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Les
luttes de générations de militants de la Cgt pour le développement de
la sécurité sociale sont reconnues. Sans l'action, pétitions et
manifestations, sans l'apport trop souvent ignoré des militants
administrateurs, des salariés de l'institution, rien de cette oeuvre de
vie n'existerait. La Sécurité sociale de 1945 avait pour but de mettre « l'homme à l'abri des besoins » en garantissant les travailleurs et leurs familles contre les risques de toute nature susceptibles de réduire ou supprimer leur capacité de gain, à couvrir les charges de maternité et de famille qu’ils supportent. |
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Dès
1947, le patronat avec le soutien du gouvernement a travaillé à remettre en
cause les droits, les niveaux de couverture sociale, les valeurs de solidarité
du système. Aujourd'hui, avec la réforme Douste-Blazy, le gouvernement franchit une étape supplémentaire dans le démantèlement de la Sécurité sociale. Les campagnes de culpabilisation des assurés, de renoncement, de contrainte budgétaire, ont pour but de préparer la privatisation L'enjeu
crucial d'une réforme de la cotisation « patronale » est nié, les assurés
sociaux -notamment les salariés et les malades - en sont les principales
victimes. La Cgt
ne conteste pas les difficultés du système de Sécurité sociale, y compris de
santé, dont le financement est fondé sur le travail, Elles s'expliquent essentiellement par la
faiblesse du taux d'emploi et du rythme de croissance économIque, par le développement
de la précarité, dont les effets conjugués diminuent
les recettes et augmentent les dépenses.
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| C'est la
raison pour laquelle la Cgt milite pour une réforme de
l'ensemble
du système de protection sociale et de son financement, fondée sur la
promotion de l'emploi stable et qualifié,
la conquête d'une Sécurité sociale professionnelle.
Ce combat repose la démocratie comme un droit, une exigence, un outil pour reconquérir et gérer une Sécurité sociale de haut niveau, ouverte et généreuse. |
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