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6 octobre 2006: L'union Localer CGT de Cavaillon tient son Congres
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8 juin 2006 SOUTENEZ LES SALARIES D’ARGEL EN GREVE !
Les salariés (es) d’ARGEL Plan d’Orgon (livreurs, commerciaux, préparateurs de commandes) sont en grève depuis le 29 mai avec celles et ceux des sites de Nîmes (30), Lattes (34), Caissargues (30).
Certains refusent les objectifs démesurés liés au chiffre d’affaire, d’autres exigent l’augmentation des salaires ! Les négociations annuelles obligatoires n’ont pour l’instant apporté aucune réponse positive. L’action continue, elle doit s’élargir aux autres sites. La direction doit négocier !
Les salariés d’ARGEL regrettent que les clients ne soient pas servis convenablement et les appellent à intervenir auprès de la direction d’ARGEL afin que s’ouvrent de véritables négociations. Tél : 04 90 73 15 44 Fax : 04 90 73 45 26
Nous vous remercions pour votre soutien et votre compréhension.
Secrétaire
Général : |
Permanences : Lundi: 14 h à
17h00 contact pour création syndicat et renseignements 04 90 71 19 91, 06 73 67 63 94 ou 06 74 50 72 50 Jeudi : 17h à 19h00 sur rendez vous appeler au 06 77 88 67 71 |
Jeudi 9 février à 17 H SALLE BOUSCARLE
Compte rendu d’une réunion de syndiqués CGT des UL de Cavaillon et Isle/Sorgue sur la préparation du 48ème congrès confédéral
La dixième initiative de l’UD du Vaucluse, dans le cadre du 48 ème congrès confédéral CGT, concernant les syndiqués des UL de l’Isle/Sorgue et de Cavaillon a eu lieu le jeudi 9 février.
Le matin sur le marché de l’Isle/Sorgue et la zone industrielle, l’après-midi au rond-point de Leclerc à Cavaillon, les militants ont distribué une adresse aux salariés sur la syndicalisation accompagnée d’une information sur le « CPE ». Comme bien souvent un accueil favorable, voire chaleureux s’est vérifié !
C’est de 17h à 19h à la salle Bouscarle à Cavaillon que 25 syndiqués et militants issus de corporations différentes, public et privé, actifs et retraités, précaires ou pas, ont échangé à partir du 4 pages NVO reprenant les 25 propositions du document du 48ème congrès qui se tiendra du 24 au 28 avril à Lille dans le Nord.
Le débat a démontré les inquiétudes sur l’avenir de chacun et les différences d’approches venues de réalités diverses des syndiqués : ceux qui ont des droits et les font appliquer, ceux qui en ont et ont les pires difficultés pour les faire respecter et ceux qui n’en n’ont quasiment pas.
A y regarder de près, chacun pouvait constater que la ligne de partage se faisait sur le rapport de force en terme de vie organisée.
Si les retraités s’interrogeaient sur la pertinence de créer des syndicats avec un seuil de 20 indiquant que c’était méconnaître les réalités, restant sur le schéma du syndicat d’entreprise, les syndiqués du commerce approuvaient l’idée de se rassembler pour se donner la force de continuer l’activité syndicale et ensemble de mieux la développer… Un camarade du transport se demandait en cas de NAO qui allait véritablement négocier ? Les militants lui faisaient remarquer que les institutions représentatives et nos façons de nous organiser sont deux choses différentes. « Le but principal est d’éviter que nous ayons un syndicalisme à deux vitesses à savoir des syndiqués dont la voix compte et d’autres pas précisait une camarade. Comme la plupart des syndiqués « isolés » »rajoutait le secrétaire général de l’UD. Il nous faut aussi offrir des syndicats, une vie démocratique à tous les syndiqués.
La continuité syndicale actif/retraité a été abordée par les retraités reprochant aux actifs de ne pas faire le nécessaire pour ce passage. Les actifs ont fait remarquer que cette difficulté est due pour l’essentiel à un manque d’organisation, des replis sur soi, mais aussi à la souffrance au travail, les salariés cherchant à s’éloigner des réalités d’un quotidien pesant. Enfin l’activité des syndicats de retraités ne doit-elle pas prendre plus en compte les spécificités de cette nouvelle situation de l’individu plutôt que de passer trop de temps à ressasser les insuffisances du syndicalisme d’aujourd’hui ?
Tous les participants souhaitent continuer à échanger. Ils ont souligné la nécessité de construire ou reconstruire une CGT plus solidaire dans les faits, de la renforcer, deux éléments incontournables pour la CGT qu’ils veulent.
A l’apéritif les débats se sont poursuivis, la presse locale est venue. D’autres réunions au plus près des syndiqués se tiendront jusqu’au congrès, ce qui devrait permettre de pérenniser des rencontres de syndiqués plus régulières. L’objectif est une véritable efficacité syndicale au service des salariés.
Michel LOVERA Secrétaire Général de l’UL CGT de Cavaillon