1. La mer.

Combat de gladiateurs

Après la vente du rubis trouvé chez le troll, qui leur a rapporté la coquette somme de mille pièces d'or, Elinoëe a exprimé le désir de voir la mer.

Georg, toujours sous le charme, a accepté, bien qu'il faille pour cela traverser une partie des régions contrôlées par le prince Corn.

Ils achètent chez le joaillier quelques petites pierres qui leur serviront de monnaie d'échange, et seront plus facile à transporter que des encombrantes pièces d'or. Ils se mêlent à une compagnie de marchands. Le guerrier acquiert une cotte de maille, moins voyante que son armure frappée aux armes du prince, et passe par-dessus une bure grossière. Voyageant ainsi une dizaine de jours en chariot, ils parviennent à la frontière du domaine privé du roi Uhr sans être inquiétés. Mais là, avant d'arriver à la ville frontière, ils sont arrêtés par une petite escouade des hommes du prince.

Les bagages sont fouillés. En passant devant Elinoëe, le sergent l'observe minutieusement. D'un geste il écarte une mèche de cheveux pour découvrir une oreille pointue.

- Hé ! Vous ! Vous êtes une elfe déguisée en humaine ! Au nom de mon prince, je vous arrête!
- Georg ! A moi !

Le guerrier saisit son épée et sa dague dissimulées au fond d'un tonneau. Il frappe le sergent par-derrière. Celui-ci, blessé, se retourne, arme au poing, tout en tenant toujours la demi-elfe par le bras. Elle sort alors la dague qu'elle avait dissimulée dans son corsage et achève le sergent.

Mais nos deux héros sont encerclés par les autres hommes de troupe avec leurs hallebardes.

Elinoëe parvient à toucher un adversaire, mais elle est durement atteinte à son tour. Elle boit la potion que lui avait donnée sa grand-mère, la mystérieuse potion à ne prendre qu'en cas d’extrême urgence. L'elfe se transforme en un petit nuage de fumée, qui s'élève et est bientôt emporté par le vent.

Georg reste seul contre tous. Il tourne, il virevolte. A chaque coup qu'il reçoit, il frappe et tue, de taille et de pointe. Mais combien de temps peut-il durer ainsi, et combien de temps durera la potion revigorante trouvée chez les ogres qu'il vient de prendre ?

Soudain Elinoëe réapparaît dans le dos du caporal qui dirige la manœuvre, et l'élimine d'un adroit coup d'épée. Privés de chefs, les autres soldats sont démoralisés, et s'enfuient à toutes jambes, sous les quolibets de Georg.

- Fuyons maintenant vers la ville, avant qu'ils ne reviennent en force.
- Merci d'être revenue, mais, tu sais, je crois que j'aurai pu me débrouiller tout seul.
- Ne sois pas si téméraire, et accompagne-moi quand même.
- D'accord, mais en marchant ! Je ne m'abaisserai pas à courir !

Et c'est donc en marchant qu'ils vont vers la ville, sous les yeux médusés des marchands. Là, ils se fondent dans la foule de badauds, mercenaires, commerçants, magiciens, tire-laine.

- Que d'humains ! J'ignorais qu'il y en avait autant sur Terre !
- Et il y en a encore plus de l'autre côté de la mer. Le domaine du roi est toutefois le plus peuplé du continent.
- Comment est le roi ?
- On le dit juste et bon. Ses gardes font régner l'ordre et l'équité sur son territoire. Mais il y a aussi des contre-pouvoirs, comme la guilde des voleurs par exemple.
- Et la mer ?
- Il faut aller à la capitale : Uhr, qui porte le même nom que son souverain. C'est encore à une dizaine de jours de marche, je crois, mais je n'y suis encore jamais venu.

Douze jours plus tard (ils ont flâné en route), ils arrivent à la mer. Elinoëe s'émerveille devant une telle étendue d'eau. Georg la trouve surtout salée, et préfère l'air des tavernes près du port. C'est dans l'une d'entre elles, ivre, qu'il rencontre un soir des marins.

