INTERVENTION GROUPE CGT – CA CPAM - le 28 NOVEMBRE 2005
Compte rendu du CA de la CPAM 84 DU 19 décembre 2005
Le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale a été présenté en première lecture à l'Assemblée Nationale le 25 octobre, voté au Sénat la semaine dernière, et sera définitivement adopté en deuxième lecture à l'Assemblée Nationale début décembre... Lire la déclaration
La
Sécurité sociale est l'une des conquêtes majeures du monde du
travail. Elle assure à chaque salarié une protection de la naissance
à la fin de la vie. Ses principes fondamentaux, l'égalité du droit et
la solidarité ont permis d'étendre à la population, le droit à la
protection sociale et le niveau de la couverture sociale. La Cgt, ses militants se sont engagés, tout au long de leur Histoire, au côté des salariés dans un combat tenace pour que leurs conditions de travail et de vie et celles de leurs familles s'améliorent. La
place prise par le syndicalisme dans la résistance au nazisme, le
besoin de protection sociale à l'issue de la seconde guerre mondiale,
ont contribué à donner naissance au système de Sécurité sociale
dans notre pays. |
Réunies le 15 novembre lors d'un débat,
nos Unions Locales du Sud Vaucluse adressent une motion au Député-Maire de
Cavaillon, membre de l'UMP
Lire la motion
Les U.L. du Nord Vaucluse s'adressent au Député Mariani, membre de l'UMP - Les UL du Centre Vaucluse, s'adressent aux Dépuités Jean-Michel Ferrand et Alain Cortade Lire une des motions |
Les
militants de la Cgt ont joué un rôle déterminant pour la faire vivre;
car la gestion de la Sécurité sociale a été confiée aux salariés
parce qu'ils la financent par les richesses créées par leur travail.
Le patronat n'a jamais accepté de voir prélever sur les richesses produites par les salariés une part pour financer leur protection sociale. Son action, pour récupérer à son profit ce financement qu'il qualifie de Il charge Il, n'a jamais cessé. Pas plus que n'a cessé sa détermination à contester la légitimité du syndicalisme à gérer la Sécurité sociale. |
La réforme des retraites de Fillon et celle de l'assurance maladie de Douste- Blazy, inspirées de la même logique libérale que celle du patronat, n'ont pas clos le débat sur les questions posées à notre société.Bien
au contraire, les réponses qu'elles apportent aux transformations
importantes qui se sont opérées dans la société, aux aspirations et
aux nouveaux besoins qui en découlent, marquent un recul de la
protection sociale collective alors que le sentiment d'insécurité
sociale n'a jamais été aussi fort.
Le
débat, sur le niveau des richesses créées à consacrer à la
protection sociale, sur la place et le rôle du travail, sur le droit à
l'emploi, sur la démocratie sociale, est plus que jamais nécessaire.
C'est
ce débat que nous porterons, une nouvelle fois, à l'occasion de ce 60ème
anniversaire de la Sécurité sociale.
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