Sur les pas de Michel Strogoff, Marco Polo...
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage...
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Rixheim, le point de départ de notre tour du monde.
C'est sous un ciel maussade que nous prenons le départ. En tout bien, tout honneur, on commence en partant de chez nous à pied, sacs au dos, pour rejoindre la gare distante de 1km, où nous prendrons le train pour Bâle et ensuite pour Berlin. Des amis se sont donnés le mot et viennent nous accompagner jusqu'à la gare. Ils et elles se proposent gentiment de nous aider à porter nos bagages mais je m'y oppose fermement: ma conviction est qu'il faut qu'on se débrouille par nous-mêmes. J'espère ne pas les avoir heurtés par mon refus, je sais qu'ils me proposaient leur aide de bon coeur.
Sur le quai, prêts à partir pour l'aventure!
On part donc en procession pour arriver en avance à la gare. Chantal m'a bluffé en portant son fardeau sans faiblir, discutant même avec ses copines. Sur le quai, d'autres amies et notre fils nous ont rejoints. On a le temps de prendre quelques photos, de donner quelques infos sur les premières étapes et les dernières recommandations et consignes à notre fils et voilà le train qui entre en gare. On a à peine le temps de se dire au revoir et nous montons dans le train qui démarre. Encore quelques signes de la main et nous voilà seuls face à notre aventure, mais l'attention qu'ont témoigné nos amis nous a touchés plus que nous l'aurions imaginé. Et à Bâle, en attendant notre correspondance, quelle fut notre surprise de voir arriver notre voisine Chantal du 4 (rue du Loir), venue faire à un petit salut à la Chantal du 2, la mienne, et à moi-même. Nous les remercions tous et surtout toutes celles qui ont pris sur leur temps pour venir nous accompagner pour ce départ.