- Veux-tu boire un coup à la santé de la marine royale, l'ami ?

En temps ordinaire, il se serait méfié, mais il n'a plus d'argent, Elinoëe est partie depuis longtemps se coucher à l'auberge, et il a encore soif.

- C'est une vie pleine d'aventures que celle de la marine, n'es-tu pas tenté ?
- Les aventures, j'en ai déjà eu plus que mon compte... Holà, tavernier, laisse la bouteille ici ! ... des elfes, des trolls, des ogres, et j'en passe.
- Et des beaux doublons d'or, cela ne t’intéresse pas ?
- Je suis déjà riche.
- As-tu de la famille ?
- Non.
- Hé tavernier, sers-nous donc de ton breuvage spécial ! Tu trinqueras bien de nouveau avec nous?

Georg accepte, et une heure après :

- A toi de payer ta tournée maintenant.
- Je n'ai plus d'argent sur moi.
- Allons, mon ami, veux-tu bien me signer ce papier, et tu recevras en échange dix beaux doublons.
- C'est un prêt ?
- En quelque sorte oui.
- Je ne sais pas écrire.
- Alors signe d'une croix.

Il s'exécute, puis recommande des verres.

- C'est bon, il est mûr. Emportons-le à bord.
- Hé ! Ou va-t-on ?
- Prendre l'air.

Deux marins le soutiennent, et le petit groupe va sur les quais. Arrivés devant une galère, il s'arrête.

- Hé ! C'est quoi ça? C'est pas une taverne ! s'écrie Georg, que l'air frais a remis un peu d'aplomb.
- Mais si ! Monte !
- Jamais je ne monterai sur un bateau ! Je ne sais pas nager !
- Tu viens pourtant de signer ton engagement de cinq ans dans la marine royale.
- Quoi ?

Il commence à se débattre. Il assomme un marin, puis un deuxième. Il cherche son épée, mais elle a disparu. Le quartier-maître souffle dans un sifflet dont sort un son strident. Les marins de la galère viennent à la rescousse. Georg est à son tour assommé, et emporté vers le navire.

C'est en pleine mer qu'il se réveille, avec une furieuse gueule de bois, et des nausées.

- Assez dormi ! Debout fainéant !

Mais Georg n'en peut plus. Il se précipite au bastingage, et rend tout son dîner de la veille, ainsi que celui de l'avant-veille.

- Voyez-moi ce marin d'eau douce, qui ne supporte pas la mer, ni le vin, s'esclaffent les marins.

Georg est malade trois jours et trois nuits. Puis le quartier-maître estime que cela suffit, et lui désigne sa place près d'une rame.

- Allons bon ! Il va falloir ramer maintenant !
- Ne te plains pas, tu es un marin libre toi, et pas un galérien comme moi, répond son voisin.
- Et où est la différence ?
- Vois cette chaîne à mes pieds. Tu n'en as pas toi.
- La belle affaire, puisque nous sommes sur le même banc.
- En cas de naufrage, je reste attaché !
- Et moi je coule, car je ne sais pas nager !
- En ce cas...
- Bah ! Un peu d'exercice nous fera du bien.
- Cela serait vrai si la nourriture était suffisante, mais le quartier-maître a rogné sur l'argent des vivres.

Puis vient l'heure du repas, et Georg constate qu'en effet les rations sont bien maigres.

- Le vent tombe, ils vont nous faire ramer.

Le tambour donnant la cadence retentit, et les fouets claquent.

Le soir venu, Georg est éreinté, affamé. Le quartier-maître vient l'interroger.

