage en Amazonie, grande lessive et rangement des sacs pour le vol vers Manaus.


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Manaus


Manaus, capitale de l'Etat Amazonas, voilà encore un nom qui nous a fait rêver avec son lot d'aventuriers à la Indiana Jones, ses explorateurs, ses chercheurs d'or et de trésors précolombiens, ses indiens réducteurs de tête, sa faune sauvage, est située au coeur de l'Amazonie sur la rive gauche du Rio Negro. La ville a connu son âge d'or entre 1870 et 1910 avec le boom du caoutchouc. L'exploitation du latex de l'hévéa a fait des fortunes considérables, et la ville s'est développée malgré son isolement au milieu de la jungle amazonienne. De cette période faste il reste le fabuleux théatre Amazonas et des maisons des barons du caoutchouc qui ont fait travailler des milliers de seringueiros, les paysans pauvres reconvertis dans la récolte de la précieuse gomme. La concurrence des plantations d'hévéa anglaises en Malaisie a précipité le déclin de Manaus. Aujourd'hui elle vit grâce au dynamisme de la région amazonienne, hélas pas toujours dans le respect de l'écologie, et au tourisme.


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Le théatre Amazonas.

C'est au port et dans les rues proches que l'on sent vivre Manaus. L'animation est assurée autour des centaines de petits stands de bazar en plus des magasins traditionels, et les clients toujours à la recherche de la bonne affaire, Manaus étant une zone franche.
C'est à 8km en aval de Manaus que se rencontrent le fleuve Rio Negro et le fleuve Solimôes (nom brésilien de cette partie du fleuve Amazone) qui vont former le fleuve le plus puissant du monde. Cette jonction des deux fleuves est remarquable car pendant plus de 10km leurs eaux ne se mélangent pas et s'écoulent côte à côte. Ce curieux phénomène s'explique par la différence de densité, de température et de vitesse des eaux des deux fleuves.


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Jonction des fleuves Rio Negro et Solimôes.

Ces deux fleuves font chacun plus de 3km de largeur avant leur confluence et nous remontons le Rio Negro en bateau pour voir la vie sur le fleuve. Cette voie de communication fluviale est toujours importante malgré la concurrence de la route Transamazonienne. Le fleuve est sillonné par des dizaines de bateaux de toute taille, des gros méthaniers et tankers, des bateaux de passagers à double pont aux barques des pêcheurs. Il y a d'innombrables igarapés, bras du fleuve, qui sont autant de lieux de vie pour les hommes et pour les espèces animales sauvages. On a ainsi pu visiter des indiens, certes au contact de la civilisation, mais qui essaient de garder des traditions séculaires, et j'ai pu me baigner avec des dauphins d'eau douce d'Amazonie. On a aussi une vue privilégiée sur la végétation équatoriale luxuriante de la jungle sur les rives du fleuve et quelques villages de pêcheurs. Pendant ces quelques jours, on aura encore fait le plein d'images hors du commun. On va aborder notre dernière étape brésilienne, la ville de Corumba à la frontière avec la Bolivie.


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Corumba


C'est après une longue journée de voyage marquée par deux vols de connection depuis Manaus que nous arrivons à la petite ville frontière de Corumba dans le Mato Grosso do Sul. Et c'est là que nous avons notre premier accroc depuis le début de notre voyage, le sac à dos de Chantal est aux abonnés absents sur le tapis roulant de livraison des bagages. Imaginez une femme sans sa trousse de toilette et ses affaires personnelles! Formalités de manquement remplies, on doit attendre le lendemain car il n'y a qu'un vol par jour de cette compagnie depuis Manaus par Campinas-Campo Grande-Corumba. C'est donc un peu préoccupés par ce problème que nous visitons la ville sise sur le bord du Rio Paraguai. Elle n'a pas de monuments historiques dignes d'intérêt. On y trouve quelques maisons de style Art-déco peintes de couleurs vives. C'est une tranquille ville provinciale dont le rythme de vie contraste fortement avec celui des autres grandes métropoles que nous avons vus. La promenade sur les quais du port n'en est que plus reposante.


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Fresque naturaliste sur un immeuble de Corumba.

Le lendemain après-midi nous sommes à l'aéroport pour l'atterrissage de l'avion en provenance de Campo Grande et nous guettons le déchargement des bagages. A notre notre grand soulagement, le sac y est, ouf...! On peut penser à notre passage en Bolivie pour le lendemain. On va donc quitter le Brésil, immense pays dont les habitants sont chaleureux et exubérants, même quelques fois un peu trop. Ils sont peu discrets en société, n'espérez pas dormir avant minuit dans un bus longue distance, les conversations se font à voix haute de même que les coups de téléphone, omniprésents. Au Brésil, tout peut se payer avec une carte bancaire, même une glace ou la location de la chaise longue à la plage. Et le crédit est roi, on peut acheter des chaussures à crédit, payables en 5x. Pour finir, le Brésil est relativement cher pour le touriste, presque au même niveau que le Chili. Et les prix augmentent très sensiblement en période de Carnaval. Il n'est donc pas bon pour le portefeuille ni pour la ligne si on a une faiblesse (comme moi) pour les buffets des churrascarias.


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A suivre dans les carnets Bolivie