retour accueil |
Politique familiale |
Pour
apporter plus et mieux aux familles, il faut des moyens Les
besoins des familles sont loin d'être suffisamment couverts et encore
moins pour les familles qui souffrent de l'absence de revenus ou de leur
insuffisance. La
branche Famille est de nouveau dans le rouge. Ses ressources, totalement
consacrées au service des familles, sont insuffisantes pour faire face
à la demande. La réforme du financement défendue par la Cgt, son exigence que les dépenses sociales prennent une plus large place dans le produit intérieur brut (Pib), sont donc tout aussi cruciales pour les familles. |
|
La
Cgt, avec d'autres organisations syndicales et le mouvement familial,
milite pour : le
versement des allocations familiales à caractère universel dès le
premier enfant et leur revalorisation conséquente. L'objectif de la Cgt
est de les porter à 230 euros par mois et par enfant ; une politique du logement assurant la construction de logements sociaux de qualité en nombre suffisant. Cela implique de prioriser l'aide à la pierre, la politique des aides à la personne ayant fait la preuve de l'impasse dans laquelle elle entraîne tous les acteurs du logement et les familles elles-mêmes. |
|
Comme
pour les questions de santé, la Sécurité sociale ne peut être la
seule à participer au développement du bien être des parents et leurs
enfants. Des politiques publiques ambitieuses doivent être développées au niveau de l'Etat, des collectivités ter- ritoriales et celui des entreprises où le fait familial est trop souvent nié et les responsabilités des parents non respectées. |
La
dynamique de reconquête de la Sécurité sociale ne s'oppose pas, bien au
contraire, à une meilleure organisation du système de santé.
Le champ hospitalier et la médecine de ville se doivent d'agir en complémentarité, avec un rôle pivot central, reconnu à l'hôpital public et doté des moyens nécessaires pour l'assumer: Cette conception du « travailler ensemble »l est le garant d'une meilleure organisation et d'une meilleure efficience du système de santé avec au coeur le patient, le malade.
La
politique du médicament mérite d'être requestionnée afin que soient traités
les problèmes de la recherche, des critères et procédures de la mise
sur le marché, de
la
distribution, des stratégies industrielles des groupes pharmaceutiques,
La
Cgt met en débat la nécessité d'une ambition de santé publique intégrant
la dimension du travail, sa reconnaissance et sa transformation. Cette approche
pousse à mettre en avant la dimension de la prévention pour réduire
les risques.
La
branche « assurance maladie » doit permettre de répondre aux enjeux de santé
publique posées par :
la
progression de 63 % des cancers en vingt ans, première cause de mortalité prématurée,
les
maladies cardio-vasculaires, qui restent une des causes principales de décès,
les
suicides frappant en majorité la jeunesse,
les
allergies et l'obésité en progression exponentielle,
les
maladies neurodégénératives comme les maladies Alzheimer et le Parkinson,
l'épidémie
de Tms (Trouble musculo-squelétique) et la souffrance psychique liée à
l'intensification des rythmes de travail.
Toutes
ces pathologies chroniques forment la cause des explosions des affections de
longue durée (Ald) qui ont progressé de plus de 800 000 en trois ans. Elles
concernent 5 % des assurés, mais représentent
60
% des dépenses.
A
cela se rajoute l'urgence d'une revalorisation significative de la prise en
charge par la sécurité sociale des soins dentaires, des prothèses et des
lunettes.
La
misère des temps modernes provoque de fortes Inégalités sociales et de santé.
L'exclusion, la précarité, le chômage, frappent plus de 5 millions de
personnes dans notre pays.
Le
décret gouvernemental du 27 juillet 2005 concernant l'Aide médicale d'Etat (Ame)
renforce la logique de guerre aux pauvres et de fragmentation sociale contraire
à l'étique et aux droits de l'homme.
C'est
à partir
de ces réalités que s'imposent de nécessaires transformations pour
conquérir le droit à la santé pour tous.
Il
faut changer de logique, pas seulement pour soigner les maladies, mais pour agir sur les causes.
1945
a permis l'accès aux soins, l'enjeu d'aujourd'hui est l'accès à la santé.