- Lorsque nous t'avons enrôlé, tu avais une cotte de maille, et une épée, que nous t'avons dérobée. Saurais-tu t'en servir ?
- Que t'importes ?
- Tu aurais double ration.
- Et plus de rames ?
- Les rames tout de même, cela forge l'esprit, mais pas durant l'attaque.
- Quelle attaque ?
- L'attaque que nous aurons peut-être à faire contre des pirates. Nous allons escorter un navire marchand qui s'en revient des Iles Anciennes.
- Ces pirates sont dangereux ?
- Parfois oui, parfois non. Mais lorsque c'est oui, personne n'en est revenu vivant.
- Comment le sais-tu puisque personne n'en est revenu ?
- Tu es un gros malin ! Alors ? C'est oui ou tu préfères être enchaîné ?
- C'est oui.
- Tu ne t'en tireras pas comme ça. Viens donc montrer ce que tu sais faire sur le pont supérieur.

Et Georg s'exécute. Les deux hommes combattent du plat de l'épée. Le guerrier est tout d'abord décontenancé de devoir se battre sans armure : il avait l'habitude de coincer l'épée de son adversaire dans le creux de sa brassière. La première expérience est plutôt rude. Mais à la longue il ne s'en tire pas si mal.

- C'est bon. Sais-tu tirer à l'arbalète?
- Non, mais à l'arc.
- Dommage, nous n'en avons pas à bord. Retourne te soigner maintenant.

Durant la traversée, il essaie de se renseigner sur les Iles Anciennes. On lui parle de magiciens, de sorciers, de civilisation. Mais dans l'ensemble c'est assez vague. Il se renseigne également sur les pirates, et là les descriptions abondent : des bandits, des monstres sanguinaires, sans foi ni loi, qui pillent et tuent sans pitié. Ces sombres rumeurs incitent Georg à déserter. Après tout, ce ne sera pas la première fois, et puis, la vie de galère, très peu pour lui.

Une nuit, alors qu'ils mouillent près des côtes d'une de ces îles, il se faufile entre les rameurs. Il prend deux outres d'eau douce qu'il avait repéré la veille, les vide silencieusement puis les remplit d'air. Voici qui lui servira de flotteur. Pour la suite, et bien, c'est très simple, il lui suffit de battre des pieds. Il enjambe le bord et se glisse à l'eau le long de l'amarre.

Mais Georg découvre rapidement que l'eau est froide, et qu'il y a des vagues, et que le rivage est plus loin qu'il n'y paraît, et dieux que cette eau est froide, et salée. Il boit la tasse, coule à moitié, et s'évanouit.

Il se réveille au petit jour, sur le sable, entouré de pêcheurs. La galère a disparu à l’horizon.

- Qu'en dites-vous ?
- Sans doute un pirate tombé à la mer.
- Gardons-le. Notre maître saura qu'en faire.

Et Georg, qui ne comprend pas un traître mot de la langue de ces hommes, les suit quand même.

Un mois durant, ou ce qu'il lui semble être un mois, car il a perdu le compte du temps, il est traité en invité de marque par les pêcheurs. Puis une voile se profile à l'horizon. Georg, qui se considère presque comme investi de la charge morale du village, s'apprête à recevoir ses hôtes.

- Et puis non ! C'est trop bête, qu'est-ce que je sais de ces nouveaux venus ? Allons plutôt nous cacher dans les bois !

Mais les villageois l'ont senti venir, et lancent sur lui leurs filets. Il est capturé, pris comme un vulgaire poisson. Il enrage.

- C'est très bien, mes fidèles vassaux, nous avons là une superbe prise, déclare l'homme richement habillé qui débarque peu après du navire.

Et Georg est emmené, comme captif, vers l'île de son nouveau maître.

A son arrivée, il est mis en cage, puis exhibé à travers les rues d'une ville incroyable. Faites toutes entières de verre et de métal, les maisons sont ornées de tours et de tourelles qui s'élancent vers le ciel. Tout respire la transparence et la propreté. Il s'étonne, contrairement aux villes qu'il connaît déjà, de ne voir aucun détritus dans les rues. Puis il est amené à l'intérieur d'une large tour noire.

Il est libéré dans une prison plus vaste, remplie d'hommes de tailles, de peaux et d'allures diverses, ainsi que d'orques, de géants, de ce qu'il croit être des kobolds, et de créatures plus étranges encore.

- Debout ! ordonne un homme que Georg comprend enfin. Tu es ici pour amuser les foules et notre bon prince, alors danse ! ajoute-t-il en faisant claquer un fouet.

Au bout de quelques minutes, l'homme au fouet consent à lui expliquer où il est.

- Tu es un gladiateur. A chaque nouvelle lune tu devras vaincre un adversaire différent dans l'arène, ou périr.
- N'arrive-t-il pas que l'on soit vaincu, mais sauf tout de même ?
- Lorsque s'achève ton combat, au moment de mettre à mort ton ennemi, tu dois demander l'avis du public. Un pouce levé signifie la vie, un pouce baissé signifie la mort. Mais souviens-toi, c'est le pouce du prince, et lui seul, qui décide. As-tu compris?
- Je crois.
- Bien, dans ce cas, allons nous entraîner.

Et Georg va de nouveau s'exercer à l’escrime, contre des petits, des grands. Il commence à être coutumier du fait.

Pour son premier combat, il est opposé à un gnoll, un être plus grand que lui à tête de chien, qui vit dans les déserts septentrionaux.

Bien que l'humain soit sans armure, il parvient à résister à la morsure de la créature, et lui plante son épée et sa dague dans le corps. Victoire !

La pleine lune suivante, pour son prochain combat il est confronté à trois nains. Ils sont protégés d'une cotte de maille et d'un bouclier, et lui-même d'une armure à bandes afin que le plaisir du spectateur dure plus longtemps. Au début il est blessé, mais grâce à sa dextérité, et à sa taille de géant, il échappe à ce trio infernal. Les nains le poursuivent, à des allures différentes en fonction de leur degré de fatigue. En se retournant, Georg peut les combattre et les défaire un à un de cette manière.

Le troisième combat l'oppose à un ours noir. En pratique inoffensif dans la Nature, l'animal a été rendu fou par la captivité et les mauvais traitements. Le guerrier lui assène un coup d'épée, mais pas suffisant pour empêcher la bête de l'emprisonner de ses pattes antérieures et le mordre sauvagement. A moitié inconscient, le gladiateur réussit à lui planter sa dague dans le cœur.

Le quatrième combat est une fantaisie des gens des îles anciennes. Il est opposé, sans armes ni armure, à une farouche amazone dotée d'un fouet. Georg sourit d'abord, mais le premier coup de fouet le fait crier de douleur : l'arme est enduite d'un poison spécial, qui brûle la peau. Le guerrier, grimaçant, tente de saisir la lanière, mais la femme se dégage. Il lui envoie un coup de pied oblique qui la projette à terre. Elle se relève presque aussitôt. Ses coups sont toutefois moins assurés. Le guerrier saute de-ci de-là pour les éviter, à la plus grande joie des spectateurs. A la fin il se saisit des cheveux de l'amazone. Le combat se déroule à terre. Grâce à son poids, il a rapidement le dessus et l'assomme. Il demande alors au public s'il doit achever son adversaire.

Celui-ci vote dans sa majorité pour la mort : il n'y a pas de pitié dans les îles. Mais Georg aperçoit une noble dame dans la foule qui est d'un avis contraire : peut-être a-t-elle pariée sur l'amazone, ou peut-être ressent-elle de la compassion envers une autre femme. Le guerrier ne le sait pas, mais il tourne les talons et sort de l'arène en épargnant la femme au fouet gisant sur le sable.

- Tu as eu tort, surtout d'oublier de saluer le prince à ta sortie. Tu l'as offensé, lui dit le maître des gladiateurs.
- C'est la vie !
- Ecoute-moi bien. Je les connais. Demain ils vont te faire combattre de nouveau, à mort.
- Pourvu que j'aie ma chance, c'est tout ce que je souhaite.
- Tu me plais. Ce soir je vais te préparer et t'apprendre deux ou trois trucs de mon cru.

Lui et Georg s'exercent alors. La leçon est particulièrement favorable au guerrier, qui se rend compte que face au maître, il fait encore figure d'enfant.

- C'est bon. Souviens-toi de ce que je t'ai appris, et tâche de dormir maintenant.

Le lendemain, malgré sa résistance, on lui revêt son armure et on lui fixe sur les épaules un casque qui lui couvre toute la tête et l'aveugle complètement. Puis il est conduit dans l'arène, avec ses armes. Là il est opposé à six kobolds.

Il est tout d'abord facilement blessé, mais il se souvient des leçons du maître : "Frappe chaque fois dans la direction d'où vient le coup, ne tiens pas compte des cris de la foule, fie toi à ton instinct et capte le souffle de tes adversaires..."

Heureusement Georg est fort, et les kobolds sont faibles. Chaque coup porte. Il vient à bout de deux adversaires, puis trois. Las, il est encore blessé. Dans un suprême effort il se défait de deux autres kobolds. Le dernier abandonne le combat.

Lorsqu'on sort le guerrier de l'arène, et qu'on lui ôte son casque, il est tellement épuisé qu'il s'évanouit.

- Tu t'es bien battu. Dommage pour toi, à la nouvelle lune tu combattras contre moi. J'avais espéré ne plus lutter et finir mes vieux jours tranquille, mais le prince en a décidé autrement.
- C'est trop bête, pourquoi ne pas se révolter ?
- A quoi bon ?
- N'as-tu jamais rêvé d'être libre ?
- Pour quoi faire ?
- Et les femmes ?
- Le prince me donne toutes les esclaves que je veux.
- Mais une femme libre ?

Un mois plus tard, Georg et le maître des gladiateurs sont opposés dans l'arène. C'est un beau combat, plein de fureur et de sang. Mais il apparaît rapidement que le géant a le dessous. Il est blessé en maints endroits, et tente de se défendre le dos au mur, juste sous la tribune du prince. Celui ci se penche pour assister au coup final. C'est alors qu'il se produit une chose incroyable.

Georg lâche ses armes, met ses mains jointives devant son ventre. Le maître des gladiateurs s'élance, prend appui de son pied sur la courte échelle que lui a préparé son adversaire, et celui-ci le soulève de toutes ses forces.

Propulsé de cette manière, le maître saute jusqu'à la hauteur du prince.

Et d'un seul coup d'épée, il lui tranche la tête !

Les gardes sont médusés. La foule est prise de panique. Les deux complices libèrent vivement les autres prisonniers. Ensemble ils forcent les barreaux de leur prison, submergent les quelques gardes encore restant, se répandent dans la ville. C'est le pillage.

Dans la nuit Georg et le maître des gladiateurs s'enfuient à bord d'un petit voilier.

- Tu crois vraiment qu'il est mort ? Que tu as réussi à tuer ce prince sanguinaire ?
- Je l'ai déjà vu mort, et réapparaître indemne quelques jours après. De toute façon ses congénères des autres îles ne vont pas tarder à réagir.

Après une traversée de quinze jours, à peine marquée par un vent violent, mais Georg commence à avoir l'habitude, ils arrivent à la côte du nouveau continent, à quelques lieues de la capitale.

Il est enfin de retour à l'auberge où il avait laissé Elinoëe, après six mois d'absence. Mais la demi-elfe ne l'a pas attendu. Elle est repartie en compagnie d'une bande d'aventuriers vers le nord.

- Je te quitte maintenant. Je te souhaite bonne chance, mais n'abuses pas trop des jolies femmes libres. Il faudra que tu m'apprennes ce coup d'épée. Il est vraiment spectaculaire.
- Bonne chance à toi aussi. Je vais essayer de trouver un emploi comme maître d'armes chez le roi Uhr. Reviens me voir quand tu auras un peu plus de poils au menton, et je t'apprendrai encore d'autres trucs.

Ici se terminent les mésaventures maritimes de Georg.

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